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Normandie-Niémen

Cet espace est consacré aux forces aériennes de toute nationalité et aux opérations aériennes durant la Seconde Guerre Mondiale
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Normandie-Niémen

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Utaha_Beach  Nouveau message 31 Mar 2004, 08:43

L'histoire de Normandie-Niémen

En 1942. Les négociations concernant la possibilité de l’envoie d’une escadrille de pilotes français libres, ont à la fois un but diplomatique et militaire. En 1941, le gouvernement soviétique avait accepté de recevoir dans son armée, la division aérienne française basée en Syrie qui se trouvait maintenue sur place à cause du manque de carburant. Le général De Gaulle approuve cet accord, mais les Britanniques ne sont pas favorables a l’envoie de forces qui pourraient se révéler extrement utile dans la guerre contre l’ Afikakorps. Dans ces conditions, le Comité national de la France Libre décide l’envoie en URSS de 60 personnes; pilotes ou personnels navigants, malgré le refus de Churchill. A Moscou, le général de brigade Ernest Petit, chargé d’accueillir les pilotes par le gouvernement français libre et de convaincre les soviets de les former au méthodes de combats soviétiques. Les pilotes qui stationnent à Rayak ( Liban) après un voyage dans un bombardier américain ont eu vent de négociations entre le général Valin, chef des FAFL, et du gouvernement soviétique qui propose un concours pour sélectionner les meilleurs. Petite anecdote: certains étaient tellement sur de réussir le concours qu’ils avaient déjà achetés des manuels et étudiaient ferme le russe. Enfin, fin août 1942, l’ordre de former les pilotes est donné. La demande de l’empire russe étaient que sur le premier convoie qui serait envoyé, on ne retienne que les meilleurs de ceux qui avaient déjà été au combat. Aussitôt que l’escadrille fut formé, on lui décerna le nom de « Normandie». Le commandant Tulasne (voir autobiographie) prend le commandement du groupe N°III de chasse français. Le 10 novembre, l’ordre est donné par le général Petit de partir pour Moscou pour le groupe n°III. Les préparatifs étaient tellement avancés que les premiers aviateurs partirent le 12. Le 28, les appareils transportant le personnel et les pilotes atterrit sur l’aéroport de Ivanovo. Entre temps, un accord étaient signé qui sanctionnerait la participation aux opérations soviétiques des FFL. Les pilotes étaient: J. Tulasne, A. Littolff, J.Risso, A.Préziosi, A. Poznanski, R. Derville, A. Durand, M. Lefèvre, R. de La Poype, I. Bizien, D. Béguin, M. Albert, M. Castelain et I. Mahé. A Ivanovo, ils sont envoyés dans la cité militaire où il changent vite leurs tenues légères d’Afrique pour les longs manteaux soviétiques. En plus, ils ont la chance De pouvoir choisir l’avion sur lequel ils souhaitent voler. Ils choisissent à l’unanimité le Yak-1 pour ses hautes performances, la qualité de son équipement, la simplicité de son pilotage et la maniabilité des commandes. Les Français se familiarisent rapidement avec le climat soviétique. Mais les conditions de l’entraînement sur leurs avions qui commence au mois de décembre 1942 sont inhabituelles: les décollages et atterrissages sur piste aussi blanche que le brouillard est très dure. Malgré ces handicaps, l’entraînement est vite terminé. Rééquipée et dotée du Yak-1, « Normandie » par pour le front occidental le 22 mars 1943 pour être incorporé à la Ière armée aérienne alors commandée par le général Khoudiakov où elle relève provisoirement la 204ème division aérienne de bombardement. Les pilotes se montrent d’une grande impatience: ils considèrent chaque journée sans sorties comme une journée de perdue. Mais les raisons du refus de l’engagement des troupes françaises étaient justifié: les FFL se battaient séparément et les allemands, très expérimentés, se battent en groupe. C’est pour cette raison que « Normandie » ne fut pas envoyé tout de suite au combat.

1ère mission et progression vers l’ouest

Mais les pilotes n’attendirent pas longtemps. Les combats commencèrent le 4 avril 1943. Le commandant de la 204ème division vient aux pilotes et leurs confient leur première mission: couvrir un convoi de bombardiers sur les défenses ennemies. Le 5 avril, les pilotes, vers 2 heures du matin, écoute les dernières instructions de Tulasne:
« en cas de rencontre avec l’ennemi, nous l’attaquons immédiatement avec le groupe de tête que je commande, dit-il. Ne nous laissons pas détourner de notre mission et n’oublions pas de protéger les bombardiers que nous couvrons. Ils doivent être en parfaite sécurité. Souvenez-vous que l’honneur de « Normandie » dépendra beaucoup de cette première mission. »

