Post Numéro: 18 de Vincent Dupont 22 Juil 2009, 10:17
Bonjour à tous !!
Le chapitre 4 se posant dans la continuité du chapitre 3 que j'ai déjà posté ici, je me suis dis qu'après tout il fallait le mettre aussi...
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Se préparer à la guerre ou la Cavalerie à la fin des années trente.
Nous allons dans ce chapitre, aborder la préparation à la guerre ou la Cavalerie à la fin des années trente. Pourquoi ce titre ? Parce que la Cavalerie, nous l’avons entrevu dans le chapitre précédent, commence à se doter de chars capables de remplir ses missions dans le cadre d’un combat moderne. Dès lors, après cette prise de conscience, et toujours sous l’impulsion des hommes qui ont porté sa motorisation, la Cavalerie va se préparer au combat en révisant sa tactique d’emploi. Alors qu’il intègre le Centre d’Etudes Tactique Interarmes de Versailles, Touzet du Vigier va participer à cet élan, toujours en sa qualité de professeur reconnu à travers les Armes, en tant qu’expert, et contribuer à la rédaction du règlement de la Cavalerie, non sans en avoir testé les missions sur le terrain.
Un enseignement moderne au Centre d’Etudes Tactique Interarmes de Versailles…
Le 5 octobre 1936, le chef d’escadrons Touzet du Vigier est affecté à l’Etat-major Particulier du Centre d’Etudes Interarmes . Ce centre était alors dirigé par le général Millet mais c’est avec le général Daillé qui le remplace en 1937, que le travail de du Vigier va connaître plus d’ampleur. Daillé cumulant son poste avec celui d’adjoint au Général Inspecteur Général des Centres d’Enseignement Militaire Supérieurs et de Directeur adjoint du Collège des Hautes Etudes de Défense Nationale , du Vigier se verra ouvrir les portes de l’enseignement militaire supérieur. Le rôle de ce centre était d’une importance non négligeable, car il participait, à haut niveau, en collaboration avec les Centres d’Etudes Militaire et le Conseil Supérieur de la Guerre, à l’élaboration de la doctrine d’emploi de l’Armée Française, toutes Armes confondues, et en particulier des Règlements d’emploi des Grandes Unités . Son rôle impliquait aussi son concours à l’enseignement militaire supérieur, soit sous la forme de conférences au centre des hautes études militaire (CHEM) par exemple, soit en participant à la préparation et à l’exécution des Manœuvres. Nous verrons donc le rôle et le travail que va accomplir du Vigier sous ces divers aspects en commençant par les conférences qu’il donna durant ses années au CETI.
Avant cela, il est bon de rappeler, comme le rapporte son fils, que « sans doute était-il dans son Arme un des plus désigné, car il était, comme chef d’escadrons, le seul officier de Cavalerie, alors que l’infanterie et l’artillerie étaient, chacune, représentées par un général et trois officiers supérieurs ! » Ses notations sont d’ailleurs là pour confirmer sa valeur exceptionnelle, comme celle laissée par le colonel Evain, commandant le 18ème Dragons : « Le Commandant du Vigier termine en beauté son temps de commandement. Ne négligeant aucun détail, moral ou matériel, dans son groupe d’escadrons, préparant et dirigeant des instructions de cadres animées et fructueuses, traitant en conférences des sujets d’intérêt général ou militaire. […] De tempérament manœuvrier, toujours sous pression pour agir, conçoit et réalise vite. Intelligence et cœur de chef, doit arriver au plus vite dans les plus hauts grades en compensation de retards inexplicables. Camarade dont le départ laisse de vifs regrets. » Ses qualités sont donc reconnues au sein de la Cavalerie par ses pairs, même par les plus hauts gradés comme les généraux Mordacq, Giraud et Flavigny, qui insistent en 1936 sur sa « valeur exceptionnelle » et sur la nécessité de le placer au tableau « dans l’intérêt de l’Arme et de l’Armée. » Du Vigier constitue donc une particularité au sein de ce centre, puisque il est le seul officier représentant la Cavalerie dans ces hautes sphères. De plus il était connu pour être un professeur favorable, comme il l’avait montré à Reims en faisant des conférences interarmes, à des échanges et à une coopération entre les armes au combat.
