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Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de malzieu  Nouveau message 05 Aoû 2007, 18:09

Je cherche des photos concernant la milice,la LVF ainsi que les GMR tout cela a a titre documentaire merci d'avance a tous


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 06 Aoû 2007, 08:11

Bonjour,

Quelques photos sont en ligne la :
http://www.histoquiz-contemporain.com/H ... ssiers.htm
Mais rien sur les GMR.

Si tu pouvais donner quelques precisions, cela aiderait car le sujet est vaste.


 

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milice lvf gmr

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de malzieu  Nouveau message 06 Aoû 2007, 09:08

Bonjour merci de votre reponse.Je recherche desrenseignements Sur MaxKnipping qui se trouvait en Avignon A bientot Amitiés


 

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Milice en zone nord

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de fabrice78  Nouveau message 08 Aoû 2007, 08:30

Bonjour

Voici un article de J. Delarue paru dans le DVD-ROM "La Résistance en Ile-de-France".

Fondée le 31 janvier 1943, la Milice a dû attendre une année avant d'être autorisée par les Allemands à s'implanter en zone occupée. Les autorités d'occupation militaires ont toujours regardé avec une extrême méfiance tout groupement à caractère paramilitaire armé ; aussi refusèrent-ils longtemps que la Milice vint s'installer en zone nord.
En décembre le remaniement du gouvernement de Vichy se préparait, Darnand, parlant à une grande réunion de la LVF au Vel d'Hiv déclarait : "L'Europe vaincra avec le Reich allemand ou disparaîtra avec lui. Chaque Français doit rendre hommage à l'héroïsme des légionnaires de la LVF qui, pour éviter à la France les horreurs de la bolchévisation, se battent sur le front de l'Est. (…) Dès aujourd'hui nous mettons sur pied une Milice unique pour les deux zones et dont chaque Français sera fier. Cette Milice, convenablement armée, aura tôt fait d'abattre les traîtres à la solde de Moscou."
Le 30 décembre la radio annonça le renvoi de Bousquet et la nomination de Darnand comme secrétaire général au maintien de l'ordre, un poste créé pour lui. Il devenait chef de toutes les forces de police et de gendarmerie. Le même texte donnait à la Milice le statut de police supplétive. Le même jour, le milicien Philippe Henriot fut nommé secrétaire d'Etat à la propagande et à l'information, c'était le début de l'Etat milicien. L'installation de la Milice à Paris se fit à petits pas. Darnand ne voulant pas quitter Vichy, il lui fallait choisir un homme sûr pour être son délégué du maintien de l'ordre en zone nord : il choisit Max Knipping, qui n'appartenait pas à l'équipe de Vichy.
Le parcours de Knipping est atypique. Né en 1892 à Reims, il a fait des études secondaires sans aller jusqu'au baccalauréat, c'est un aviateur héros de la Première Guerre mondiale, Officier de la Légion d'Honneur, croix de guerre, deux blessures, cinq citations, ce qui lui donne beaucoup de prestige. La paix revenue, il devient pilote civil sur la première ligne vers l'Afrique et l'Amérique du Sud. En 1928 il bat deux records mondiaux. Pilote d'essai, il totalise 5.200 heures de vol quand il arrête sa carrière en 1933 et créé une petite industrie d'accumulateurs à Reims, sa ville natale. Marié, sans enfants, il est mobilisé en 1939. En juin 1940 ses magasins et ateliers sont détruits par un bombardement. Démobilisé, rien ne le rappelle à Reims, il reste en zone libre et ouvre à Avignon un magasin de photographie. Il adhère à la Légion dès sa création et devient président de son département, puis du SOL pour le Vaucluse puis les Bouches du Rhône. Darnand l'a repéré comme bon organisateur, en décembre 1943 il l'appelle au secrétariat général de la Milice, puis en janvier 1944 au maintien de l'ordre et le nomme bientôt délégué général du maintien de l'ordre (MO) pour la zone nord, son titre officiel à partir du 16 février. Il a autorité sur le délégué général de la Milice, François Gaucher, sur le chef régional de la Milice pour l'Ile de France, André de la Rivière, sur le chef régional de la Franc-Garde, le capitaine Emile Monneuse. Il est l'intermédiaire obligé entre les services de police français et les allemands.
