Tom,
A la declaration de guerre en 1939, mobilisation generale et les Sarrois, donc des Allemands annexes de force a la France, sont enroles dans l'Armee Francaise. Cela aurait fait d'eux des Malgre-Nous..
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Le malgré-nous est par définition le nom que l'ont a donné aux Alsaciens et Mosellans incorporé de force dans l'armée allemande,
ce qui est une concequence (comme tu semble le dire dans ton exemple) de la nationalité allemande qu'ils ont été obligé d'accepter (le choix de partir ou de rester, c'etait avant l'annexion, et donc avant la defaite de la France).
Pour les Sarrois, c'est une histoire que je ne connais pas du tout, mais il me semble quand meme que leur calvaire n'as pas été comparable (pendant, et apres guerre).
Tout les pays annéxé, voir parfois juste occupé par les allemands possede des incorporés de force, y compris des allemands versé de force dans la Waffen SS, mais de la a utilisé le terme malgré nous ..
Il faudrait aussi comparer avec les rations de la population soviétique normale.
Oui, la population n'etait pas beaucoup mieux nourri, mais quand meme .. Dans le lien de Nicolas, on parle aussi de 2.400 calories jour/detenu theoriquement prevu, ce qui représente quand meme 56% de ration supplémentaire ... on vois la toute la rigeur des sovietiques sur ce sujet, en plus du detournement au profit d'un petit nombre de prisonnier dans le camps.
Pour Germain Rody, sont histoire est assez exceptionnelle, elle ne concerne que un petit nombre d'incorporé sur le total. Mais beaucoup n'aurai pas demandé mieux.
En juillet 44, les 1.500 prisonniers ont été libéré, mais pas sans avoir un interet pour les sovietiques : il semble que ce fut des hommes parmis le plus "converti" au communisme, ce qui assistait le plus souvent au discours dans le camps. Le lien de Nicolas montre tres bien cela, les sovietiques ont éssayer de former des agents de rensegnement voir des espions parmis les prisonniers, pour les utiliser apres leur liberation.
Toujours selon Rigoulot
On sort du camp et on se dirige vers une baraque a demi souterraine, à l’image de celle du camp. Un « bureau » aménagé avec quelques caisses et planches, deux officiers sont la. Dans un français parfait, ils évoquent la résistance française, puis d’autres questions : « Vous étiez sur la ligne Maginot ? Faite nous un rapport sur ce que vous savez… »
Mais aussi pour ce qui ressemble a l'un des futur prisonnier libéré parmis les 1.500 en juillet 44:
En mai 44, on lui annonce qu’il va être libéré, puis il donne une mission, tout en lui montrant un plan d’Alger : « Je vous demande de travaillez pour nous, il s’agit d’aider les peuples à combattre le capitalisme et l’impérialisme. Nous voulons gagner tous les pays a cette lutte, mais par des voies pacifiques, comme le voulait Lenine »
On ne va pas voir maintenant un espion communiste dans tout les prisonniers libéré de Tambov, la premiere chose que ces 1.500 ont fait a Alger quand ils sont arrivé, c'est dénoncer ces pratiques, et pour les autres, vu les conditions d'internement et la trahison (dans le sens ou ils sont resté a "pourrir" dans les camps ou lieu d'etre libéré pour combattre l'Allemagne), il etait difficile y croire...
Au sujet de la "corvé w-c" dans le lien a Nicolas.
"Corvée de chiottes"- Vidange des latrines du lever au coucher du soleil, meme par -30°c, sans aucune nourriture chaude. Generatrice de maladies infectieueuses, de gelures l'hiver, d'affaiblessement dangeureux, elle est a l'origine de nonbreux morts.
Deux hommes devaient porter un lourd fut qu'ils remplissaient de M***e ensanglantée (du souvent a la dysenterie) ou surnageaint des pansements plien de pus que l'ont avait recuperés pour s'essuyer. On transferait le fut vers une fosse dans la foret, le chemin etait etroit et glissant. L'hiver, il fesait un froid terrible, et il fallait marcher en prenant garde de ne pas se geler soi meme. Si l'un des deux porteurs glissait ou trébuchait, chacun recevaient une giclée qui gelait immediatement sur les vetements.
Tout le monde en convient, il fallait bien vider la fosse, mais elle aurait pu, comme dans d'autres camps de prisonniers etre faite sans dommage par roulement de 2 heures.
Enfin, pour le lien que tu nous propose Nicolas, il est tres juste, j'ai deja lu ca allieurs (principalement dans le livre de Rgoulot, qui est d'allieurs cité plusieurs fois).
Il faut bien comprendre aussi, que les incorporés etaient invité a deserté et rejoindre l'armée rouge au plus vite, par des tracts de celle ci (presenté comme des laissé passé) par les appels du PCF et meme de DeGaulle et de la BBC Anglaise, cependant il en fut tout autrement une fois captif ... une trahison de plus.
Quand a leur libération, la grande majorité ut libéré en octobre 1945, mais toute les libérations rencontraient des difficultés du a la mauvaise volonté des autorités sovietiques, allant jusqu'a mentir et nié l'evidence, un responsable avait meme affirmé que "aucun francais ne se trouvait a Tambov" ...