La première des occupations de du Vigier comme chef de la section Cavalerie fut donc de dispenser des cours et des conférences pour les Ecoles et les Centres d’Etudes, afin de diffuser plus amplement, de faire connaître l’évolution de la Cavalerie, sa mécanisation et son impact tactique, en collaboration avec les autre Armes. Ses carnets nous fournissent d’ailleurs son emploi du temps au jour le jour de 1937 à 1939, ce qui nous permet de connaître très précisément le nombre de conférences qu’il fit et où il les donna. On note ainsi pour l’année 1937 dans un agenda généreusement offert par la firme « Somua », des conférences et cours de Cavalerie à l’Ecole Polytechnique, en janvier et février. Des cours au CHEM sont également prévus en février et mars, ainsi que le voyage du CHEM en juillet. Du 1er au 20 mars, du Vigier note que se déroule le Cours tactique des colonels d’artillerie. Le 10 mars, il dispense un cours de Cavalerie probablement au CETI et le lendemain, c’est un « amphi » sur les Divisions Légères Mécaniques qui l’attend à l’Ecole Supérieure de Guerre. En avril est programmé un séjour au camp du Valdahon où du Vigier ira souvent réaliser ses manœuvres à petite échelle sur lesquelles nous reviendrons plus en détail. Du 29 avril eu 29 mai, il a la charge du cycle d’information des colonels. Puis, durant le mois de mai, son cours à l’ESG porte sur les destructions. Dès juin commence la belle saison et les manœuvres peuvent reprendre. Il commence par celles du Valdahon où il se rend le 6 juin pour le cours des commandants, le stage d’instruction tactique qu’il leur prodigue ensuite dure jusqu’au 3 juillet. Il en note les détails sommairement : « 10 juin : chars : mission, débouché, protection » Le 5 juillet, le stage des commandants se poursuit à Versailles, ce jusqu’au 10 juillet. Il semble qu’il assure particulièrement un véritable suivi pour ce type de cours à deux niveaux, théorique et pratique, dans le cadre du CETI, ce qu’il ne fait pas pour toutes ses conférences. Durant le mois de juillet et août il rencontre beaucoup le général Daille et assiste à de nombreuses réunions au CETI dont il fait partie de l’état-major rappelons-le. Enfin on peut relever que le 9 juillet, il note : « Matériel Cavalerie à Satory ». Du Vigier voulait en effet montrer concrètement ce qu’il exposait dans ses cours, et outre les manœuvres, il présentait, comme au camp de Satory tout proche, différents modèles d’automitrailleuses, de chars, de véhicules blindés ou pas, à ses auditeurs venant des autres armes. A l’issue de sa première année, du Vigier a réussi à conquérir son supérieur, le général Daillé, comme tous ses précédents supérieurs : « […] le Commandant du Vigier s’est imposé à tous par ses brillantes qualités de conférencier, d’instructeur sur le terrain et les sentiments élevés qui l’animent. Esprit clair, méthodique, apte à saisir rapidement les ensembles, doué d’un tact et d’une distinction portés à un rare degré, il s’affirme comme un des plus remarquables officiers supérieurs qu’il m’a été donné de rencontrer. Est l’honneur de son arme. Il doit être inscrit au tableau pour Lt-colonel et mérite d’être l’objet d’un choix hors-[tour]. Candidat d’une valeur exceptionnelle. »