Quelques minutes plus tard, les avions sont tous prêts et mettent le cap à l’ouest. Le vol se passent sans accrochage, jusqu’au mur de DCA. Puis ils arrivent à l’objectif ou patrouillent 4 chasseurs ennemis. Les pilotes Durand et Préziosi en abattent deux et avec l’aide des autres chasseurs font fuir les autres. La mission fut un succès complet; aucune perte ne fut à déplorer. A partir de ce moment, « Normandie » prit part a toute les combats. La camaraderie entre les français et les russes grandit de jour en jour. En avril 1943, les FFL sont placés sous les ordres du général Zakharov, héros de l’Union soviétique, qui commandait la 303ème division aérienne de chasse. En 1943, ils reçoivent l’aide de 7 nouveaux pilotes venus de Syrie. Après l’offensive du saillant de Koursk, les Français progressaient rapidement vers l’ouest. Le 14 juillet, 3 victoires viennent s’ajouter au tableau de chasse. Le 16, une mission est confiée au « Normandie »: soutenir l’offensive russe. Les 8 meilleurs pilotes sont sélectionner par Tulasne pour effectuer l’opération. Après avoir détruit une escadrille une bombardiers et une autre de chasseur, le lieutenant demande le repli des troupes. C’est sur le chemin du retour qu’il s’aperçoit qu’il manque 3 pilotes: Littolff, Castelain et Bernavon. Ce sont les trois premières victimes du squadron français. Les nombreuses sorties des pilotes ne facilitent pas le réconfort de leur conscience.

Le 17, Normandie s’envole pour une nouvelle mission toujours commandé par Tulasne. Leur objectif est d’attaquer une colonne motorisée. Après le passage d’un mur de DCA, les Yak lâchent leurs bombes et leurs roquettes sur le groupe de chars. Des champignons blancs s’élèvent de la colonne. La mission est réussie! Une escadrille allemande tente de s’interposer mais les Yak sont les plus forts. Tulasne, lui, fond sur un groupe de Focke-Wulf. Il traverse le groupe en faisant feu de toutes ses mitrailleuses. On ne sait rien de la suite du combat… Le lieutenant n’est jamais revenu. A leur arrivées au poste, le général Zakharov les surprit a une discussion: ils discutaient de leur tactique qu’il fallait remettre à jour. Il ne semblaient pas ce soucier des pertes. Lors de cette réunion, le second, Pouyade, prit le commandement de l’escadre. A la fin du mois de juillet, le groupe de pilotes est mis au repos après avoir participé à 50 combats et descendu 30 avions. Mais ils ne tardent pas à reprendre le combat en août. Les liens qu’ils tissent avec les pilotes soviétiques après le sauvetage de pilotes russes sont devenus si forts qu’a chaque fin de mission, ils se retrouvent dans un bar et rigolent avec leurs amis. Ils organisent des fêtes, des gals, des bals, … bref, une vrai camaraderie s’installent. Mais les Français n’en oublient pas leur devoir. De nouveaux pilotes arrivent. Mais les pertes des FFL sont aussi lourdes: en septembre-octobre, tombent; Rey, De Sibour, Largeau, Balcou, Denis, Bon, Barbier, …

En fin 1943, les Français comptent 75 avions abattus. Mais 20 aviateurs sont tombés au combat. Du premier groupe, il ne reste qu’Albert, La Poype, Lefèvre, Risso et Béguin. Transformé en régiment de quatre escadrille à la suite de l’arrivé de 52 nouveaux pilotes, le régiment Normandie reprend ses activités le 25 mai 1944, après une congé d’hiver.

Reste de la guerre
Le commandant Pouyade, secondé remarquablement par Delfino, accorde au lieutenant Marcel Albert, dont le tableau de chasse est le plus brillant de Normandie, la direction de la première escadrille. La seconde se trouve sous les ordres de Yves Mourier, venu en septembre 1943. La troisième, est dirigée par Marcel Lefèvre et la quatrième obéit à René Challe. En juin 1944, les escadrilles du régiment Normandie prenaient tour à tour la garde, en état d’alerte n°1.

Les troupes du 3ème front du Biélorussie poursuivent leur offensive foudroyante, combattant avec l’aide aérienne de Normandie et de la 303ème division de chasse qui, au cours des mois qui suivirent, multiplièrent les sorties. Ils commencent alors a s’approcher de la Prusse-Orientale. C’est en Lituanie qu’il attendent l’arrivée du nouveau chasseur soviétique: le Yak-3, lourdement armé et qui surclasse tous les chasseurs nazis. A chaque fois, les bombardiers allemands tentent d’arrêter les colonnes russes mais ils se heurtent au groupe Normandie. Le plus brillant jour de Normandie est le 16 octobre: ce fut un vrai « tir aux pigeons » pour les FFL. C’est Albert qui ouvrent le score. Dès ce moment là, le nombre d’avions abattus ne cessa de croître: à 15 heure, on comptait 22, et à la fin de la journée, 29 (sans aucune perte pour Normandie)! Le 17 octobre, les pilotes effectuèrent 367 sorties et portèrent un coup fatal à la Luftwaffe. Ils descendent 37 avions mais perdent 2 pilotes détruit par la DCA. Au milieu de la journée du 14 octobre, le chef d’escadrille La Poype et son groupe de 4 Yak-3 attaquent 8 ME-109 et n’essuient aucune perte, preuve que Normandie est devenue l’élite de l’armée aérienne russe. Dans la seconde quinzaine de novembre, la venue de De Gaulle à Moscou est annoncé au FFL. Puis un coup de téléphone indique que les aviateurs Marcel Albert et Roland de La Poype se voient décernés l’Étoile d’or à cinq branches; distinction honorifique créée par Lénine pour les actes d’héroïsme.

