Post Numéro: 3 de Signal 03 Nov 2010, 23:10
Traduction du texte de von Schirach, qui vaut son pesant de swastikas :
La Flûte enchantée de Mozart et Weimar appartiennent à chaque allemand. C'est ce que nous devons défendre contre l'ennemi, ce pourquoi nous devons nous imposer face à lui, et ce que pourquoi nous devons gagner dans la confrontation actuelle, pour sauver le prestige et la dignité de ce qui porte le visage de l'humanité.
Traduction pas évidente, les nazis sont des écrivains à ch..., ils font des phrases alambiquées à l'envie... Mais en gros ça donne ça. C'est un discours typique de temps de guerre, mais les nazis y ajoutent une touche raciste tout à fait particulière. Pour résumer, l'ennemi est une bête infâme qui veut détruire tout ce qui est beau, le soldat allemand est un défenseur de l'Humanité. Il faut remettre ça dans le contexte de la guerre, particulièrement celle à l'Est : l'ennemi judéo-bolchévique n'est pas un homme, c'est un conglomérat racial, sorte d'hydre prête à fondre sur l'Allemagne pour la mettre à feu et à sang. Dans ce contexte de pensée, entretenu depuis des années au sein du parti nazi, puis dans toute l'Allemagne à partir de 1933, Goebbels avait beau jeu de stigmatiser les bombardements sur les villes, et début 45 de monter en épingle les atrocités (malheureusement réelles en grande partie) commises par les Soviétiques en Allemagne.