Re: quotidien avec l'occupant vécu par les femmes
Posté: 17 Déc 2016, 00:25
Bonjour,
A la libération La Haine du boche qui s'est révélée au grand jour, était telle après cinq années de malheur, de soumission, de privations, de déportations que tous ceux qui avaient fricoté avec l'ENNEMI de prés ou de loin étaient coupables ou pour le moins suspects, à fortiori les femmes qui s'étaient affichées avec. Il est difficile pour Pierre ou pour SLTP qui n'ont pas vécu cette période malheureuse de notre histoire d'imaginer un instant l'état d'esprit du particulier du moment . Les enfants de mon village rasaient les murs quand les Allemands se montraient. Il a pu y avoir des geste affectueux isolés de la part de certains d'entre eux envers des enfants, j'en suis le témoin. La présence de ma mère avec d'autres dames de la commune, qui préparaient la tambouille pour l'équipe de la Flak DCA de la belle épine (réquisition) m'a amené à les approcher.
Madeleine (pas celle du tram33) me disait récemment, "après la libération, il y avait plein de résistants qui garnissaient les cafés du village, j'en ai jamais tant vus"
Ces soit disant résistants bien alcoolisés qui parlaient haut et qui avaient cherché des crosses à mon père par ce qu'il protégeait ma sœur âgée de 16 ans de leur entreprise sont le type même de certains de ces salauds qui ont tondu des femmes d'après ouï dire.
A la libération La Haine du boche qui s'est révélée au grand jour, était telle après cinq années de malheur, de soumission, de privations, de déportations que tous ceux qui avaient fricoté avec l'ENNEMI de prés ou de loin étaient coupables ou pour le moins suspects, à fortiori les femmes qui s'étaient affichées avec. Il est difficile pour Pierre ou pour SLTP qui n'ont pas vécu cette période malheureuse de notre histoire d'imaginer un instant l'état d'esprit du particulier du moment . Les enfants de mon village rasaient les murs quand les Allemands se montraient. Il a pu y avoir des geste affectueux isolés de la part de certains d'entre eux envers des enfants, j'en suis le témoin. La présence de ma mère avec d'autres dames de la commune, qui préparaient la tambouille pour l'équipe de la Flak DCA de la belle épine (réquisition) m'a amené à les approcher.
Madeleine (pas celle du tram33) me disait récemment, "après la libération, il y avait plein de résistants qui garnissaient les cafés du village, j'en ai jamais tant vus"
Ces soit disant résistants bien alcoolisés qui parlaient haut et qui avaient cherché des crosses à mon père par ce qu'il protégeait ma sœur âgée de 16 ans de leur entreprise sont le type même de certains de ces salauds qui ont tondu des femmes d'après ouï dire.