Post Numéro: 1 de martinlevieux 25 Mai 2014, 18:59
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=nMwoQYO-pjo[/youtube]
Le 6 juin 1944, parmi les troupes qui débarquent en Normandie, se trouvent 177 Francais, menés par le commandant Kieffer. Ce bataillon réunit des hommes venant de Métropole et de tout l'Empire français : Algérie, Tunisie ou Madagascar. Il y a dans ce commando des ouvriers et des héritiers, des idéalistes et des aventuriers, des Pieds-noirs et un musulman, tous sous les ordres de Philippe Kieffer. A l'aide d'archives inédites retrouvées en Angleterre, de séquences de reconstitutions et d'entretiens avec les derniers témoins, voici l'histoire de ces hommes héroïques qui ont combattu pendant toute la bataille de Normandie.
La critique TV de télérama du 24/05/2014
On aime beaucoup
Parmi les quelque cent cinquante mille hommes qui, le 6 juin 1944, débarquèrent en Normandie, se trouvaient cent soixante-dix-sept Français de métropole et d'outre-mer. Cent soixante-dix-sept jeunes patriotes de conditions, de convictions et de religions diverses, rapidement formés au sein de l'armée britannique et commandés par l'un des leurs, qui a donné son nom au commando Kieffer. Voilà dix ans, Cédric Condon a consacré aux « bérets verts français » un premier documentaire, Nous étions 177. Le 70e anniversaire du D-Day lui permet de revenir sur ce chapitre méconnu d'une histoire rebattue en exploitant d'autres moyens — ceux que France 3 réserve à ses premières parties de soirée.
Sans renouveler le genre du docu-fiction, le résultat surprend par son degré de réussite, les auteurs de Français du jour J ayant su tirer le meilleur de cette forme hybride, associant témoignages, archives et reconstitutions. Leur film n'échappe certes pas à l'effet patchwork induit par les changements de régime narratif ; mais l'intelligence de l'entreprise et le soin apporté à chaque étape de sa production donnent à l'ensemble une cohérence inhabituelle, conjuguant intérêt historique et souffle romanesque sans que l'un nuise à l'autre.
A la rigueur de la construction répondent la qualité de la réalisation et du commentaire (judicieusement écrit à la première personne du pluriel), la justesse de l'interprétation et du montage. De quoi compenser largement l'excès d'héroïcité et de musiques emphatiques. Peu de chose, au regard de ce beau travail, propre à séduire un très large public.
En savoir plus sur
http://television.telerama.fr/tele/prog ... d4fYVSW.99