Post Numéro: 9 de Marc_91 07 Déc 2014, 11:27
Pour les N°des avions, j'avais cité :
Au 12 Juin, le GBA II/54 n'avait plus que 6 avion : les Bréguets 693 N° 47, 90, 1011, 1012 & 1013, et le Bréguet 695 N°7 (source Icare N°80).
Quand à l'heure, un vol en fin de matinée, près de Midi, me fait penser à un court vol d'essai, pour tester une réparation. Le fait qu'un mitrailleur soit embarqué également : pour des raisons de centrage, il est plus rapide d'embarquer un mécano en place arrière pour un court vol, que d'y mettre des sacs de sable ou de modifier le centrage ...
En passant, ce pourrait être la raison du "non mort pour la France", le passager n'étant pas inscrit sur les registres de vol de l'unité.
Enfin, pour visualiser, un Bréguet 693 du I/54 sous les marquages de Vichy : le N°1025 en 1942 à Chateauroux, tiré de l'AéroJournal N°26 de 2002 :
PS : un détail, dans les témoignages lus ce matin : des témoins parlent d'un LeO 47 ...
Je me demande si ce n'est pas le Numéro de l'avion, confondu par les témoins ;
Le Bréguet 693 N°47 firure bien dans la liste que j'ai citée ci-dessus, et les numéros figurent sur les dérives des avions, lesquelles sont souvent les seules pièces qui résistent à un crash ... Qu'en penses-tu ?
A titre d'exemple, un appareil détruit à Tongres en Mai 1940, et dont les marquages de dérive ont déjà été récupérés par des "collectionneurs" allemands :
Un gros plan sur une dérive (Source = AéroJournal N°26)