Si on considère les Juifs de nationalité française, la volonté de les épargner est indéniable.
Pas vraiment. Les Allemands sont clairs: ils accèptent de sursoir à leur déportation, mais leur tour viendra après. De fait, de nombreux Juifs français furent déportés... avec la complicité de Vichy. je vous accorde toutefois que cela ne plait pas particulièrement au gouvernement: livrer ses propres citoyens à une puissance étrangère, c'est pas reluisant. C'est probablement une des raison du "marchandage" étranger/français.
De plus, je ne vois pas en quoi ce marchandage aurait sauvé des Juifs: Vichy reçoit des quotas de Juifs à livrer des Allemands, qu'il tente de remplir. Ce sont les réactions de la population, des autorités écclésiastiques ou autres qui poussent Vichy à demander à ce que les quotas soient réduits. Afin de ne pas rendre Vichy impopulaire, car il lui est bien utile, Hiltler accèpte. Les discussions sur la nationalité des déportés ne changent rien. Peut-être avez-vous une autre analyse à nous proposer?
Heinz Röthke semblait penser le contraire (15-08-1943).
C'est Hitler qui tire les ficelles. Röthke n'est qu'un exécutant. Ma remarque est à titre général et ne concerne pas seulement les déportations de Juifs.
Soyez plus précis, donc.