Post Numéro: 134 de norodom 05 Juil 2010, 18:10
Bonsoir Pierre,
Tu es persévérant... c'est bien!
Je commence par la fin....
J'ai précédemment écrit :
<< Je ne connais pas la revue "Ligne de Front"....
On trouve de nos jours dans tous les kiosques un grand nombre de documents de ce type, pour la plupart bimensuels, c'est dire que l'on a l'embarras du choix.... reste à faire un tri et à l'issue de ce dernier, le document cité ici, ne me paraît pas digne d'être intégré dans une catégorie de premier choix.>>
NB: J'ai souligné ce qui doit attirer ton attention....
Je souligne encore...
Ne connaîssant pas cette revue, je ne suis donc pas en mesure de juger son sérieux....
Mon jugement n'intervient que sur le texte que tu m'as proposé, lequel ne m'apparaît pas sérieux.
Celà te convient-il mieux, Pierre ?
Quant au partenariat, celà m'avait échappé... mais ça ne change rien!
J'en viens au témoignage du général Gallois.
Il s'agit là d'un document très intéressant et je te remercie d'en avoir communiqué le lien...
Je passe sur le récit couvrant la période d'avant 1940...
L' épisode de Toulouse en février 1940 ne m'est pas inconnu, pour avoir dans ma proche famille un ancien, toujours de ce monde (94 ans), qui a appartenu à l'époque, au corps d'aviation de la base de "Francazal"
Dans la suite, apparaîssent bien les carences, les imprévoyances, autant de facteurs qui fûrent, entre-autres, les principales causes de notre défaite...
Je rappelle un passage dans mon premier message, sur ce fil:
<<Certes, les deux tiers de notre aviation avait réussi à rejoindre l'AFN après la mi-juin, mais l'organisation de sa maintenance y était insuffisante.>>
Le passage du témoignage du général Gallois, que tu mets en avant est édifiant...
<<Il restait, sans en avoir les moyens, le refus de s'incliner. Ce refus subsista car, le 22 juin, donc cinq jours après le cessez-le-feu du maréchal, Alger envoya en France une mission dirigée par le commandant Sailly et dont je fis partie avec, pour instruction, de faire diriger sur l'AFN des matériels de combat et les pièces de rechange existant encore dans les dépôts de Marseille, Tarbes, Béziers. Autre échec, le désordre, voire la panique étaient dominants et nous rentrâmes à Alger quasi bredouilles.>>
Certes... il y avait aussi un bon nombre de canons de 155 Long sur le site de la prairie des filtres à Toulouse.... je les ai vus!
La démarche ci-dessus se situe le 22 juin 1940, le jour de la signature de l'Armistice, avec toutes les conditions et les contraintes qui s'ensuivaient... sans omettre le contexte national désastreux... alors comment s'étonner de son échec...
Encore un rappel de mes écrits:
<<.....sans avoir prévu des exercices de préparation de transport et de débarquement, il aurait fallu disposer des moyens nécessaires pour le transfert des hommes et du matériel.
La flotte, quant-à elle, était "âgée" et inadaptée pour cette tâche
....si nous avions disposé de moyens de transport, peut-on penser que les sous-marins ennemis et les impitoyables Stukas nous auraient laissé traverser en toute quiétude?>>
On pourrait disserter plus encore... mais ce serait long...
J'en termine par un extrait, relevé dans un excellent film inspiré du tome1 des mémoires du général de Gaulle, qui dévoile une auto-interrogation, qui ne fût que passagère, de l'auteur:
<< ... poursuivre la guerre? oui, certes... mais dans quel but et dans quelles limites?>>
Bonne soirée,
Très cordialement,
Roger