Post Numéro: 8 de fbonnus 23 Juil 2010, 16:51
Salut,
C'est pas banal, de la pub pour Ikéa, ici, dans ce Forum, alors que tout le monde sait que le fondateur d'Ikea, Ingvar Kamprad, traine derrière lui de très très fort soupçons de collaborations Nazie active pendant la seconde guerre mondiale ...
Amicalement
Je cite :
"La fabuleuse « success story » commence en Suède en 1943. Né en 1926, Ingvar Kamprad a alors dix-sept ans. Fils d'un fermier dont la famille originaire d'Allemagne s'est installée en Suède à la fin du XIXe siècle, le jeune homme attrape tôt le virus du commerce. A quatorze ans, il achète des lots de boîtes d'allumettes qu'il revend ensuite au voisinage avec un confortable bénéfice. Il étend son activité aux cartes de Noël, aux stylos, aux cigarettes, aux fournitures de bureau. Quand il n'est pas en train de vendre sa marchandise ou d'étudier à l'école, le jeune Ingvar se laisse séduire par les sirènes des Jeunesses nordiques, un mouvement pro-nazi dont il fut peut-être membre. Péché de jeunesse ? En partie. Son père et sa grand-mère vouent en effet une admiration sans bornes à Adolf Hitler, admiration sans doute partagée par Ingvar. La révélation par la presse, en 1994, de son engagement et de ses relations durables avec Per Engdahl, leader du mouvement pro-nazi de Suède, fit couler beaucoup d'encre. Dans une lettre adressée à ses salariés, Ingvar Kamprad assuma son passé, mis sur le compte d'une « erreur de jeunesse »."
et aussi ...
"Après Kamprad le nazi, voici Kamprad l'alcoolo. Ingvar Kamprad, fondateur d'Ikea, le géant suédois de l'ameublement, n'est pas à franchement parler un exhibitionniste. Aussi sa «sortie» en début de semaine à Stockholm n'en est que plus spectaculaire. Délectation. A l'occasion de la publication de sa première biographie autorisée, ce Suédois de 72 ans qui vit discrètement en Suisse avait décidé de venir exposer publiquement qu'il était effectivement alcoolique, même s'il considérait tenir son vice «sous contrôle». Trois fois par an, sur le conseil de son médecin, il s'impose une période «blanche» de plusieurs semaines. Il attend la fin de celle-ci le 7 septembre à 19 heures avec impatience, imaginant déjà avec délectation comment il débutera cette soirée. Kamprad alcoolique, l'affaire remonte à une trentaine d'années. Il travaillait alors comme un forcené pour établir Ikea en Pologne, où tout se faisait à grand renfort de vodka. Une compagne de route pour la vie, puisqu'il n'a pas l'intention d'arrêter complètement. Dans ce livre d'entretiens, Ingvar Kamprad revient également longuement sur son passé nazi. «Mon plus grand fiasco. C'est une période de ma vie que je regrette amèrement», avait-il déjà déclaré précédemment. En novembre 1994, Ingvar Kamprad, qui a fondé Ikea en 1943, s'était résigné à écrire une lettre aux 25 000 employés de son groupe alors répartis dans 25 pays. Oui, avouait-il, il avait bien été proche d'une organisation nazie jusqu'au début des années 50, comme l'avait révélé le quotidien suédois Expressen. Bombe. L'affaire avait fait l'effet d'une bombe. Ingvar Kamprad, âgé de 17 ans en 1942, avait éprouvé une grande sympathie pour Per Engdahl, fondateur d'un mouvement baptisé Opposition suédoise, une organisation pronazie. Jusqu'en 1948, Kamprad avait assisté à plusieurs réunions de l'organisation dont il admirait tant le chef, à tel point qu'Engdahl fut l'un des rares invités de son mariage en 1950. «Je partageais avec lui son anticommunisme fanatique et son idée d'une Europe unie.» L'affaire fut si sérieuse qu'une menace de boycottage plana plusieurs semaines sur Ikea aux Etats-Unis. «Impatients». Aujourd'hui, le patron d'Ikea espère qu'on lui a pardonné cette «erreur de jeunesse». Et reprend de plus belle pour justifier ses choix stratégiques. A la tête d'un empire de 140 magasins et 38 000 employés au chiffre d'affaires de près de 40 milliards de francs dans 29 pays, il se refuse toujours à entendre parler d'introduction en Bourse. «Les actionnaires sont impatients et ne voient que des solutions à court terme. Ils n'accorderaient jamais leur aval à nos milliards d'investissements en Chine et en Russie qui ne donneront des résultats que dans cinq ou dix ans.»
Quant à sa succession, il est catégorique: aucun de ses trois fils, même s'ils sont impliqués dans la société, ne sera le patron après lui. Il craint trop une guerre fratricide qui fragiliserait son empire. Ikea doit passer avant tout en conservant son esprit de simplicité mâtiné de bon sens paysan suédois. Un subtil échafaudage de siège social et de fondations au Danemark, aux Pays-Bas et au Luxembourg y veille déjà." - Article de Libération
« Alors mon petit Robert, écoutez bien le conseil d'un père !
Nous devons bâtir notre vie de façon à éviter les obstacles en toutes circonstances.
Et dites-vous bien dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est favoriser la réussite des médiocres. »
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Michel Audiard