Le 15 juillet 1944, Maurice de Seynes, accompagné de son mécanicien soviétique, le sergent Biélozuob dit "le philisophe", décolle en direction de Mikountani pour se rapprocher du front.
L'usage voulait que le mécanicien prenne place dans un logement situé derrière l'habitacle du Yak9, où il se tenait accroupi. Bien entendu, il ne lui était pas possible d'emporter un parachute, compte tenu de l'exiguïté de l'endroit.
Peu après le décollage, le pilote revient vers le terrain et rend compte à la radio qu'il est victime d'une fuite d'essence dans la cabine.

Cette situation va le conduire à tenter un atterrissage de fortune. où son mécanicien et lui trouveront la mort


Précision apportée par Michel Thouin Aministrateur du musée Normandie Niemen

Puis le 31 juillet 1944, pour ses victoires au-dessus du fleuve Niémen, se voient attribuer une nouvelle appellation sous un ordre. Cet ordre stipulait:
« Le premier régiment d’aviation de chasse de la France combattante, qui s’est distingué dans les combats lors de la percée des défenses allemande du Niémen, reçoit l’appellation de « Niémen » et portera désormais le nom de 1er régiment de chasse du Niémen et de la France combattante Normandie. »

Le 9 décembre, accompagnés par le général Zakharov, les français se rendent à Moscou par train spécial. Le même jour, le maréchal de l’air Novikov, commandant les forces aériennes, remettait des décorations soviétiques aux pilotes FFL et aux mécaniciens russes du régiment « Normandie-Niémen » dans la salle Krasnoznamienny de la maison centrale de l’Armée Rouge. Puis les aviateurs du groupe de chasse se rendent à l’ambassade française de la capitale russe où le général De Gaulle leur remet des médailles françaises. L’année 44 s’achève sur des victoires décisives de l’Armée Rouge sur la Wehrmacht qui a avancé jusqu’en Prusse-Orientale. A présent, le régiment Normandie-Niémen combattait l’ennemi sur son propre territoire. Au cours des 8 mois de l’année écoulée, les aviateurs du régiment ont effectués 3000 sorties, un record. Sur les 78 combats aériens livrés, ils ont abattus 126 appareils ennemis, perdant 15 aviateurs et 20 appareils. Au début de 45, comprenant qu’une contre-attaque n’est pas envisageable, le haut commandement nazie décide de faire sortir plus souvent la Luftwaffe ce qui oblige La 303e division aérienne russe et la 1e régiment français a contre-attaquer de plus en plus souvent. Pendant une offensive de tanks russes pour tenter de percer les défenses allemandes, les troupes soviétiques se retrouvent quasiment encerclées et demandent un appui aérien. Normandie-Niémen intervient et libère la colonne de chars. Puis, l’escadrille d’André engage le combat avec 20 bombardiers et 10 chasseurs. Ils abattent 11 avions avant de renter à la base sans perte. Le début de 1945 commence bien; 49 avions allemands sont abattus. Après plusieurs aides aux troupes de l’Armée Rouge, les opérations de Normandie-Niémen s’arrêtent le 2 mai 1945.

Durant leur séjour sur le sol de l’URSS, du 22 mars 1943 au 9 mai 1945, les Français ont parcouru un chemin glorieux, de la région de Moscou à la ville de Koenigsberg (Prusse-Orientale). Les aviateurs ont effectués plus de 5000 sorties, livrés 869 combats aériens au cours desquels ils ont descendus 273 appareils, en endommageant 80. Mais durant leur règne dans les airs, ils ont perdu 42 soldats[/b]


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de raca  Nouveau message 01 Avr 2004, 14:13

Ce post est une suite a celui envoyé par raca su Normandie-Niémen


Bravo .
:) :)
je n'avais fait qu'un petit résumé pour ouvrir le débat , voila qui est fait .
:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Camerone  Nouveau message 09 Mai 2004, 11:57

IL y a un livre du nom de l'escadrille qui a ete ecrit. C'est un pavé d'eviron 350 page. Mais je me souviens plus l'auteur.
La vie dans l'escadrille les position et les combats sont relatés.


