Post Numéro: 59 de JARDIN DAVID 25 Mai 2010, 06:06
Ne pensez vous pas qu'il y a deux situations assez distinctes ?
1/ La négation "aveugle" de la déportation des juifs, les écrits négationnistes "théoriques" à portée pseudo-scientifique, qui cherchent à prouver l'improbable. Illustration avec FAURISSON et Cie. C'est je pense l'objectif de la loi GAYSSOT de contrer ces démarches (?). Nous avons évoqué plus haut le pour et les (tout petits) contres de la manip. Je parle des petits inconvénients de la loi, pas des grosses stupidités de Faufau.
2/ La négation des motifs réels de la mort de proches, négation formulée "individuellement" ou "ciblée". Ici on est passé dans le encore plus sordide tendance studide.
juin1944 a écrit: permettre à ces gens de dire à des septuagénaires survivants que leurs parents
Je ne complete pas la citation de Stéphane, non pas pour la tronquer mais parce que je m'interroge sur ce point précis. Pour ceux qui ont perdu des proches (Rwanda, Arménie mais aussi les victimes des massacres de civils...), ou toute leur famille, il n'y a plus de hiérarchie possible. Comment revenir pour eux à une hiérarchie entre les génocides ? D'où justement les démarches actives de groupes de pression comme le soulignait François. Exemple pour moi de compétition inutile entre les victimes : les indemnisations concernant les orphelins .... 60 ans après.
Je viens de retrouver le titre d'un livre que je n'ai pas lu (!) mais qui m'avait été recommandé par un ami. Si certains en savent un peu plus je suis preneur.
Jean-Michel CHAUMONT "La concurrence des victimes. Génocide identité reconnaissance" La découverte 12,5€
"Laisse faire le temps, ta vaillance et ton roi" (Le Cid)