Merci Prosper
, bonjour Enrico
,
Je ne suis pas "at home", je manque donc de documents. Mais il me semble que ce calibre était peu utilisé dans la marine française, au moins pour la période qui nous interesse.
Il y a bien le Surcouf, un croiseur sous-marin armé d'une tourelle double de 203 mm modèle 1924. Sans garantie, la cadence serait de 3 coups/minute et par pièce avec des obus de 120 kg et d'une portée de 27 OOOm.
Richelieu est un as en artillerie (...au moins en 380mm
), il devrait faire mieux...
A+,
Pierre
J'édite car j'ai emprunté ceci au site SudWall/voir ce lien ...
http://images.google.fr/imgres?imgurl=h ... s%3Disch:1Avec un copié/collé de ce qui nous interesse:
Canon de 203 mm SM 24
.....A tout seigneur, tout honneur, le Surcouf. Ce croiseur sous-marin est armé d'une tourelle double de 203 mm Mle SM 24. Le Surcouf pouvait ouvrir le feu dans un délai de 3 minutes 30 secondes après avoir fait surface, délai un peu long contre un navire de guerre mais comme il avait été prévu pour la guerre de course ce n'était pas un handicap contre les navires marchands.
La tourelle pesait la bagatelle de 198 tonnes et faisait poids sur un joint d'étanchéité. Ce temps incluait le lancement des soufflantes, le relevage de la tourelle par surpression d'huile, le déblocage des pièces (jumelées en hauteur) et le pointage. Les tubes de 203 mm identiques à ceux des croiseurs classe Duquesne pesait 20,716 tonnes et tirait un projectile de 123,1 kg à vitesse initiale de 895 m/s. Notez sur la deuxième photo le dispositif d'obturation des pièces. Un télépointeur avec télémètre stéréoscopique de 4 mètre et pesant 10,4 tonnes surmontait le kiosque en arrière de la tourelle. En plongée, le télépointeur était immobilisé au gisement 90°, c'est à dire télémètre dans l'axe du bâtiment, pour diminuer la résistance à l'avancement. La portée du télémètre était, vu sa position, de 12.000 mètres, distance pratique de tir efficace. L'approvisionnement en munitions était de 300 coups.....
Merci à "SudWall"...
Il faut donc maintenant chercher dans les classes "DUQUESNE" et classes "SUFFREN". Pour la première, il y a le Duquesne et le Tourville et la seconde: le Suffren et les "sabordés" de Toulon: le Colbert, le Foch, le Dupleix, l'Algérie.
J'ai ça sur mon disque dur mais je ne sais plus d'où ça vient:
"...... Les sept croiseurs de 10000 tonnes construits en France sont équipés des mêmes canons à savoir huit canons de 203mm de 50 calibres modèle 1924 en quatre tourelles doubles. Ces tourelles baptisés sur l'Algérie Alger Oran Constantine et Kara Mustapha (un militaire ottoman du 17ème siècle) pèsent 900 tonnes au total et affichent un angle de battage de 135° sur chaque bord.
Les canons affichent une longueur totale de 10.50m dont 10.150 pour le tube, pouvant pointer de -5° à +45° et envoyer 4 obus par minute à une distance de 31400m (élévation maximale) réduite à 28000 à 30°. Différents modèles d'obus ont été utilisés comme l'obus de rupture (OPI) dont le premier modèle pèse 123.1kg et affiche une vitesse initiale de 850m/s. Les premiers obus explosifs (OEA) pèsent 123.82kg. Ultérieurement, un second modèle d'obus de rupture pèsera 119.07kg et l'obus explosif 119.72kg. L'obus de rupture modèle 1936 pèse 134kg. La vie moyenne d'un tube est estimée à 600 coups ..."