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 09 Mai 2004, 17:39

Camerone a écrit:IL y a un livre du nom de l'escadrille qui a ete ecrit. C'est un pavé d'eviron 350 page. Mais je me souviens plus l'auteur.
La vie dans l'escadrille les position et les combats sont relatés.


Yves courrière pour l'auteur,

350 pages un pavé :lol: que dire alors des 650 pages de stalingrad en normandie.. 8)


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 09 Mai 2004, 17:47

on ne peut pas dire que le général Petit ait fait beaucoup avancé les choses à Moscou, les hommes de la situations furent plutot le commandant Mirlesse pour la France et le colonel Lewandovitch pour l'URSS

C'est grâce a ses deux hommes que les négociations ont avancées , la seule concession française les doubles cocardes sur les avions etoiles rouges sur les ailes carlingue et queue et couleurs françaises ceci pour des raisons de securité au combat


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 09 Déc 2005, 21:15

Je voulais vous signaler la mort du général Joseph Risso, l'un des permiers pilotes formant le groupe Normandie. Il est décédé le 25 novembre 2005http://normandieniemen.free.fr/Joseph_Risso.htm
Vous trouverez sa bio sur ce lien


 

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Les Pilotes Du Normandie-Niemen

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de roty georges  Nouveau message 09 Déc 2005, 22:12

Les pilotes du Normandie-Niemen
(Par ordre d'arrivée en U.R.S.S. et par ordre alphabétique)
Les quelques biographies de ce site sont tirées de l'ouvrage beaucoup
plus complet de Yves Donjon "Ceux de Normandie-Niemen".
Ce livre est en vente au Mémorial, voir la rubrique "boutique".





ALBERT Marcel* 28-11-1942 20-06-1945
•Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 11 avril 1944
• Croix de Guerre 1939-1945 (15 palmes, 3 étoiles de vermeil)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Héros de l'Union Soviétique (URSS)
• Ordre de Lénine (URSS)
• Ordre du Drapeau Rouge (URSS)
• Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
• Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)
Il vit actuellement aux Etats-Unis
BEGUIN Didier 28-11-1942 16-02-1944 Blessé en combat aérien le 17 juillet 1943 il rentre en Angleterre. Tué par la D.C.A. en Hollande le 26-11-1944 lors d'une mission à la tête de l'escadrille "Strasbourg" du Groupe "Alsace".
• Compagnon de la Libération - décret du 8 novembre 1944
BIZIEN Yves 28-11-1942 13-04-1944 Disparu lors d'un combat aérien dans la région de Spass-Demiensk le 13 avril 1943. Il est le premier mort du Groupe. Une rue de Neuville-les-Dieppe porte son nom.
CASTELAIN Noël 28-11-1942 16-07-1943 Compagnon de la libération. Disparu avec Albert Littolff lors d'un combat aérien dans la région de Krasnikovo le 16 juillet 1943.
DERVILLE Raymond 28-11-1942 13-04-1943 Disparu lors d'un combat aérien dans la région de Spass-Demiensk le 13 avril 1943 probablement fusillé par les allemands.
DURAND Albert 28-11-1942 1-09-1943 Compagnon de la libération. Disparu lors d'un combat aérien dans la région d'Ielna le 1er septembre 1943. Une rue de Blagnac porte son nom ainsi qu'une place de Marseille.
• Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 11 avril 1944
• Croix de Guerre 39/45
• Ordre de la Guerre pour la Patrie (URSS)
LA POYPE (DE) Roland* 28-11-1942 20-06-1945 • Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 29 décembre 1944
• Croix de Guerre 39/45 (12 citations)
• Croix de Guerre Tchécoslovaque
• Héros de l'Union Soviétique (URSS)
• Ordre du Drapeau Rouge (URSS)
• Ordre de Lénine (URSS)
• Mérite de la Guerre pour la Patrie (URSS)
• Ordre de la Victoire (URSS)

LEFEVRE Marcel 28-11-1942 5-06-1944 Grièvement brûlé lors d'une mission le 28 mai 1944, il meurt suite à ses blessures à Moscou le 5 juin 1944. Son corps a été rapatrié en 1953 et repose au cimetière des Andelys. Dans cette même commune, une rue et une école porte son nom. La promotion 2003 de l'Ecole de l'Air porte également son nom.
• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 11 avril 1944
• Croix de Guerre 39/45 (9 citations)
• Héros de l'Union Soviétique avec Ordre de Lénine (URSS)
• Ordre du Drapeau Rouge (URSS)
• Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
• Ordre de Souvorov

