Post Numéro: 6 de pierma 27 Oct 2013, 15:02
frontovik 14 a écrit:Et en plus l'auteure n'est pas anodine...
pas anodine... oui, je cherchais le mot !
(personnellement j'aurais dit stalinienne, mais je n'oblige personne à partager mon avis. Mais je trouve que ça diminue l'intérêt de l'ouvrage : est-ce du lard ou du cochon ? Qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui est orienté ? ça ne me donne pas envie de le lire...)
Nul doute qu'il y a eu une collaboration économique et financière. Je pense à cette réflexion de Gilles Perrault sur les affaires qui se traitaient à la Gestapo française rue Lauriston : " Et des dizaines d'hommes d'affaire respectables sont venus discuter affaire dans ces bureaux, sans paraître remarquer les hurlements des suppliciés ou les détenus ensanglantés en attente de transfert ou d'interrogatoire. Si je vous citais des noms vous me traiteriez de fou ! "
A l'inverse il y aurait une histoire à écrire sur la
résistance économique et financière. Le même Gilles Perrault indique que dès 1941 le réseau OCM (qui a de solides relations et compte dans ses rangs un futur ministre des finances à la Libération) se finance en toute simplicité auprès de la Banque de France, au titre "d'avances remboursables à la Libération."