Je plussoie à la réponse de Prosper, aucun rapport avec d'éventuels transfuges des Ostruppen, venus se rallier aux FFI; ce sont de jeunes pinpins bien français.
Pour ce qui concerne leur curieux couvre-chef, vu le mélange de tenues, il est possible que ce maquis, n'ayant pas, sous la main, un lot de calots ou de bonnets de police français réglementaires, avait fait appel à la main-d’œuvre locale pour lui bricoler un truc assez approchant et pas trop moche (sur le plan esthétique, c'est un loupé!
) - A l'époque, à la campagne - comme à la ville, d'ailleurs -, quasiment chaque famille avait sa machine à coudre (à pédalier!).
J'ai, un moment, envisagé l'hypothèse d'un lot de bonnets en laine de la Royal Navy, mais ceux du reportage sont, définitivement, trop moches! Par contre, il se pourrait qu'ils étaient, largement, inspirés par la chéchia... il faudrait voir si le chef de maquis n'était pas un ancien "Africain", voire ayant servi en Syrie. On rajoute une équipe de couturières (ou tailleurs) bénévoles, peu au fait de la mode militaire, un matériau de médiocre qualité (on est en pleine restriction de guerre) et le tour est joué. Le principal est que la troupe présente un aspect militaire uniforme.