LITTOLFF Albert 28-11-1942
16-07-1943 Tué en combat aérien dans la région de Krasnikovo le 16 juillet 1943. Son corps fut découvert plus de dix ans après et rapatrié à Marseille où il repose au cimetière St Pierre.
• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 23 juin 1941
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39-45 (10 citations)
• Médaille Coloniale avec agrafe "Libye"
• Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
• Chevalier de la Couronne d'Italie
• Croix de Guerre tchèque
MAHE Yves 28-11-1942 7-05-1943 Compagnon de la libération. Abattu par la D.C.A. dans la région de Spass-Deminsk le 7 mai 1943,il sera un des rares prisonniers à revenir vivant. Il trouvera la mort le 29 mars 1962 en service aérien . Il repose à Issy-les-Moulineaux. La Base-Aérienne de Taverny à pour nom de tradition"Frère Mahé"
PANGE (DE) Jean 28-11-1942 12-12-1944 Pilote de Liaison. Auteur du livre "Nous en avons tant vu..." qui retrace son parcours pendant la guerre, il est décédé le 6 octobre 1999 et repose dans sa demeure du château de Pange en Moselle.
POZNANSKI André 28-11-1942 13-04-1943 Disparu lors d'un combat aérien dans la région de Spass-Demiensk le 13 avril 1943
PREZIOSI Albert 28-11-1942 28-07-1943 Disparu en combat aérien dans la région d'Orel le 28 juillet 1943
RISSO Joseph 28-11-1942 20-06-1945 • Grand Croix de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 29 décembre 1944
• Grand Croix de l'Ordre National du Mérite
• Croix de Guerre 39/45 (10 citations)
• Médaille de la Résistance
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Médaille Commémorative 39/45
• Ordre du Drapeau Rouge (URSS)
• Ordre de la Victoire (URSS)
• Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
• Ordre Alexandre Newsky (URSS)
• Croix de Guerre Tchécoslovaque
Le Général Risso nous est décédé le 24 novembre 2005

SCHICK Michel 28-11-1942 12-12-1944 Interprète puis pilote de liaison, il devient pilote de chasse
TULASNE Jean 28-11-1942 17-07-1943 Commandant du Groupe à partir 22-02-1943 Compagnon de la libération. Disparu en combat aérien dans la région d'Orel le 17-juillet-1943.

BERNAVON Adrien 10-05-1943 16-07-1943 Compagnon de la libération. Disparu en combat aérien dans la région d'Orel le 16-juillet-1943.

BON Maurice 15-05-1943 13-10-1943 Tué en combat aérien dans la région de Smolensk le 13 octobre 1943
LAURENT Alexandre 18-05-1943 20-06-1945 décédé le 11 juin 1957 des suites d'une maladie contractée en Indochine.

BALCOU André 9-06-1943 20-09-1943 Tué en combat aérien dans la région d'Ielna le 20 septembre 1943. Depuis 1953, Il repose à Béziers.
BARBIER Léo 9-06-1943 15-10-1943 Tué en combat aérien dans la région de Smolensk le 15 octobre 1943. Depuis 1953, Il repose à Charmes la Grande (Haute-Marne)
BOUBE Henri 9-06-1943 28-07-1943 Muté au Moyen-Orient pour des raisons de santé. décèdé le 19 mars 1960
FORGES (DE) Paul 9-06-1943 31-08-1943 Disparu en combat aérien dans la région d'Ielna le 31 août 1943.
LEON Gérald 9-06-1943 4-09-1943 Disparu en combat aérien dans la région d'Ielna le 4 septembre 1943
MATHIS Jacques 9-06-1943 6-09-1943 Compagnon de la libération. Blessé en combat aérien dans la région d'Ielna le 6 septembre 1943. Mort le 31 août 1944 au cours d'une mission sur Spitfire en Angleterre
POUYADE Pierre 9-06-1943 20-06-1945 Commandant du Groupe du 17-07-1943 au 12-12-1944. Compagnon de la libération.
TEDESCO (DE) Jean 9-06-1943 14-07-1943 Compagnon de la libération. Disparu en combat aérien dans la région d'Orel le 14 juillet 1943
VERMEIL Firmin 9-06-1943 Compagnon de la libération. Disparu en combat aérien dans la région d'Orel le 17 juillet 1943

LARGEAU André 30-07-1943 14-09-1943 Disparu en combat aérien dans la région de Smolensk le 14 septembre 1943

ASTIER Louis 3-08-1943 19-10-1943 Muté au Moyen-Orient le 10 octobre 1943 pour des raisons de santé. Il décède de maladie à l'hôpital de Saigon en octobre 1949. Il repose à Briffons (Puy-de-Dôme).
DENIS Roger 3-08-1943 13-10-1943 Son avion touché lors d'un combat aérien le 13 octobre 1943, il saute en parachute mais malheureusement celui-ci ne fonctionne pas.
FAUROUX Yves 3-08-1943 12-12-1944 Décédé en octobre 1978
FOUCAUD Henry 3-08-1943 21-04-1944 Mort en service aérien à Toula le 21 avril 1944
REY Jean 3-08-1943 28-08-1943 Compagnon de la Libération. Tué par la D.C.A. dans la région d'Ielna le 28 août 1943.
SIBOUR (DE) Jean 3-08-1943 31-08-1943 Disparu lors d'un combat aérien dans la région d'Ielna le 31 août 1943

JEANNEL Pierre 13-08-1943 12-12-1944 Touché lors d'un combat avec des Fw 190, il saute. Blessé, il retrouvera le groupe six mois plus tard. Il trouvera la mort lors d'une mission pour l'O.N.U. en Israël
ST-PHALLE (DE) Jacques* 13-08-1943 12-12-1944 Blessé en mission le 12 décembre 1943, Après la guerre il fait une brillante carrière à à Air-France

MOURIER Yves 14-09-1943 12-12-1944 Mort le 1er avril 1948 en service aérien à bord d'un Spitfire.

