Daniel Laurent a écrit:Audie Murphy a écrit:Et comment se serait nommée une brigade SS canadienne ?
Les KanukSS
(Chef, c'est Audie qui a commence !)
Et voilà comment on pourri un fil
Redevenons sérieux que diable
Prosper
Daniel Laurent a écrit:Audie Murphy a écrit:Et comment se serait nommée une brigade SS canadienne ?
Les KanukSS
(Chef, c'est Audie qui a commence !)
Audie Murphy a écrit:Et comment se serait nommée une brigade SS canadienne ?
Les castors nazis ? La feuille d'érable gammée ? L'orignal SS ?
Audie Murphy a écrit:Et comment se serait nommée une brigade SS canadienne ?
Les castors nazis ? La feuille d'érable gammée ? L'orignal SS ?
L’attitude de la France dans l’affaire du mufti met en lumière quelques caractéristiques de la politique du ministère des Affaires étrangères sur la question d’Eretz Israël après la Seconde Guerre
mondiale.
Sa façon de traiter de cette affaire témoigne avant tout de sa volonté de trouver grâce aux yeux des Arabes et du monde musulman et de sa rivalité avec la Grande-Bretagne dans la région. Le désir de la
France de complaire aux Arabes prit dans cette affaire des proportions étonnantes. La France accorda l’asile au mufti bien que le dirigeant arabe ait été par le passé l’un de ses ennemis jurés et, pendant la
guerre, avait même exprimé l’espoir d’un effondrement total de l’empire français et la libération complète des Arabes d’Afrique du Nord de la domination française. Les Français optèrent pour des considérations de court terme sur le prestige qu’ils gagneraient dans le monde arabe du fait de leur attitude envers le mufti, ignorant le danger qu’il présentait pour leur pouvoir en Afrique du Nord.
Il semble, qu’indépendamment de l’amélioration immédiate de son image de marque du fait de son attitude conciliante envers le mufti, à long terme, la France se soit causé du tort. Son attitude conforta les Arabes dans leur attente d’une politique française nettement en leur faveur dans la question d’Eretz Israël. Elle donna aux Arabes l’impression que la France investirait de grands efforts pour se concilier les Arabes sans réclamer la moindre réciprocité de leur part dans ces relations. Les efforts désespérés de la France pour se concilier les Arabes, frisant la servilité, renforcèrent la tendance des Arabes à considérer la France comme un pays dont le soutien était acquis, sans qu’ils aient à la récompenser pour son amitié.
Dans l’affaire du mufti, la France manifesta une politique cynique, préférant ses intérêts politiques de court terme aux considérations de morale et de droit international. La France, qui venait de se libérer du régime de Vichy, était censée manifester davantage de sensibilité et considérer le mufti comme elle l’avait fait avec les collaborateurs des nazis dans le cadre de « l’épuration ». Le cynisme se manifesta également dans sa politique intérieure, dans la façon dont le Quai d’Orsay déclina toute responsabilité dans la disparition du mufti pour en faire retomber la culpabilité sur le chef de la police, en violation des règles administratives.
La politique française dans la question du mufti fut élaborée du seul point de vue étroit de la Direction Afrique-Levant qui domina également dans la mise en oeuvre de cette politique. Le Quai d’Orsay n’envisagea pas des perspectives plus larges, comme celles qu’évoqua l’ambassadeur aux États-Unis.
Le Quai d’Orsay se montra réceptif aux propositions provocantes du mufti sans vérifier quelles pourraient être leurs conséquences dans toute la région. On peut difficilement éviter de se demander si le
conflit israélo-arabe de 1947-1949 n’aurait pas évolué différemment sans la « contribution » du mufti à l’exacerbation du conflit et sans la « contribution » de la France, qui permit sa disparition de son lieu de détention sans le traduire en justice comme criminel de guerre et collaborateur des nazis.
Dans ses mémoires, le mufti écrivit que les demandes d’extradition ne l’inquiétaient guère parce qu’il savait que le gouvernement français souhaitait le protéger et, selon lui, le général de Gaulle était intervenu en personne pour l’autoriser à se livrer à une activité politique en France
Dès le 10 mai 1945, l’ambassade de France aux États-Unis reçut une lettre adressée à de Gaulle, émanant de Peter Bergson, président du Comité hébraïque pour la libération d’Eretz Israël.
MAE, AL n° 30, ambassade de France aux États-Unis, lettre du président du Comité hébreu, Peter
Bergson, à de Gaulle, 10.5.1945, n° 3050-3052.
Bruno Roy-Henry a écrit:Comprends pas, mon cher Daniel... Tu contestes les faits ?
Bruno Roy-Henry a écrit:Je note que Daniel le conteste. Mais alors, qui a arrêté le mufti et qui l'a réexpédié en Palestine ?
Retourner vers CINEMA - TELEVISION - RADIO
► Les 10 Derniers Posts du jour | Date | Auteur |
---|---|---|
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : Épaves de guerre (1936-1945) | par: iffig | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Quiz suite - 7 | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Polikarpov I-16 : le chasseur de 1941 ... | par: Marc_91 | |
dans: Identification d'un MS-406-C1 | par: Coulommiers | |
dans: Uniformes des Etats baltes : la Lettonie | par: iffig | |
dans: Navire russe Kommuna | par: NIALA | |
dans: Coulommiers | par: coyote | |
dans: Recherche déportation Pologne | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Moteurs d'aviation soviétiques | par: Marc_91 |
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 103 invités