Fallait-il bombarder les camps?

[frontovik 14]

Oui Lebel, le meilleur moyen de libérer les camps consistait à terminer la guerre par la défaite allemande.
En 1944 4 centres de mise à mort étaient démantelés, restaient Auschwitz-Birkenau et Maidanek. Et pour les camps de concentration avez vous pensé à l'accusation de crimes de guerre et au sort des prisonniers alliés?
Très tôt, des 1942 des articles ont été publiés un peu partout dans le monde évoquant le sort des Juifs, on y emploie même le terme d'extermination. Mais qui aurait cru que les massacres atteignaient un tel degré de monstruosité?
Je dois retrouver mes sources... et autre chose que mon smartphone. Ce sera pour lundi soir.

Au final, oui; il aurait fallu bombarder les camps. La grand-mère et l'oncle de ma femme ont bien pris une bombe anglaise ou américaine dans la figure.
Il aurait fallu aussi que la Presse internationale dévoile la vérité. Cela aurait peut-être amené certains pays à bouger leurs fesses (pourquoi pas la Turquie en septembre 1943; quand le mur se lézardait !).

Bonjour,

Je partage votre opinion.

Cordialement.

En tout cas cette question hante les descendants des morts en camp.
a la lecture de l'article, on ne fait pas cas du bienfait symbolique qu'aurait représenté le bombardement, même inefficace.

Bienfait symbolique!! ....du fond d'un fauteuil, à 70 ans des faits, c'est facile de le croire. Les bombardements millimétrés à partir d'un drone sans pilote c'est aujourd'hui, hier c'était le tapis de bombe à la précision plus qu'aléatoire.

Je serai curieux de trouver le point de vue d'un pilote de bombardier: aurait-il accepté de bombarder des camps de concentration et/ou d'extermination en connaissance de cause??

Les déportés ont eut à subir les bombardements stratégiques à travers les opérations engagées contre les usines dans lesquelles ils étaient esclaves (IG Farben déjà cité, mais pas que!!)
Je n'ai pas souvenir d'avoir lu de témoignages de rescapés indiquant qu'ils auraient été soulagés de mourir sous les bombes.

Si lejusticier (??)et pili pouvait un peu argumenter autrement qu'en faisant référence à une sorte de "pourquoi pas eux alors que nous.....", la discussion gagnerait en hauteur!!

[Prosper Vandenbroucke]

Bonsoir Pierre,
Le message de Jean (jumbo) est assez éloquent:
Sam Jan 25, 2014 3:45 pm
Il n'est pas question de bombardements massifs!!!!

Bonsoir Pierre,
Le message de Jean (jumbo) est assez éloquent:
Sam Jan 25, 2014 3:45 pm
Il n'est pas question de bombardements massifs!!!!

J'ai cité le message auquel je me référais.

[alfa1965]

Est-ce que les bombardements auraient changé le sort de milliers de déportés dans un pays inconnu, ne connaissant pas la langue, auraient-ils pu profiter de la destruction d'un partie du camp pour s'échapper, pour aller où ? Les Allemands n'auraient pas laissé des milliers de déportés dans la nature.

[frontovik 14]

Oui. Il suffit de se rappeler le sort des détenus échappe lors de la révolte de Sobibor en 1943. Bien peu ont survécu, repris ou trahis par les populations locales.

[alfa1965]

Je ne voudrai pas me montrer "cru" mais pour les Alliés, le sort des Juifs était secondaire, parmi tant de convois mitraillés, je n'en connais pas concernant eux des déportés.

Pour ma part,j'en suis également persuadé,Il fallait d'abord gagner la guerre et ça n'était pas une question primordiale ....La question de l'extermination des juifs serait résolue par la victoire la plus rapide,tout comme la libération des autres camps où mouraient au fil des jours des milliers de résistants combattants............Tout le matériel aérien disponible devait servir dans sa totalité à détruire les usines , les voies de communications et le matériel de guerre

En finir avec la guerre au plus vite était la solution privilégiée par les stratèges alliés. Pour les prisonniers des camps et leurs familles, il était normal d'être en désaccord; du point de vue militaire, ça me paraît parfaitement logique. Tant que les nazis n'étaient pas vaincus, les exactions et les massacres continueraient à avoir lieu. Seule la défaite du Reich pouvait mettre un terme définitif à cette hécatombe.