Post Numéro: 10 de DENYS hubert 08 Fév 2008, 15:57
Tout cela est malheureusement vrai!
Quand on voit comment étaient faites certaines baïonnettes, avec une lame en dents de scie pour certaines de la guerre 14/18, c'est horrible. Une fois que le soldat avait embroché son adversaire, la seule façon de se dégager était de tirer et c'était le recul de l'arme qui dégageait la lame. Remarquez que l'on n'a pas fait mieux avec la baïonnette du MAS 36 qui a été interdite par la Convention de Génève. Elle avait la particularité d'être longue (30cm)fine , mais surtout qu'elle était de section cruciforme si bien que lorsqu'un soldat était enferré, il se dégageait facilement, il n'y avait aucun épanchement sanguin, juste une petite croix dans la peau de 1,5 au carré. Le soldat pensait que sa blessure était bénigne mais il mettait des heures à mourir d'hémorragies internes.
Le corps à corps est la forme de combat la plus redoutée des soldats d'élite ou pas. Dans ce genre de combat, c'est l'instinct de conservation qui prime et c'est la plus rapide qui a une chance.Comme le souligne Dynamo, dans ce genre de combat, il n'y a rien d'absolu ni rien de gagné d'avance.Une question que vous ne vous êtes sûrement pas posée: Pourquoi les commandos, les paras, les troupes de chocs recrutent en priorité des hommes de petites tailles (1,65/70)? Pour les paras parce qu'ils ont moins de problèmes de colonne vertébrale lors des sauts mais aussi pour tous c'est qu'ils sont en général plus lestes, moins saisissables et plus facilement camouflables . Un petit homme fera plus facilement FOMEC qu'un grand. Le meilleur moyen de changer la couleur de ses pantalons est de faire une patrouille en milieu urbainen cas de conflit, et je vous garantie qu'avec une olive, vous faîtes un litre d'huile