JOIRE Jules 12-10-1943 18-03-1944 Compagnon de la Libération. Le 18 mars 1944, suite à une collision avec Maurice Bourdieu, à la sortie d'un nuage il doit sauter mais son avion le rattrape et lui arrache le parachute.

AMARGER Maurice 10-12-1943 20-12-1944 Muté à Meknès . Mort en service aérien commandé le 19 mars 1946.

CUFFAUT Léon 20-12-1943 31-10-1944 Muté au Moyen-Orient en octobre 1944. Il est décédé le 18 septembre 2002

ANDRE Jacques 22-12-1943 20-06-1945 Héros de l'Union Soviétique. décédé le 2 avril 1988. Il repose à Cagnes-sur-Mer.
BERTRAND Jean 22-12-1943 26-08-1944 Disparu lors d'une mission sur la Prusse-Orientale. Une rue de Longvic (Côte-d'Or) porte son nom.
CASANEUVE Jacques 22-12-1943 13-10-1944 Disparu en combat aérien le 13 octobre 1944
FELDZER Constantin 22-12-1943 1-08-1944 Abattu au-dessus de Eidtkounen en Prusse, il est fait prisonnier et s'évade le 5 mars 1945.

CARBON Yves 7-01-1944 12-12-1944 Mort en service aérien commandé le 25 octobre 1949.
DECHANET Pierre 7-01-1944 20-06-1945 Doté d'un talent de dessinateur, il caricature le Neu-Neu sur le front de l'est. Il est décédé le 26 février 1966.
DELIN Robert 7-01-1944 20-06-1945 Il est décédé le 5 octobre 2004.
DOUARRE Pierre* 7-01-1944 20-06-1945 Il réside actuellement sur la Côte d'Azur
FALETANS (DE) Bruno 7-01-1944 30-06-1944 Mort le 30 juin 1944 à bord d'un Yak7, avec son mécano, avec lequel il partait récupérer son avion resté en panne.
GEOFFRE (DE) François 7-01-1944 20-06-1945 Blessé lors d'un combat aérien, il survivra une dizaine d'heures aux eaux glaciales de la Baltique puis continuera le combat. Il meurt le 17 juillet 1970
MARCHI Robert 7-01-1944 20-06-1944 Virtuose de l'acrobatie, il meurt le 17 juillet 1946 en service aérien commandé
MARTIN René 7-01-1944 20-06-1945 Décédé en 1982
MERTZISEN Gabriel
7-01-1944 20-06-1945 Mort en service aérien le 30 septembre 1951
PENVERNE Roger 7-01-1944 5-02-1945 Abattu en combat aérien dans la région de Pillau (Prusse Orientale) le 5 février 1945.
ST-MARCEAUX (DE) Gaston 7-01-1944 20-06-1945 Décédé le 2 mai 1986.
SAUVAGE Jean* 7-01-1944 12-12-1944 Après une carrière militaire, il devient commandant de bord à Air-France. Il Réside actuellement à Paris.
SAUVAGE Roger 7-01-1944 20-06-1945 Décédé le 26 septembre 1977.
SEYNES (DE) Maurice 7-01-1944 15-07-1944 Le 15 juillet 1944, suite à une panne, Maurice De Seynes refuse de sauter en laissant son mécanicien non équipé de parachute. Ils mourront et seront enterrés ensemble.
VERDIER Marc 7-01-1944 22-09-1944 Disparu en mission de guerre en Prusse Orientale.

BRIHAYE Emmanuel 26-01-1944 12-12-1944 Après la guerre, il devient de service des essaies en vol à la S.N.E.C.M.A. Il réside actuellement sur la Côte-d'Azur.
PIERROT Fernand 26-01-1944 20-06-1945 Décédé le 5 avril 1964 en servce commandé.

BAGNERES Jacques 6-02-1944 30-10-1944 Décédé le 28 décembre 1981. Il repose à Pontonx-sur-l'Adour.
BOURDIEU Maurice 6-02-1944 18-03-1944 Mort suite à une collision à la sortie d'un nuage avec Jules Joire lors d'un vol d'entraînement le 18 mars 1944.
IRIBARNE Robert 6-02-1944 11-02-1945 Disparu en combat aérien sur la Prusse-Orientale le 11 février 1945.
LE BRAS Albert* 6-02-1944 20-06-1945 Après sa carrière militaire, il travaille pour la recherche spatiale et réside actuellement sur la Côte-d'Azur.
LE MARTELOT Jean 6-02-1944 9-10-1944 Grièvement blessé par la Flak le 25 septembre 1944,il regagne la France.
MOYNET André 6-02-1944 12-12-1944 Après la guerre il fait une carrière politique et aéronautique bien chargée. il est décédé le 2 mai 1993.