Enfin trois lettres datées de 1937 nous informent sur l’importance qu’a pris du Vigier au sein de la cavalerie tout comme au sein de l’armée lorsqu’il est au CETI. Elles montrent aussi le degré d’appréciation de ses chefs. La première de ces lettres est datée de juin 1937 et provient du colonel Evain, précédent chef de du Vigier à Reims, qui commence sa lettre par « Mon cher ami, j’ai été navré que nous ne soyez pas au tableau ». Du Vigier n’avait pas été en effet, inscrit au tableau d’avancement, il ne sera Lt-Col que l’année suivante. Evain poursuit en disant qu’il le savait et explique les démarches qu’il à tenté d’accomplir pour l’inscrire au tableau : « Au début de décembre, j’avais été voir Robert Altmayer […] les limites qui lui étaient fixées ne lui permettaient pas de descendre jusqu’à vous. Il m’a dit : « pour mettre du Vigier il faut en rayer un – lequel ? Et il m’a récité les services et l’ancienneté des candidats. Je lui ai dit que c’était de l’arithmétique et pas du commandement – qu’un type entré à Cyr plus jeune que vous était peut-être abruti maintenant tandis que votre fougue et votre lucidité allaient croissant. – on observe encore ici l’admiration de ses supérieurs pour les qualités de du Vigier – Qu’on ne vous avait pas payé justement et qu’il fallait réparer. […] J’ai espoir que vous rattraperez cela dans les échelons suivants où l’arithmétique joue moins. Au lieu de 4 ou 5 ans vous resterez 2 ans Lt-Col […] et vous serez Gal de brigade à 55 ans et Gal Cdt la 8ème DLM à 57. » Cette lettre montre donc bien le dévouement qu’avait les supérieurs de du Vigier pour lui, motivés par une amitié certaine et par sa sympathie à l’égard de tous. La constante, dans ses notations, et également à travers une lettre privée comme celle que nous venons de découvrir, est donc bien l’incompréhension face au retard de son avancement.
La seconde lettre provient du général Petiet en juin 1937. Dans cette lettre, alors que du Vigier est au CETI de Versailles, il lui propose de devenir le Directeur de Etudes de l’Ecole de Cavalerie de Saumur, ce qui pourrait constituer une étape dans sa carrière. Ce poste offre alors un rôle de premier plan pour diriger la formation tactique de la cavalerie, à travers la direction des officiers du Cadre Noir, des différentes divisions d’instruction dont le cours des lieutenants d’instruction. Mais laissons cette lettre nous expliquer la situation. Tout d’abord, le général Petiet reconnaît que Du Vigier à « un rôle capital à jouer vis-à-vis des autres armes. » à Versailles. C’est pour cela qu’il lui écrit, la cavalerie aurait besoin de lui à Saumur mais également à Versailles comme il lui dit si bien : « Il faudrait beaucoup mieux pouvoir vous laisser à Versailles et mettre « votre équivalent » à Saumur. Malheureusement j’estime que celui-ci reste à trouver ». Petiet essaye néanmoins de le convaincre en lui « vendant » le poste : « A la direction des études, vous ne connaîtrez pas de « frictions ». Je crois bien pouvoir vous assurer que ce phénomène a pratiquement disparu de la Maison. Vous y disposerez d’un personnel, fruit d’une sélection […]. Tous ne sont – ou ne seront – pas des as, mais c’est très supérieur à ce qu’on trouve ailleurs. […] je vous confirme que vous n’aurez, de toute façon, aucun acte de candidature à faire… c’est moi qui traiterai la question avec le général Bineau. » Il sait combien du Vigier à dû se battre pour imposer ses vues, en particulier à la « Maison » où, durant son passage, le général de la Laurencie, pur équitant, n’avait encouragé que des expériences comprenant des unités mixtes. Petiet explique enfin sa motivation, tout à l’honneur de du Vigier : « En m’occupant à l’avance d’une question qui « jouera » à un tournant où je ne serai peut-être plus à l’Ecole, c’est surtout à mon arme que je pense. En plaçant à ce poste, capital pour elle, un officier qui jouit de l’estime unanime, on résout pour plusieurs années, de la seule manière qui soit véritablement excellente, un problème difficile ».
