Post Numéro: 4 de le pitaine 03 Fév 2007, 16:54
voici des petits extraits de mon livre:
"...Ouvrières dans la métallurgie à 48h par semaine pour un salaire de 0,52 Reichmark par jour, ouvrière textile en Bavière à 48h par semaine pour un salaire fixé en fonction du tarif, manœuvre dans une entreprise de produits chimiques (notamment de la dynamite) en Westphalie à 53h de travail par semaine pour 22 à 24 Reichmark par mois. Nous venons de parler du temps de travail et du salaire, mais c'était sans compter les vapeurs qui se dégagaient dans ces usines chimiques et les conséquences sur la santé... "
"...Beaucoup d’ouvrières ne reçoivent pas le salaire prévu. D’autres sont sévèrement critiquées : plusieurs billets de retour portent la mention « moralisch verkommen » (possède des mœurs dissolues) ou « nicht lagerfähig » (que l’on ne peut pas placer) Une lettre datée du 9 juillet 1942 et adressée au père d’une ouvrière dont la famille était sans nouvelle, est évocatrice : « La direction de l’usine pour laquelle votre fille avait été embauchée nous a répondu que votre fille étant sale et remplie de vermine, ils avaient dû se passer de ses services. Elle a été remise au bureau de placement de la ville dans laquelle elle se trouvait » En France, après l'occupation de Toulouse en novembre 1942, les Allemands ont recommencé à faire tourner les usines d'armement où les femmes furent de plus en plus encouragées à travailler. Certaines usines ont créé des écoles d'apprentissage pour former la main d'œuvre féminine à tenir des postes qualifiés. À l'Aérospatiale par exemple, elles furent utilisées dans tous les secteurs d’activité . Mais l'administration offrit aussi des emplois aux femmes: à la mairie de Toulouse les femmes de prisonniers de guerre, eurent la possibilité d'occuper les postes de leurs maris absents. Cette pratique s'étendit aussi dans le secteur privé. Tandis qu’à la campagne les femmes seules étaient par nécessité, obligées de s'occuper de l'exploitation..."
2° régiment de Dragons
"da materiam splendescam"
(condé-dragon 1635)