Bonjour,
Judex a écrit:Quant à l'antibolchevisme hitlerien je le pense sincére ! D'ailleurs aux premières heures du nazisme l'ennemi était bien le "rouge"
C'est la ou nous divergeons un peu.
Dans "Mein Kampf", Hitler explique sa politique a l'Est, chapitre 14 du Tome 2 de l'edition de 1926.
J'en cites un paragraphe :
Aussi, nous autres nationaux-socialistes, biffons-nous délibérément l'orientation de la politique extérieure d'avant guerre. Nous commençons là où l'on avait fini il y a six cents ans. Nous arrêtons l'éternelle marche des Germains vers le sud et vers l'ouest de l'Europe, et nous jetons nos regards sur l'Est.
Nous mettons terme à la politique coloniale et commerciale d'avant guerre et nous inaugurons la politique territoriale de l'avenir.
Mais si nous parlons aujourd'hui de nouvelles terres en Europe, nous ne saurions penser d'abord qu'à la Russie et aux pays limitrophes qui en dépendent.
Le destin même semble vouloir nous le montrer du doigt : en livrant la Russie au bolchévisme, il a ravi au peuple russe cette couche d'intellectuels, qui fonda et assuma jusqu'à ce jour son existence comme Etat.
Car l'organisation de l'Etat russe ne fut point le résultat des aptitudes politiques du slavisme en Russie, mais bien plutôt un exemple remarquable de l'action, créatrice d'Etats, de l'élément germanique au
milieu d'une race de moindre valeur. Bien des Etats puissants de cette terre ont été ainsi créés. Des peuples inférieurs, ayant à leur tête des organisateurs et des maîtres de race germanique, se sont souvent enflés jusqu'à devenir, à un moment donné, des Etats puissants, et ils le sont restés aussi longtemps que se conserva inaltéré le noyau de la race créatrice d'Etat.
Ainsi, depuis des siècles, la Russie vivait aux dépens du noyau germanique de ses couches supérieures dirigeantes qu'on peut
considérer actuellement comme extirpé et anéanti. Le Juif a pris sa place. Et tout comme le Russe est incapable de secouer le joug des Juifs par ses propres moyens, de même le Juif ne saurait, à la longue, maintenir le puissant Etat. Lui-même n'est pas un élément organisateur, il n'est qu'un ferment de décomposition.
L'Etat gigantesque de l'Est est mûr pour l'effondrement. Et la fin de la domination juive en Russie sera aussi la fin de la Russie en tant qu'Etat. Nous avons été élus par le destin pour assister à une catastrophe, qui sera la preuve la plus solide de la justesse des théories racistes au sujet des races humaines.
Et notre tâche, la mission du mouvement national-socialiste, consiste à amener notre propre peuple à ces conceptions politiques, qui lui feront voir son avenir non dans les enivrantes impressions d'une nouvelle
campagne d'Alexandre, mais dans le travail laborieux de la charrue allemande à laquelle le glaive n'a qu'à donner la terre.
Cet antibolchevisme est lourdement matine des 2 obsessions du Fuhrer : L'antisemitisme et le Lebensraum.
L'anticommunisme hitlerien est de circonstance, opportuniste.
D'abord circonstances electorales durant la conquete du pouvoir, il s'agit de museler le parti politique allemand le plus a meme de lutter contre le NSDAP. Il se trouve que c'est le DKP. Bon, lachons les SA sur les "rouges". Pendant ce temps la, les nazis en campagne reprennent quelques
idees communistes pour justifier le "Socialiste' de NSDAP...
Puis d'opportunisme lors de la magouille de l'incendie du Reichtag. Les communistes sont accuses, on laisse le electeurs voter communiste aux legislatives de mars 1933, puis on invalide leurs deputes et hop on se fait une majorite au Reichtag.
Et encore opportunisme pour "justifier" l'agression de l'URSS alors qu'il n'avait pas hesite une seconde a mettre son "anticommunisme" en veilleuse pour le Pacte de non-agression dont les clauses secretes relevent plus de la complicite que de l'inimitie. Les 2 dictatures vont allegrement cooperer pour depecer la Pologne et l'URSS sert de champ de manoeuvre a la Wehrmacht en reconstitution semi-clandestine avant 39 et de fournisseur de matiere premiere. Voila un anticommunisme tres mesure, surtout pour un Hitler dont la mesure n'est pas la premiere qualite !
La dictature Stalinienne n'est pas pour lui deplaire, il est la en terrain familier. Mais Staline est entre lui et son Lebensraum. Bon, haro sur les bolchos.
La ou Hitler est anticommuniste, c'est qu'il est anti-tout ce qui n'est pas nazi. Les rouges, les verts, les bleus, les jaunes, tous. Et pas ideologiquement, je n'ai rien lu de lui (Mais je n'ai pas tout lu !) ou il s'attaque
politiquement a
l'ideologie marxiste et a ses fondements. Mais racialement : Le "sous-homme" Slave campe sur les terres qui reviennent au Reich.
Nombreux sont ceux qui, de nos jours, sont anticommunistes. Ce forum n'est pas le bon endroit pour en parler, bien sur, mais leurs methodes intellecturelles a ce sujet n'ont strictement rien a voir avec la "pensee" hitlerienne. Heureusement pour nous d'ailleurs !