Enfin la troisième et dernière lettre nous a surpris car elle aurait pu changer radicalement le cours de la carrière de du Vigier et en vérité l’intérêt même de cette étude. Et c’est pour cela que nous avons jugé bon de la présenter. Touzet du Vigier reçut en effet une lettre du 2ème bureau de l’Etat-major de l’armée, durant l’été 1937. Cette lettre indiquait que l’on recherchait « un capitaine ou un commandant breveté de Cavalerie pour être détaché comme instructeur de Cavalerie de la Mission Militaire Française au Brésil. » Voilà qui aurait pu beaucoup changer le cours de sa carrière…
Reprenons maintenant le suivi de ses années au CETI. Son agenda pour l’année 1938 est encore plus précis que le précédent, du Vigier y ayant récapitulé l’ensemble de son planning au début de son carnet ainsi qu’à l’intérieur, avec les thèmes des cours. Tout d’abord, c’est la Gendarmerie qui fait l’objet d’un cours du 31 janvier au 6 février. Puis le Cycle des colonels à Versailles prend le relais du 7 mars au 2 avril. Du Vigier a d’ailleurs noté les thèmes de certains cours pour ce cycle, comme l’étude de la Cavalerie allemande, les guerres récentes, les carburants ou encore les armées belges et hollandaises. Du 30 mai au 20 juin il est à Saumur, puis du 1er au 25 juin, il assiste aux expérimentations et manœuvres de la 1ère Division Légère Mécanique à Mourmelon. Il reprend également les manœuvres au Valdahon du 30 mai au 20 juin puis à Mourmelon du 22 août au 1er septembre. Il revient à Versailles à la mi-septembre et présente les chars comme il l’a déjà fait l’année précédente, dans la deuxième moitié de novembre. Septembre-octobre-novembre étant enfin des mois consacrés au CHEM.
Rappelons qu’il continue de donner des conférences à Polytechnique et à l’Ecole de Guerre durant ce temps. Une fois d’ailleurs, comme le rapporte son fils, du Vigier sut capter l’attention des polytechniciens, en 1938, alors qu’il donnait un cours sur la Cavalerie motorisée, il réalisa, alors qu’il allait tomber à la renverse, « un saut périlleux en arrière avec bottes et éperons » . « Le fait qu’il était bien retombé sur ses pieds et qu’il enchaîna, comme si de rien n’était, sur le rôle formateur qu’il reconnaissait toujours au cheval, d’apprendre à son cavalier à savoir tomber et à remonter aussitôt sur sa monture » , fit qu’il su transmettre sa pensée à ses auditeurs sur la Cavalerie. Il leur fit comprendre que la Cavalerie devait conserver le cheval comme « modèle et comme éducateur » faute de pouvoir le conserver comme moyen d’action. Il leur exposa que le cheval, qu’il aimait toujours profondément – n’oublions pas que c’est un cavalier monté à l’origine – reste et restera le seul moyen de transport véritablement « tout terrain » ce qui peut surprendre à première vue. Faisant l’apologie des thèmes qui l’avaient rendu célèbre par sa Reconnaissance de 1914, il leur démontra l’importance que conservait le cheval, même si son cours n’en avait pas fait mention depuis le début. Il développa la complémentarité qui existe entre le cavalier et le cheval, ce dernier possédant l’instinct permettant de prévenir un danger proche ainsi qu’un dévouement à toute épreuve. Il démontra enfin que le cheval est un éducateur et que par sa longue pratique, le cavalier apprend à le soigner, « pour mettre un cheval au mieux de sa condition et pour l’y maintenir ». Ce cheminement, nous l’avons déjà vu à l’œuvre à Reims quand du Vigier fit comprendre à ses hommes qu’ils devaient considérer leurs engins comme leurs chevaux. La suite de ce cours allait dans ce sens bien sûr, agrémentant même d’un exemple le passage pour ainsi dire naturel et instinctif qui s’était fait entre le cheval et le char : il leur raconta qu’après les manœuvres de 1932, le général Maurin avait constaté avec satisfaction « que le matériel automobile avait subi très peu de