tagnon a écrit:Bonjour,
A mon tour de m'interroger, mais vraiment: je ne comprends pas bien le sens de ta citation, Carcajou, et encore moins celui des commentaires.
En tous cas, à moins de déclarations flagrantes, j'ai du mal à juger 1 texte, 1 écrit, au travers de 3 lignes de citation. Et ce que je lis ici, seulement ces 3 lignes, me rappelle 1 filigrane semblable dans "La Liste de Schindler": film en noir et blanc, et à une seul reprise, images en couleur du passage d'1 fillette [je crois que c'est elle qui reste seule, dans le ghetto, après son évacuation]... Je l'avais interprété, mais je suis 1 homme du 1er degré, comme le contraste entre le plus noir qui soit, et la vie qui continue au travers de l'innocence - sans doute pré mortem - de l'enfance. N'est-ce pas ici la même inspiration ?
Dites-moi si je me trompe ?
Amicalement,
Alain.
Inspirée par les souvenirs de sa grand-mère, rescapée de l'Holocauste, Catherine Shvets prête voix dans ses nouvelles à des êtres égarés dans la folie de la haine. En contrepoids aux déclarations immondes du Führer placées en exergue, son écriture délicatement lucide explore les chemins de la désolation: l'autodafé des livres d'une synagogue, les rafles de la Gestapo, les adieux sur le quai. Devant ces horreurs, la figure récurrente de la fillette demeure la conscience vivante d'une situation privée de sens. La jeune écrivaine s'attarde à de petits actes miraculeux qui transforment et sauvent des vies: tendre un bol de soupe chaude, un bonbon, une poupée. Car, par-delà les destins brisés, ces quinze récits sont autant d'échappées de lumière.
CATHERINE SHVETS est une jeune auteure de 15 ans, étudiante à l'École Internationale de Montréal. Elle se passionne pour la littérature psychologique, philosophique et sociale. Son premier recueil de nouvelles, Hitler et la fillette, est paru chez Flammarion en février 2010.
En 2007, elle a reçu le nouveau prix Antoinette-Robidoux pour le soutien scolaire qu'elle offre à une jeune élève allophone dans le cadre de l'école du samedi de PROMIS, un organisme d'aide et d'intégration des nouveaux arrivants et des immigrants de Côte-des-Neiges.
Une nouvelliste précoce âgée de quinze ans
C’est sans doute la grande surprise de la rentrée littéraire de 2010, soit la parution de Hitler et la fillette de Catherine Shvets. D’abord parce que lorsqu’elle a écrit ce recueil de nouvelles, l’auteure avait tout juste quinze ans. Elle en a deux de plus maintenant. Pourquoi ce titre ? C’est qu’elle s’est mise dans la peau de sa grand-mère qui lui avait racontée toute l’horreur nazie.
Le résultat est sidérant. Une rare maîtrise d’écriture. Qu’une si jeune femme en arrive à saisir toute l’horreur de la Shoah vue de l’intérieur relève du surnaturel. Proprement saisissant.
Retourner vers LES LIVRES ET LES MAGAZINES DU FORUM
► Les 10 Derniers Posts du jour | Date | Auteur |
---|---|---|
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : Épaves de guerre (1936-1945) | par: dynamo | |
dans: Quiz suite - 7 | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Drame du Cochon noir 24 mai 1940 | par: dynamo | |
dans: Je recherche une histoire sur un membre de la résistance française. | par: FrenchieB011 | |
dans: Moteurs d'aviation soviétiques | par: Marc_91 | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. | par: alfa1965 | |
dans: Wehrmacht 1940 : la Lutwaffe et ses uniformes | par: iffig | |
dans: Les bunkers de Pignerolle | par: Jumbo | |
dans: L'armée d'armistice | par: iffig | |
dans: Uniformes et insignes : Suisse | par: iffig |
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 398 invités