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Benoit XVI réhabilite Pie XII

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(lieu, bataille, matériel) cette rubrique est à votre disposition.
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Nouveau message Post Numéro: 41  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 07 Oct 2008, 20:08

Après relecture du livre, je me rends compte que mes connaissances sur la WW2 étaient minimes à l'époque et que je n'avais pas lu le livre avec les mêmes yeux que ceux d'aujourd'hui. Cette biographie de la nonne la plus influente de l'histoire du Vatican tend plutôt à démontrer, selon les témoignages de celle-ci, la bonne volonté de Pie XII qu'elle aimait profondément de toute son âme.

On y apprend malgré tout que l'archevêque Eugenio Pacelli aurait subi une attaque à main armée de la part de la part d'un groupe de bolchéviques pendant la période trouble de 1919 en Allemagne. On leur aurait ordonné de se saisir de la nonciature à Munich. D'après l'auteur, Pacelli, qui avait tenu tête aux communistes, aurait quand même refusé d'appuyer politiquement Erich Ludendorff à la suite de ces incidents, évoquant la neutralité de l'Église dans ce domaine. Là où ça se complique, c'est lorsqu'un caporal moustachu se serait présenté à la demeure de Pacelli avec une lettre de référence de ce même Ludendorff vantant ses mérites de soldat ayant servi sous ses ordres. Après s'être présenté, Adolf Hitler expliqua sa mission au futur pape. Pacelli lui répondit: «Munich a été bonne avec moi, et l'Allemagne aussi. Je prie Dieu Tout-Puissant pour que ce pays demeure un pays saint, entre les mains de Notre Seigneur, et libéré du communisme.» Soeur Pascalina expliqua cette réaction par la peur viscérale d'Eugenio Pacelli face à la menace que faisait peser le "communisme athée" et son but avoué d'anéantir le catholicisme. C'est d'ailleurs pourquoi, selon elle, l'archevêque aurait remis une importante somme d'argent à Hitler pour l'aider dans sa lutte contre ce péril grandissant. Malgré la neutralité de l'Église en politique, Eugenio Pacelli désirait la destruction complète de cette «nouvelle menace insidieuse pesant sur la liberté du monde et sur l'amour fraternel.» «Allez, écrasez les oeuvres du diable, dit le prélat à Hitler. Aidez à répandre l'amour de Dieu Tout-Puissant.»

Donc ce même Pacelli qui deviendra pape quelques années plus tard n'a pas hésité à financer le NSDAP pour l'aider dans sa lutte contre le bolchévisme. Je veux bien essayer de comprendre le contexte, mais il ne demeure pas moins qu'un certain malaise s'installe quand nous lisons pareilles affirmations.

Je reviendrai avec d'autres extraits si l'intérêt se manifeste.

Source: La Popessa, Paul L. Murphy et René Arlington, Editions Lieu commun.


 

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Nouveau message Post Numéro: 42  Nouveau message de Francis Deleu  Nouveau message 07 Oct 2008, 21:21

Une nouvelle pièce au dossier

Bonsoir,

Il y a quelques jours, Bruno Roy-Henry proposait un lien vers le journal de "La Libre Belgique" qui publiait un entretien avec Dirk Verhofstadt, auteur du livre, "Pius XII en de vernietiging der Joden", particulièrement sévère sur l'attitude du pape pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme il fallait s'y attendre, l'ouvrage a suscité de nombreuses réactions.
"La Libre Belgique" de ce jour ajoute une nouvelle pièce au dossier en publiant un article de l'historien suisse, Philippe Chenaux, professeur d'histoire de l'Eglise moderne et contemporaine à l'Université pontificale du Latran.
Titre de l'article : Pie XII face à la Shoah : http://www.lalibre.be/debats/opinions/a ... shoah.html

Cordialement,
Francis.


 

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Nouveau message Post Numéro: 43  Nouveau message de Igor  Nouveau message 07 Oct 2008, 21:54

Merci à Audie et Francis pour ces précieuses informations.

J'ignorais totalement que le futur Pie XII avait rencontré Hitler au début des années 20. Son soutien financier ne joue évidemment pas en sa faveur. Toutefois, Pacelli a-t-il eu l'occasion ensuite de lire Mein Kampf ?


 

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Nouveau message Post Numéro: 44  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 07 Oct 2008, 23:10

Je n'ai aucune information là-dessus, Igor, mais l'intérêt porté à ce post me convainc d'apporter d'autres infos dès que j'en ai le temps.


