Post Numéro: 5 de Snakealx 11 Juil 2010, 10:56
Les sous-marin de l'époque (les type VII et IX et les submersibles alliés) utilisaient, en plongée, des batteries pour alimenter des moteurs électriques. La vitesse maximale était de l'ordre de 7 à 8 nds, l'autonomie dépendait de la vitesse et du niveau de charge des batteries lors de la plongée. A titre indicatif, un VIIC pouvait faire environ 80 milles à 4nds en plongée dans les meilleures conditions.
La propulsion en surface était réalisée au moyen de moteurs diesel qui avaient également pour rôle d'entrainer des dynamos qui rechargeaient les batteries des moteur élec.
La vitesse maxi était de l'ordre de 17-18 nds (type VII et IX) l'autonomie dépendait encore une fois de la vitesse (à titre indicatif, un VIIC pouvait faire 6000 milles à 10nds).
Comme on le constate, la propulsion en plongée n'avait d'intérêt que pour la fuite ou l'approche de cibles lentes (un convoi "lent" se déplaçait à 7/9 nds). C'est pourquoi la défense ASM alliées à mis en échec les U-boote grâce à l'aviation en les empêchant de remonter en surface pour parcourir des distances élevées et charger leurs batteries.
C'est ce qui poussa les allemands à développer d'abord le Schnorkel puis des s/m à propulsion électrique améliorée ou à turbine (type Walter)