wespe a écrit:Il en sait peut-être plus qu'il en dit
Lorsque ils ont incinérés le corps d'Hitler, il n'a pas osé aller voir car il s'y trouvait des hommes de la gestapo ou autres, ce qui me surprends car comme garde du corps et l'ayant servi jusque à la fin, il n'avait rien à craindre.
Justement ! Il dit même qu'il craignait que la Gestapo ne le fît arrêter en croyant qu'il avait trempé dans la mort de Hitler ! Bourcier n'aurait pas dû laisser passer une incongruité pareille.
Dans le nouveau livre, en revanche, il dit qu'il craignait que Müller, le chef de la Gestapo, ne fît liquider tous les survivants du bunker, ce qui est à la fois plus crédible et moins "politiquement correct". Je déteste d'ailleurs cette expression mais là je n'en trouve pas d'autre. Je veux dire que dans le livre français il nous la joue "technicien apolitique", qui servait consciencieusement ce pouvoir comme il en aurait servi un autre -le mode de défense archi-répandu des Allemands nazis ou collabos d'iceux. Or s'il croyait la Gestapo aussi dangereuse, c'est bien la preuve qu'il savait servir des criminels.