Post Numéro: 5 de dynamo 05 Fév 2008, 15:48
X20 a écrit:Comme dit plus haut et à condition de disposer de temps, il n'est nul besoin d'employer la violence pour tout apprendre d'un prisonnier lamba.
Effectivement des personnels correctement formés peuvent apprendre beaucoup d’un prisonnier lambda sans avoir recours à la brutalité physique ou morale.
La simple observation de l’équipement ou de la tenue du prisonnier peut révéler certaines choses. (par exemple, s’il était équipé d’appareils de vision nocturne et d’un silencieux sur son arme ou dans ses poches, vous pouvez renforcer vos dispositifs, alerter les sonnettes, amplifier la surveillance nocturne.)
L’anodine conversation avec le prisonnier est bien souvent instructive.
(Toujours par exemple, si le prisonnier affirme qu’il était affecté au transport de munitions et si vous n’aviez pas détecté de dépôts dans le secteur en question : méfiance ! une opération se prépare surement dans le secteur)
Un interrogatoire mené de façon perspicace doit déterminer la valeur du prisonnier, celui-ci doit être confié à un officier spécialisé qui saura parfaitement interpréter la valeur du contenu.
Grace à cela les cellules de renseignements sont capables de
Recenser les unités ennemies,
Renseigner les cartes,
Etablir des fiches signalétiques de officiers adverses,
Inventorier les matériels adverses,
Actualiser les positions et installations ennemies.
Ect, ect…..
A l’heure actuelle, les grands états utilisent des techniques de renseignements technologiquement avancées (et encore, on ne sait pas tout, mais les grandes oreilles écoutent et savent tout sur nous)
Sur les théâtres d’opérations actuels les autorités utilisent des unités spécialisées dans l’acquisition et la transmission d’informations sensibles.
Je pense qu’en ce moment au Tchad des équipes de recherche sont présentes et informent le dispositif Français à l’aide de vacations de liaison-renseignement.
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