CASTIN Robert 24-02-1944 4-02-1945 Le 18 janvier 1945, lors d'un combat aérien, son avion est touché par un Fw 190, il réussi à se poser. Blessé il est rapatrié sanitaire en France le 4 février 1945. Il est décédé le 26 juillet 1979
CHARRAS Marc 24-02-1944 20-06-1945 Le 30 juillet 1949, il est abattu et tué par la D.C.A. en Indochine.
MONIER Charles 24-02-1944 12-12-1944 Devenu pilote d'essais pour la société Marcel Dassault, il est le premier français à passer le mur du son. Il se tue le 3 mars 1953 aux commandes du Mystère II 01 à Istres au cours d'un vol expérimental. Il repose au cimetière de Cesson (77). La base aérienne d'Istres porte son nom.
SCHOENDORFF Joseph 24-02-1944 20-06-1945 Il est décédé le 21 novembre 1970 et repose à Langonnet (56)

DELFINO Louis 28-02-1944 20-06-1945 Il prend le commandement du groupe le 12 décembre 1944 en remplacement du Commandant Pouyade parti en permission. Il meurt des suite d'une attaque cardiaque le 11 juin 1968 après avoir occupé des postes très importants au sein de l'Armée de l'Air.

CHALLE Maurice 18-03-1944 27-03-1945 Disparu en combat aérien dans la région de Pillau en Prusse-Orientale le 27 mars 1945.
CHALLE René* 18-03-1944 17-01-1945 Grièvement blessé lors d'un combat aérien le 17 janvier 1945, il réussit à rentrer au terrain mais finira la guerre à l'hôpital. Il réside actuellement en Normandie.
EMONET Jean 18-03-1944 17-10-1944 Le 17 Octobre 1944, sur la Prusse-Orientale, il est abattu et blessé par un ME 109. Il disparaît le 20 octobre 1949 en service aérien commandé au-dessus de la méditerranée.
GASTON Jacques 18-03-1944 26-06-1944 Tué en combat aérien dans la région d'Orcha en U.R.S.S. le 26 juin 1944.
GENES Pierre 18-03-1944 18-01-1945 Disparu en combat aérien sur la Prusse-Orientale le 18 janvier 1945
LEMARE Georges 18-03-1944 20-06-1945 Après la guerre il deviendra pilote instructeur à Air-France, il est mort lors d'un exercice près du Bourget le 26 janvier 1948
MANCEAU Jean 18-03-1944 29-10-1944 Mort le 2 novembre 1944, suite à ses blessures et à la gangrène après avoir sauté sur deux mines.
MENUT Lionel 18-03-1944 29-01-1945 Porté disparu en combat aérien dans la région de Koënigsberg le 29 janvier 1945.
MIQUEL Charles 18-03-1944 16-01-1945 disparu en combat aérien sur la Prusse-Orientale le 16 janvier 1945.
PERRIN Marcel 18-03-1944 20-06-1945 Aprés la guerre il devient pilote d'essai, il décède le 27 avril 1957 à bord d'un Nord 2501 sur le terrain de Melun-Villaroche.
PINON Roger 18-03-1944 1-08-1944 Porté disparu au cours d'une mission sur la Prusse-Orientale le 1er août 1944
QUERNE Louis 18-03-1944 25-09-1944 Porté disparu au cours d'une mission sur la Prusse-Orientale le 25 septembre 1944

TABURET Gaël* 3-04-1944 20-06-1945 Après un carrière militaire puis civile, il réside aujourd'hui sur la Côte d' Azur.

BAYSSADE Jean 8-05-1944 30-07-1944 Le 30 juillet 1944, il est abattu en combat aérien et fait prisonnier, il tentera en vain de s'évadé. il est libéré par les américains en 1945. il est décédé le 14 février 1948 et repose à Verdun-sur-Garonne où une rue porte son nom.
LA SALLE (DE) Charles 8-05-1944 20-06-1945 Après la guerre, il continu sa carrière militaire. Il est décédé accidentellement le 8 août 1969.
LORILLON Pierre* 8-05-1944 20-06-1945 Après la guerre, il continu sa carrière militaire et réside actuellement en Corse.
MATRAS Pierre 8-05-1944 20-06-1945 Après la guerre, il continu sa carrière militaire. Il est décédé le 22 mars 1998 et repose à Valence.
VERSINI Roger 8-05-1944 20-06-1945 Après la guerre, il continu lui aussi sa carrière militaire. Il est décédé le 11 décembre 1966