 

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Re: Benoit XVI réhabilite Pie XII

Nouveau message Post Numéro: 45  Nouveau message de Igor  Nouveau message 20 Oct 2008, 20:38

A lire l'avis de Giovanni Miccoli, historien italien qui a consacré un ouvrage à Pie XII:

G. Miccoli« Ce qui fait question, c’est sa prise de parole publique »


Pour cet historien italien, il faut replacer l’action du pape durant la Seconde Guerre mondiale dans le contexte de l’Église de l’époque

Entretien avec Giovanni Miccoli, historien (1)

La Croix : Un certain nombre de documents sur l’attitude de Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale ont été publiés récemment. Doit-on reconsidérer l’analyse historique sur Pie XII ?
Giovanni Miccoli : Du côté du Vatican, les documents sont connus depuis déjà longtemps. On a ouvert toutes les archives de l’ensemble du pontificat de Pie XI, dont le cardinal Pacelli (NDLR : devenu pape en 1939 sous le nom de Pie XII) était le secrétaire d’État. De même, ont été publiés en deux volumes l’inventaire et une sélection des documents du « Bureau d’information vaticane », mis en place par Pie XII pour les prisonniers, les disparus, les déportés : ils donnent de très précieux renseignements sur l’action charitable du Saint-Siège pendant la période 1939-1947.

Surtout, il y a déjà quarante ans, le Saint-Siège a publié, à la demande de Paul VI, douze volumes de documents de ses archives sur son action diplomatique durant la guerre, œuvre d’une équipe de jésuites historiens qui présente avec honnêteté une riche sélection de pièces. Côté Allemagne, un travail considérable a été fait par les évêques allemands sur les relations entre l’Église et le Troisième Reich, presque quarante volumes comportant toutes les lettres adressées par les évêques allemands au Saint-Siège. On a ainsi cette lettre de l’archevêque de Fribourg, Mgr Conrad Gröber, à Pie XII, le 14 juin 1942, qui, après les nouvelles des actions des Einsatzgruppen, l’alerte sur la volonté du régime nazi de détruire le judaïsme, pas seulement la religion, mais aussi ses membres. Dans les principales lignes, la documentation est connue : il suffit de lire.

On a cependant de plus en plus de témoignages du fait que Pie XII a aidé et sauvé des juifs…
Ce n’est pas nouveau en soi. On sait depuis longtemps que le pape Pacelli a protégé des juifs, et a incité, au moins indirectement, les couvents de Rome à le faire. Le 3 décembre 1943, en effet, L’Osservatore Romano publie un article très clair, après les lois antijuives des fascistes de Salò, et demande aux catholiques la miséricorde pour les juifs. C’était une invitation explicite aux couvents de les protéger. Ce qui fait question à propos de Pie XII, c’est sa prise de parole publique : pourquoi n’est-il intervenu qu’à deux reprises publiquement en faisant seulement allusion à l’entreprise exterminatrice du Troisième Reich à Noël 1942, et ensuite en juin 1943, alors qu’on sait qu’il a reçu de nombreuses demandes en faveur d’une intervention plus forte ?

Justement, comment expliquer cette prudence ?
Il faut remettre cette question dans le contexte de l’époque, la guerre, et de l’Église. Pie XII a explicitement dit que c’était d’abord aux évêques sur place d’évaluer s’il fallait ou non parler en public. Or, si les évêques allemands ont été prompts à dénoncer l’extermination des personnes handicapées, ils l’ont été beaucoup moins pour le peuple juif. Au silence de l’Église allemande fait donc écho le silence du pape, et de ce point de vue il faut aussi ajouter que l’Église tout entière était encore partiellement prisonnière d’un antijudaïsme chrétien. De plus, pendant très longtemps, le pape a hésité à intervenir dans ce qu’il estimait être une affaire interne au pays. Il souhaitait aussi préserver les catholiques allemands, de façon à ce qu’ils ne soient pas considérés comme des ennemis de l’État allemand, et ce problème deviendra central pendant la guerre et face à la persécution religieuse.

Pourquoi cependant n’a-t-il jamais pris ses distances avec l’État allemand ?
Il faut être clair : Pie XII n’avait aucune sympathie pour Hitler, et le régime nazi. Il était très lucide, et a fortement soutenu les opposants allemands au régime nazi auprès de la Grande-Bretagne, en 1939-1940. Le jugement de John Cornwell (2), qui fait de Pie XII « le pape d’Hitler », est une énorme bêtise. Aujourd’hui, alors que l’on connaît bien tout le mécanisme qui a abouti à la Shoah, on veut examiner toute l’action de Pie XII à travers son attitude face à la Shoah, soit pour le condamner, soit pour le réhabiliter.

Or l’objectivité historique oblige à dire que la question juive n’était pas au sommet de l’horizon de la pensée de Pie XII pendant la guerre : elle occupait une place marginale dans ses préoccupations. Son problème était ailleurs, dans la guerre que se livraient les deux camps qui faisaient partie d’une même civilisation chrétienne. Jusqu’au bout, Pie XII a cherché à faire le médiateur pour obtenir la paix, en préservant sa neutralité comme Benoît XV durant la Première Guerre mondiale.

