Post Numéro: 17 de JARDIN DAVID 03 Avr 2010, 17:33
Daniel Laurent a écrit:La "constitution" de Vichy fur mise en place et jamais ratifiee.
Pas exactement, il y avait dès juillet 1940 un projet structuré autour des corporations etc (entre temps j'ai vérifié où j'avais retrouvé sa trace, c'est dans le livre "Quatre années au pouvoir" de PETAIN-ISORNI ... encore un truc qui ne va pas te plaire !). Bref, en 40-42, le Vichy en question, c'est du provisoire, dans l'attente de la paix et de la mise en place d'une nouvelle constitution, inexistante en 1940. Idem pour DE GAULLE à Alger (légalité initiale en moins, légitimité en plus de façon progresssive). Idem pour 1958, il faut bien un certain temps pour écrire une nouvelle constitution. Je me risque encore à une autre comparaison: pour en arriver au Communisme, il faut en passer par la dictature du prolétariat....
Forcément, comme tu as fixé le dernier gouvernement légal avec ce
de REYNAUD, dans ces conditions, DE GAULLE est encore au gouvernement, à un poste secondaire.
Complément pour le jugement de DE GAULLE: je précise que j'insiste plus pour Vichy sur l'aspect LEGAL que sur une LEGITIMITE qui sera rapidement perdue. Pour en revenir au jugement de DE GAULLE, c'est en fait un deuxième jugement, le premier étant bien plus clément. Vu la situation (un général qui passe le channel) et le contexte de 1940, c'est assez logique non ? Le jugement ne risquait pas d'être appliqué, c'est à prendre en compte également. De son côté DE GAULLE ne s'est pas privé de juger durement ses opposants politiques réels ou supposés comme BOISSON. Le président du tribunal qui jugea DE GAULLE était le général FRERE, commis d'office, et qui le paiera cher ....
"Laisse faire le temps, ta vaillance et ton roi" (Le Cid)