BLETON Pierre 17-10-1944 20-06-1945 Abattu en combat aérien le 20 février 1945 dans la région de Koënigsberg. Recueilli et gardé par la Luftwaffe, il échappe à l'exécution réservé aux pilotes du Normandie-Niemen. Après un périple incroyable, il rejoint le Groupe le lendemain de l'Armistice.
Il est décédé le 5 avril 1996.
GUIDO Maurice 17-10-1944 20-06-1945 Après la guerre il continu une carrière militaire puis se retire en 1962. Il est décédé le 31 juillet 1983 et repose dans son village natal à Tende (Alpes-Maritimes).
HENRY Georges 17-10-1944 12-04-1945 Il trouve la mort lors d'un mitraillage au sol du terrain de Bladiau le 12 avril 1945, il est le dernier tué du Groupe avant l'Armistice.
Son corps rapatrié en 1953 repose à Aillevillers et Lyaumont (Haute-Saône).
MONGE Maurice 17-10-1944 26-03-1945 Mort en combat aérien au-dessus de Pillau (Prusse-Orientale).
OUGLOFF Léon 17-10-1944 20-06-1945 Mort en service aérien commandé le 24 juillet 1947, il repose au cimetière d'Asnières (Hauts-de-Seine).
PIQUENOT Jean 17-10-1944 17-01-1945 Mort en combat aérien le 17 janvier 1945 dans la région d'Insterburg. Une rue de Tourlaville (Manche) porte son nom.
REVERCHON Charles 17-10-1944 18-02-1945 Lors d'une mission le 18 février 1945, il est abattu par la flak et s'écrase au sol, grièvement blessé, il est amputé d'une jambe. Il continu sa carrière jusqu'en 1966. Il est décédé le 1er octobre 1975


Les pilotes dont le nom est suivi d'un astérisque étaient vivants à la date du 29 novembre 2005.


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 13 Mai 2006, 16:42

Dans Vaincre à tout prix d'Elena Joly, Alexandre Kapralov, vétéran russe, nous parle du courage et du panache des Français de ces quatre escadrilles. Il était le mécanicien attitré d'Henri Foucaud et à la mort de celui-ci, il a été affecté à l'avion de Roland de la Poype.

À propos de Foucaud:
... il a été blessé à Smolensk, dans un duel contre deux Messerschmitt. À la fin du combat, les trois avions avaient épuisé leurs munitions. Foucaud a réussi à sauver l'avion en se posant, mais il s'est cassé la colonne vertébrale. Après avoir passé six mois à l'hôpital, il nous a rejoints à l'aérodrome de Toula. Toutefois il n'était pas parfaitement rétabli, et il n'aurait pas dû recommencer à voler. Tout le monde pouvait voir qu'il n'était plus aussi adroit. Il s'obstinait toutefois à s'entraîner, mais un jour, en faisant une manoeuvre, il s'est écrasé au sol.


Il raconte aussi qu'après la guerre, le gouvernement soviétique a remis en cadeau aux pilotes français les Yak-3, meilleurs appareils de cette guerre selon lui.

Autre anecdote: Le 15 juillet 1944, Maurice de Seynes, accompagné de son mécanicien soviétique, le sergent Biélozuob dit "le philisophe", décolle en direction de Mikountani pour se rapprocher du front.
L'usage voulait que le mécanicien prenne place dans un logement situé derrière l'habitacle du Yak9, où il se tenait accroupi. Bien entendu, il ne lui était pas possible d'emporter un parachute, compte tenu de l'exiguïté de l'endroit.
Peu après le décollage, le pilote revient vers le terrain et rend compte à la radio qu'il est victime d'une fuite d'essence dans la cabine.

Cette situation va le conduire à tenter un atterrissage de fortune. où son mécanicien et lui trouveront la mort. *

* Cette autre anecdote provenait à l'origine du même livre mais a été modifiée selon les observations de M. Michel Thouin.

Le 15 juin 1945, de Gaulle a accueilli en personne les rescapés du régiment à l'aérodrome de Bourget.

En 1946 à Moscou, une plaque en l'honneur des 42 pilotes français qui sont morts au combat aux côtés des Soviétiques a été inaugurée.

Quatre des pilotes ont été nommés Héros de l'union soviétique dont Roland de la Poype.
Dernière édition par Audie Murphy le 31 Mar 2007, 04:35, édité 1 fois.


 

Voir le Blog de Audie Murphy : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de chip-douglas  Nouveau message 21 Mai 2006, 03:08

Pourquoi personne ne fait un film sur cette escadrille ?

Les américains en auraient déjà fait une dizaine... :roll:


 

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de warbird  Nouveau message 21 Mai 2006, 07:06

Pourquoi personne ne fait un film sur cette escadrille ?

Les américains en auraient déjà fait une dizaine...
il en existe un réalisé en 1959 par jean dréville


 

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