De plus, le plus grand danger pour lui était celui de la Russie communiste. Aussi a-t-il toujours ménagé l’Allemagne : lorsqu’elle envahit la Pologne, il ne la condamne pas (il n’aura pas ces précautions lorsque la Russie envahit la Finlande.) Même après la grande rafle de Rome en 1943, Pie XII ne rompt pas les relations avec le Troisième Reich.


http://www.la-croix.com/article/index.j ... &rubId=786


 

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Re: Benoit XVI réhabilite Pie XII

Nouveau message Post Numéro: 46  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 20 Oct 2008, 21:36

J'arriverai bientôt avec d'autres précisions Igor et elles ne vont pas à l'encontre de ce que tu as posté.


 

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Re: Benoit XVI réhabilite Pie XII

Nouveau message Post Numéro: 47  Nouveau message de cgiguere  Nouveau message 21 Oct 2008, 00:26

Le Vatican clôt la polémique, Pie XII ne sera pas béatifié

C’est une décision de taille et à laquelle on ne s’attendait pas tant sa détermination semblait aussi inflexible que sa foi. Le pape Benoît XVI a finalement décidé qu’il ne béatifiera pas Pie XII. Il souhaite en effet conserver « de bons rapports avec les juifs ». L’occasion de revenir sur la polémique suscité par le ‘pape de la Seconde Guerre Mondiale’.

Nouvelle sur Guysen News International


 

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Re: Benoit XVI réhabilite Pie XII

Nouveau message Post Numéro: 48  Nouveau message de Bruno Roy-Henry  Nouveau message 21 Oct 2008, 11:17

On peut quand même se demander en quoi cela concerne-t-il les Juifs ? :shock:

La béatification n'a de sens et de valeur que pour les catholiques convaincus. A mon avis, cela ne touche aucunement les non-chrétiens. Quel intérêt pour un athée que Jeanne d'Arc soit sainte ou non ? Il n'est pas concerné, n'étant pas dans le giron de l'Eglise.

Personnellement, comme je suis plutôt en délicatesse avec l'Eglise, :D je ne me vois pas me mêler de ses décisions internes.

J'en viens d'ailleurs au titre de cet article: Pie XII réhabilité !!! Ah bon... Il avait été condamné ? Diantre, et par quel tribunal ??? :roll:

Sachons raison garder !


 

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Re: Benoit XVI réhabilite Pie XII

Nouveau message Post Numéro: 49  Nouveau message de Baugnez44  Nouveau message 21 Oct 2008, 12:45

cgiguere a écrit:Le Vatican clôt la polémique, Pie XII ne sera pas béatifié

C’est une décision de taille et à laquelle on ne s’attendait pas tant sa détermination semblait aussi inflexible que sa foi. Le pape Benoît XVI a finalement décidé qu’il ne béatifiera pas Pie XII. Il souhaite en effet conserver « de bons rapports avec les juifs ». L’occasion de revenir sur la polémique suscité par le ‘pape de la Seconde Guerre Mondiale’.

Nouvelle sur Guysen News International


J'aurais pensé qu'une procédure en béatification répondait à des critères purement religieux et, par conséquent, que des interférences "politiques" n'entraient pas en ligne de compte dans pareil cas.

Sous cette forme, la renonciation à cette procédure n'est pas satisfaisante à mon avis, car elle revient à en imputer la cause aux Juifs. Le pape aurait été mieux inspiré d'invoquer une autre raison.


 

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Re: Benoit XVI réhabilite Pie XII

Nouveau message Post Numéro: 50  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 24 Oct 2008, 01:55

Voici donc Igor ce que j'ai pondu suite à la lecture du livre La Popessa:

J'ignore toujours si Pie XII avait eu l'occasion de lire le Mein Kampf, mais une chose dont je suis certain, c'est qu'il avait été mis au courant des crimes allemands contre les Juifs, qu'il ne cachait pas sa germanophilie, et qu'il détestait le communisme comme la peste.

Germanophilie:

Pacelli était un brillant diplomate et son amour du peuple allemand le conduisit en 1925 à la nonciature de Berlin où le Vatican le muta. Il avait pour mission de tenter des rapprochements avec le gouvernement afin d'y améliorer la position de l'Église.

Anti-communisme:

C'est probablement son anti-communisme (partagé par Benito Mussolini) qui acheva de le convaincre de participer aux négociations avec le Duce afin de signer un traité (traité de Latran) qui conviendrait à chacune des parties. D'un côté, Mussolini avait tout à gagner en se rapprochant de l'Église à cause du catholicisme très répandu chez le peuple italien; de l'autre, le Vatican (dont les coffres étaient presques vides) avait désespérément besoin d'argent (même l'argent fasciste) et recherchait la paix avec le nouveau gouvernement en place. «Il était clair que, dans son acharnement à éviter une banqueroute, le Vatican avait vendu son honneur à Mussolini pour 92,1 millions de dollars. L'Église avait affirmé que cet argent venait en dédommagements de terrains saisis par l'État. En un sens, cette version n'était pas inadéquate, mais le Vatican omettait de révéler qu'il avait accordé au gouvernement fasciste de Mussolini un droit de regard sur l'Église.»