Il installe les services de la Milice dans les locaux du parti communiste, 44 rue Le Pelletier et ceux du MO à la délégation de la Sûreté Nationale, dans l'hôtel particulier des propriétaires du chocolat Meunier, 61 rue de Monccau, où il habite également. Le service de renseignements de la Milice dirigé par Brun s'installe 44 rue Le Pelletier, l'Etat-Major de la région parisienne 34 rue de Châteaudun, le 2e service rue Alphonse de Neuville, les services dans des immeubles réquisitionnés et dans la synagogue d'Auteuil. Chaque jeudi il assiste à la réunion présidée par Oberg ou par son chef d'Etat-Major Hagen, Knochen et divers responsables de la Gestapo dont il reçoit pratiquement les ordres. Il est en relations suivies avec Otto Abetz et participe aux conférences mensuelles interministérielles au Majestic avec Bichelonne et Déat, consacrées à l'envoi des requis du STO en Allemagne.
En mars 1944, une conférence spéciale réunit Laval, Darnand, Oberg, Knochen, Hagen, à propos de rôle de la police française en cas de débarquement. Il dresse des listes des policiers français suspects d'accointances avec la résistance ou simplement de tiédeur et les remet aux allemands qui exigent leur révocation. Des miliciens ont remplacé les intendants de police à Toulouse, Dijon, Lyon, Clermont-Ferrand, Chalons sur Marne, Rouen, Orléans, et à la direction de l'administration pénitentiaire. Le 2 février la Milice a commencé à investir le plateau des Glières où des maquisards dont le nombre est estimé à 2.350 hommes sont rassemblés. Knipping est envoyé sur place. L'héroïque défense s'achève dans le sang, les sévices, les assassinats, les fusillades et les déportations. La milice et singulièrement Knipping y ont joué un rôle déterminant.
De retour à Paris il continua à exécuter avec zèle les ordres les plus terribles. Le 6 juin le débarquement eut enfin lieu, le 7 Darnand lança un appel aux forces du MO et de la Milice : "Les ordres sont clairs. Considérez comme ennemis de la France les Franc-Tireurs et Partisans, les membres de la prétendue armée secrète et ceux des groupements de résistance. Attaquez vous aux saboteurs, qu'ils soient parachutés ou non. Traquez les traîtres qui essaient de saper le moral de vos formations. (…) A partir de ce soir, je mobilise la Franc-Garde de la Milice Française. J'appelle tous les hommes à quitter leur métier, à rassembler leur famille dans des lieux sûrs puis à rejoindre leur corps, à se grouper dans leurs centres. Je sais la volonté farouche qui les anime, l'espoir joyeux qui gonfle leur âme de voir revivre une France fière et pure et d'être les artisans d'une nouvelle grandeur. Je sais qu'ils ne reculeront pas devant le don de leur vie." Ces paroles martiales trouvèrent peu d'écho : affronter les armées alliées était moins facile qu'assassiner des prisonniers sans défense. Rien n'était prêt pour accueillir les mobilisés, il fallut dès le 13 juin lancer un contre-ordre échelonnant cette mobilisation jusqu'à la fin du mois. Le 13, répondant à un appel d'Abetz, une réunion à l'Ambassade rassembla la fleur des jusqu'auboutistes de la collaboration : de Brinon, Déat, Marion, Doriot, Bucard et Knipping. Abetz annonça qu'il allait demander le retour de la LVF et des Waffen-SS français pour combattre sur le front français, ce qui allait nécessiter un délai de deux mois. Les militaires allemands qui avaient été toujours hostiles à la LVF s'opposèrent à l'exécution du projet. Knipping indiqua que la Milice était une force intérieure destinée à lutter contre les mouvements insurrectionnels, déjà étendus, et conseilla de diriger sur la Waffen-SS ceux qui voulaient se battre aux côtés des troupes allemandes. Le même jour Laval nomma Darnand secrétaire d'Etat à l'Intérieur, ce qui augmenta encore ses pouvoirs et le fit participer aux réunions ministérielles et aux décisions gouvernementales.
Cette nomination n'atténua pas les désaccords de plus en plus visibles entre la Milice et les forces de police et de gendarmerie. Les désertions se multipliaient et les chefs disaient de plus en plus clairement leur désapprobation de la politique suivie. Un long rapport du général Martin, directeur général de la gendarmerie, énumèrait ces griefs, dénonçant "le piétinement de la légalité" et citait des manquements graves, des arrestations arbitraires et des exécutions. Laval interdit de participer à des opérations contre les Alliés, mais on ne lui obéissait plus guère et quelques miliciens partirent se battre en Normandie où l'un d'eux fut fait prisonnier par les Américains. Une trentaine de ces miliciens rentrant à Paris en juillet en se vantant de leurs exploits furent invités à la discrétion : devant l'avance irrésistible des Alliés les plans avaient changé.