dégradations. » . Il expliqua donc à ses auditeurs que cela était tout à fait normal, même pour conducteurs novices, car les cavaliers « savaient, d’expérience immémoriale, qu’arrivés à l’étape, ils devaient des soins à leurs moyens de manœuvre avant de penser à leur propre repos. La technique avait changé d’objet, non de méthode. Quant aux facultés d’ordre plus élevé : audace, sang-froid, prévision, etc. que nous avons vues si nécessaires au chef de Cavalerie, qui les développe davantage que le cheval ? Un parcours sur des obstacles un peu sévères oblige à prendre une série de décisions rapides en période de crise et à placer des gestes au moment précis où ils sont nécessaires, quelles que puissent être les difficultés du moment. Le travail de manège, par la finesse, le tact et la correction qu’il comporte, rend en outre habituelle une certaine élégance de forme et de tenue qui est de tradition dans l’Arme et qui doit s’y conserver. » Ce passage bien qu’un peu long pourrait d’ailleurs être cité pour la façon dont du Vigier pensa toute sa vie, en cavalier. Lui-même avait fait cette transition, du cheval au moteur. Malgré tout, cela n’avait rien changé à la Cavalerie qui dans son essence, restait la même…
Pour finir, sa deuxième année au Centre d’Etudes Tactique lui octroie de nouveau les éloges de son supérieur : « Inscrit au tableau, le Commandant du Vigier a gagné encore, si possible, en autorité et en maîtrise. Sa notoriété comme professeur et chef de Cavalerie dépasse le Centre Interarmes et lui a valu le choix flatteur de collaborer efficacement à la rédaction des règlements de l’arme et de participer à tous les exercices des grandes unités de Cavalerie – sur lesquels nous reviendrons –. Cet officier supérieur mérite d’arriver rapidement à des commandements dignes de sa valeur professionnelle et morale et de bénéficier de mesures exceptionnelles qui seules, lui permettront d’accéder aux plus hauts échelons de la hiérarchie. »
Reprenons l’agenda de du Vigier pour sa dernière année au CETI, l’année 1939, où il poursuit ses cours avec les mêmes habitudes que les années précédentes. Il travaille à l’ESG durant l’été puis reprend ses cours au CETI du 20 février au 20 mars, par le cycle des Colonels. Durant deux mois, de juin à juillet, il est au camp du Valdahon pour suivre les manœuvres. Puis il retourne à Versailles pour dispenser ses cours d’instruction générale sur la Cavalerie, ce qu’il fait très régulièrement depuis deux ans. Il participe toujours aux conférences du CHEM d’octobre à décembre ainsi qu’à l’Ecole de Guerre, tout en poursuivant son enseignement à Versailles. Enfin la traditionnelle présentation du matériel qui lui est chère a lieu au camp des Loges le 7 juillet. Le 1er septembre, alors qu’il se prépare à partir pour les traditionnelles manœuvres, la France déclare la guerre à l’Allemagne. Du Vigier rejoindra sa nouvelle affectation : chef du 3ème bureau du Corps de Cavalerie, lui qui avait dirigé un cours au CETI pour les officiers de 3ème bureau d’Armée, était le mieux placé pour ce poste, où il prépara de nouveau le déroulement de manœuvres qui furent bien réelles cependant… Pour sa dernière année, le général Daille termine ses éloges pour son chef de la section cavalerie en mettant en avant la « largueur de vue » de du Vigier, la « justesse de ses décisions », affirmant qu’il a acquis une fois de plus « une autorité accrue et reconnue par tous ses auditeurs. […] son sens profond des possibilités de la Cavalerie moderne, son jugement équilibré […] constituent un ensemble de qualités qui rendent cet officier supérieur digne d’accéder aux plus hauts emplois dans son arme. »
Vincent
"L'ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la connaissance du présent ; elle compromet, dans le présent, l'action même."
Marc Bloch
Fusillé par l'occupant le 16 juin 1944