Comment expliquer également, autrement que par l'anti-communisme d'Eugenio Pacelli, la révélation de soeur Pascalina selon laquelle, le Saint-Père et elle-même auraient récité des neuvaines dès qu'ils eurent connaissance de Barbarossa et qu'ils prièrent Dieu pour la complète victoire de l'Allemagne sur la Russie ? Pacelli était persuadé que sans Hitler et Mussolini, l'Europe tomberait aux mains du communisme et ce serait la fin du Vatican et de l'Église catholique.

Au courant des crimes nazis:

Témoignage de la nonne (fin 1970-début 1980):

«Presque chaque jour pendant toutes les années de la guerre, le Saint-Père, comme guide spirituel de plus de trois cent cinquante millions de catholiques, recevait des informations confidentielles. C'était souvent quelque nouvelle atroce ou statistique affreuse, disait-elle, étouffée par l'émotion. Je n'oublierai jamais l'instant où l'on apprit à Sa Sainteté qu'en Pologne 2647 prêtres avaient été enfermés dans des camps de concentration et gazés ou fusillés. Si terrible que cela paraisse, les révélations étaient parfois encore beaucoup plus abominables.»

Le Souverain Pontife était bouleversé de savoir que de plus en plus de catholiques le condamnaient pour son manque de solidarité envers le peuple juif:

«Ce Saint-Père va peut-être entrer dans l'histoire comme un antisémite... Le Saint-Siège doit aider le peuple juif dans toute la mesure de ses capacités. Mais chaque chose que nous faisons doit être faite avec grande prudence. Sinon, l'Église et les Juifs eux-mêmes encoureront des représailles encore plus dures. Mieux vaut que le monde pense que Pie XII est antisémite plutôt que le Saint-Siège fasse étalage de son courage et de sa vertu, et que les nazis fassent encore plus de victimes.»

À l'été de 1942, soeur Pascalina tenta de convaincre Pie XII de dénoncer les persécutions nazies contre le peuple juif comme en fait foi ce dialogue entre elle et le Saint-Père:

« - Votre Sainteté, le monde ne croit pas aux atrocités nazies.Il vous incombe, Très Saint-Père, de les révéler. Les peuples, et le peuple allemand, en seront dès lors convaincus et s'élèveront dans toute leur indignation.

- Roosevelt et les Anglais ont déjà parlé de ces prétendus crimes de guerre. Leurs déclarations n'ont pratiquement servi à rien, lui répondit-il.

- Mais le peuple allemand ne croit pas ce que peuvent raconter les dirigeants alliés, avec les intérêts qu'ils ont dans la partie.

- Mais notre propre clergé lui-même, en Allemagne, n'a pas de preuve réelle, juste des on-dit, sur la réalité de ces prétendues exterminations, rétorqua Pie XII.

- Se pourrait-il que le clergé, comme tout le monde, refuse de croire à la barbarie d'hommes civilisés ?

- Vous pensez que Roosevelt dit la vérité ? Que l'on peut faire confiance au président américain ? commenta Pie XII d'un air plus que sceptique.»

Elle conseilla alors au Pape d'exiger la vérité de la part de Roosevelt. Si les faits s'avéraient exacts, elle demandait à Pacelli de dénoncer les crimes par la rédaction d'une encyclique. L'archevêque Spellman reçut l'assurance du président américain de l'absolue réalité de ces crimes et la transmit au Saint-Père. Celui-ci, en colère, fit convoquer l'ambassadeur du Reich au Vatican, Diego von Bergen. À propos du nazisme, Pie XII s'exprima ainsi: «Si les Allemands l'emportent, cela signifiera le commencement de la plus grande période de persécution qu'ait jamais connue le christianisme.» Le diplomate nazi rétorqua: «Je transmettrai votre sentiment, mon cher Saint-Père, au Führer. Ne soyez pas autrement surpris si les relations entre le Troisième Reich et la papauté sont rompues.» Ce à quoi Eugenio Pacelli répondit sans tarder: «Dans une telle éventualité, il ne saurait y avoir qu'une seule issue: la chute de votre régime !» S'ensuivit un refroidissement des relations entre les deux États, mais le chef de l'Église catholique romaine continua de garder par devers lui l'horrible vérité et de la taire au monde.

Ce résumé ne comporte aucun jugement de ma part, seulement les souvenirs d'une vieille religieuse au service d'Eugenio Pacelli mieux connu sous le nom de Pie XII.


 

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