Post Numéro: 10 de Fantomas 28 Mar 2010, 23:53
Oui, il y eu des Malgré-nous alsaciens et mosellans. J'en ai compté pour le moment presque une centaine de tués et disparus sur le front de l'Ouest au cours de l'été 1944...
Concernant la bataille, il s'agit de l'offensive sur la Vire fin juillet-début août 1944...
La bataille opposait le 5e Corps du Gal Gerow au 2e Corps parachutiste de Meindl. Précorbin se situe à 1 km au sud-est de Saint-Jean-des-Baisants.
Extrait de la Trouée de Normandie d'Albert Pipet:
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Le 27, prise de Saint-Jean-des-Baisants.
Avec deux divisions, la 2e D.I. de Robertson et la 5e D.I. d'Irwin, le 26 juillet, Gerow lance une offensive en tenaille pour éliminer le saillant de Bérigny et s'emparer de Saint-Jean-des-Baisants.
De Bérigny à la Lande-sur-Drôme, l'offensive se développe en un vaste arc de cercle vers Saint-Germain-d'Elle, Montrabot, Biéville. A Rouxeville, un colonel de parachutistes a tout juste le temps de s'enfuir ainsi qu'à Vidouville, les restes d'une compagnie de Mongols. Devant la violence de l'attaque, l'artillerie allemande de Saint-Amand, Saint-Symphorien et Guilberville replie ses batteries. Submergés par les "Indiens" de Robertson, les parachutistes de Schimpf décrochent, abandonnent Lamberville, Rouxeville, et au nord, Notre-Dame-d'Elle et Saint-Pierre-de-Semilly. Dans cette seule commune, on dénombra 214 cratères de bombes, 15 000 trous d'obus, 12 abris individuels et 5 200 pommiers abattus ! Devant la menace de Gerow, les Allemands évacuent au sud de Saint-Lô la boucle de la Vire, et la 35e D.I. de Baade libère Baudre et Saint-Thomas. Ce n'est que le lendemain que Saint-Jean-des-Baisants, où, dans un ultime effort, les G.I. tentent un dernier assaut contre le cimetière que les parachutistes ont hérissés d'armes automatiques. Quant au clocher du village, accusé d'être un dangereux repère pour l'artillerie U.S., les parachutistes l'ont fait sauter à la dynamite.
Au soir de la prise de Saint-Jean-des-Baisants, les blindés de Collins font une pointe à Camprond, Notre-Dame-de-Cenilly et Le Mesnil-Herman. Mais pendant ce temps, de l'autre côté de la Drôme, devant le succès foudroyant de "Cobra", Montgomery masse ses chars pour attaquer sur Caumont-l'Eventé, et si possible, pousser lui aussi jusqu'à Vire, par Saint-Martin-des-Besaces et la Forêt-l'Evêque."Voici une carte qui situe les lieux des combats...