Au début de juillet Abetz informa Laval qu'Hitler avait décidé de faire ramener en France trois hommes politiques internés en Allemagne, Mandel, Blum et Reynaud, et de les remettre au gouvernement qui pourrait exercer sur eux des représailles. Laval refusa énergiquement ce cadeau empoisonné. Quelques jours plus tard Knochen annonça la même chose à Knipping en ajoutant que cela permettrait aux Français de venger la mort de Philippe Henriot, abattu par la résistance le 28 juin, après l'assassinat de Jean Zay par la Milice huit jours plus tôt. Knipping avisa immédiatement Laval et Darnand qui étaient à Paris. Knipping tenta vainement d'alerter Darnand, mais toutes les communications avec Vichy étaient coupées. Knochen refusant d'attendre une décision de Laval ordonna de prendre Mandel en charge. Appelé par Knipping, Baillet, milicien et directeur de l'administration pénitentiaire fit écrouer Mandel à la Santé. Pour peu de temps, sous le prétexte de le transférer à Vichy, Mandel fut extrait de la Santé le jour même, embarqué dans une voiture suivie d'une autre, toutes deux chargées de miliciens, qui prirent la direction de Vichy. En traversant la forêt de Fontainebleau, sous prétexte que le moteur chauffait, le convoi s'arrêta. Mandel invité à sortir pour se dégourdir les jambes fut abattu. Dans toute cette sinistre affaire, Knipping avait, après quelques réticences, obéit aux ordres des SS qui étaient désormais les vrais chefs de la Milice.
Les méthodes de la Gestapo avaient été adoptées par les interrogateurs miliciens rue Le Pelletier, un certain Granger, ex-barman à Nice, était un spécialiste de l'interrogatoire à la dynamo, ce qui lui valut le surnom de Fredo la Moulinette. Son bras droit était un souteneur de Belleville. Au deuxième service on torturait aussi. Parmi les 400 miliciens recrutés péniblement à Paris on comptait une forte proportion de repris de justice.
La plus sanglante opération restait à venir avec la répression de la mutinerie des droits communs à la prison de la Santé le 14 juillet 1944 dans laquelle la Milice joua un rôle de premier plan. Cette fuite en avant d'hommes perdus et couverts de sang ne pouvait ralentir le déclin inexorable du régime nazi et de ses séides français.
Le 17 août, Knipping prit la route pour Nancy avec l'ensemble des miliciens pour un voyage qui les conduisit en Allemagne. Ils achevèrent de s'y déshonorer au service de l'ennemi. Réfugié en Italie du Nord, Knipping y fut découvert et arrêté en 1945 puis ramené en France. Condamné à mort il fut fusillé ainsi que Darnand et la plupart des chefs de la Milice.

Image
Coll. Jacques Delarue

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Miliciens à Meaux

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Salut des miliciens au drapeau (Paris)

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Relève de la Milice, Paris, carrefour de Chateaudun, février 1944

A+
Fabrice


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 08 Aoû 2007, 11:33

Bonjour,
Tres interessant et tres complet, Fabrice, merci.
Je vois que je ne suis pas le seul sur ce forum a me plonger dans les poubelles de l'histoire...
;)


 

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milice

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de malzieu  Nouveau message 08 Aoû 2007, 13:11

Bonjour je te remercie de ton article vraiement tres intereesant.Peut-tu me dire si je peux trouver sur internet des photos de cette epoque de J.J Delarue merci Amitiés


 

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Non

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de fabrice78  Nouveau message 08 Aoû 2007, 13:19

Salut

Non tu ne trouveras pas sur internet de photos provenant de la collection de Jacques Delarue. Celle de Knipping m'avait été fournie par Delarue lorsqu'il m'a remis sa fiche sur la milice destinée au DVD-ROM citée en source.
Fabrice


 

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