Bonjour à tous,
La tradition du coquelicot est issue d'un poème qui a été écrit par le médecin canadien John McCrae, engagé au sein de la première brigade de l'Artillerie royale canadienne lors de la Première Guerre mondiale. Voici les versions anglaise et française de ce poème.
La tradition du coquelicot est issue d'un poème qui a été écrit par le médecin canadien John McCrae, engagé au sein de la première brigade de l'Artillerie royale canadienne lors de la Première Guerre mondiale. Voici les versions anglaise et française de ce poème.
Version anglaise
In Flanders Fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch, be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch, be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields
Version française
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.
Peu après sa publication, son poème est rapidement devenu le poème le plus populaire de la Première Guerre mondiale. On l'a même traduit en de nombreuses langues et il est apparu sur d'immenses panneaux-réclame pour faire la promotion des premières Obligations de la victoire en 1917. Les objectifs de cette campagne d'achat d'obligations, qui visait à recueillir 150 millions de dollars, ont été largement dépassés car elle a recueilli 400 millions de dollars.
Vu la popularité du poème, on a adopté le coquelicot comme fleur du souvenir aux morts de guerre en Grande-Bretagne, au Canada, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays du Commonwealth. Aujourd'hui les gens continuent de rendre hommage à l'auteur de « In Flanders Fields » en allant visiter la maison de pierre calcaire où il est né, à Guelph, en Ontario. Cette maison est devenue un musée. Il s'y trouve également un monument commémoratif et un jardin du Souvenir.
Le coquelicot symbolique et le poème de John McCrae sont toujours liés et les voix des morts continuent de se faire entendre lors des cérémonies du jour du Souvenir.
Ref: Lieutenant-colonel John McCrae, © Ministre des Approvisionnements et Services Canada 1988 No. de cat. V32-23/1988 ISBN 0-662-56211-9
Cheers from Canada
Vu la popularité du poème, on a adopté le coquelicot comme fleur du souvenir aux morts de guerre en Grande-Bretagne, au Canada, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays du Commonwealth. Aujourd'hui les gens continuent de rendre hommage à l'auteur de « In Flanders Fields » en allant visiter la maison de pierre calcaire où il est né, à Guelph, en Ontario. Cette maison est devenue un musée. Il s'y trouve également un monument commémoratif et un jardin du Souvenir.
Le coquelicot symbolique et le poème de John McCrae sont toujours liés et les voix des morts continuent de se faire entendre lors des cérémonies du jour du Souvenir.
Ref: Lieutenant-colonel John McCrae, © Ministre des Approvisionnements et Services Canada 1988 No. de cat. V32-23/1988 ISBN 0-662-56211-9
Cheers from Canada
PS: Saviez vous que le personnage Winnie the Pooh origine de la Première Guerre mondiale. En effet, le capitaine Harry Colebourn, un chirurgien de l'armée canadienne pendant la Première guerre mondiale, acheta un ourson orphelin d'un trappeur de Whiter River, en Ontario. L'ourson a été baptisé « Winnipeg », en l'honneur de sa ville natale, et est devenu la mascotte du régiment de Colebourn, le Princess Patricia Canadian Light Infantry.
Winnipeg accompagna le régiment en Angleterre en 1915 et Colebourn décida de prêter « Winnie » au zoo de Londres lorsque le régiment dû partir pour la France. Winnie est devenu une des attractions les plus populaires du zoo, et c'est là que Christopher Robin Milne s'est pris d'affection pour l'ourson, vers 1926. Cette amitié entre le garçonnet et l'ourson a inspiré le père de Christopher, l'auteur A.A. Milne, qui a par la suite rédigé une série de livres sur « Winnie the Pooh »
Winnipeg accompagna le régiment en Angleterre en 1915 et Colebourn décida de prêter « Winnie » au zoo de Londres lorsque le régiment dû partir pour la France. Winnie est devenu une des attractions les plus populaires du zoo, et c'est là que Christopher Robin Milne s'est pris d'affection pour l'ourson, vers 1926. Cette amitié entre le garçonnet et l'ourson a inspiré le père de Christopher, l'auteur A.A. Milne, qui a par la suite rédigé une série de livres sur « Winnie the Pooh »