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Le Train Fantôme

De l'opération T4 à la solution finale, la dictature nazie atteint un degré d'horreur jamais atteint dans l'histoire moderne. Juifs, homosexuels, communistes, dissidents, Tziganes, handicapés sont euthanasiés, déportés, soumis à des expériences médicales.
MODÉRATEUR : Gherla, Frontovik 14

Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 06 Aoû 2011, 18:10

Le Train Fantôme
Voici l'histoire véridique du "train fantôme" telle que narrée par monsieur René Ponty, (président de l'Amicale des Prisonniers Politiques Rescapés du Convoi du 3 septembre 1944 en gare de Bruxelles Petite-île) lors d'une allocution à l'occasion d'une assemblée générale de la Fédération Nationale des Prisonniers Politiques 1914/18-1940, en 1945.

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...Ce ne sont pas 1.500 prisonniers tristes, mornes et anxieux de leur sort que les boches vont embarquer, mais 1.500 patriotes Belges, chez qui à l'unisson a résonné comme un coup de clairon la nouvelle surprenante "Les Boches évacuent la prison".

Rebondissant de cellule en cellule, traversant les murs, vous savez comment, courant le long des tuyaux du chauffage, cette nouvelle pour la première fois devance la B.B.C. de Londres. Car, et ceci la 5ème colonne peut le savoir, malgré les murs épais, malgré les gardiens, malgré les barreaux, les chiens et les sentinelles, nous avions tous les jours les communiqués de la B.B.C.

Nous savions donc parfaitement que les troupes libératrices des nations unies avançaient rapidement et avaient franchi la frontière Belge en plusieurs points. Lorsque, brusquement, à l'aube du samedi 2 septembre, toute la prison résonne de la panique, du boche qui doit fuir, mais qui essayera pourtant de nous emmener captifs en Allemagne. Nos 1.500 poitrines vont crier aux fenêtres des cellules leur joie. Insouciants que nous sommes du sort qui nous attend, seul compte pour nous l'avance foudroyante des Alliés, qui impose aux boches l'obligation de nous évacuer.

Alors vient notre sortie de la prison entre deux murailles de mitraillettes.

Le véhicule qui m'emmenait fut rejoint avenue Fonsny, à l'entrée de la gare, par le premier camion de femmes. Invisibles sous la bâche crasseuse, elles chantaient la Brabançonne. Un coup de feu éclate, c'est un S.S. rageur qui menace de tirer dans le tas.

Contrairement à ce qui a été imprimé par les journaux mal informés, nous fûmes entassés à raison de 85 à 105 par fourgon. Par les fissures des planches de nos fourgons hermétiquement clos, nous voyions passer nos femmes, nos filles, nos fiancées, prisonnières comme nous, mais aussi pour alimenter notre humour, des camionnettes arrivaient sur le quai chargées pèle-mêle d'objets hétéroclites, dans un désordre sentant la panique. Parmi ces objets, pour ma part, je n'oublierai jamais un superbe arrosoir et, pour comble, quelques porcs dodus, que les Allemands engraissaient, firent également leur apparition. Je dois à l'honneur de ces animaux de dire que ces cochons de couleur rose manifestèrent bruyamment leur mécontentement de devoir suivre leurs frères couleur feldgrau.

Pendant ce temps, à l'atelier des locomotives, de braves patriotes, obscurément agissent déjà, c'est ainsi que la première locomotive désignée pour remorquer notre convoi, "la locomotive n° 1011", après les nombreuses vérifications que vous imaginez, est jugée impropre à tout service.

Le personnel allemand s'occupe alors de faire mettre en ordre de marche, la locomotive n° 1202. Après visite, des discussions surgissent entre le personnel allemand et les préposés belges, au sujet du fonctionnement défectueux de la pompe Westinghouse.

Finalement, la locomotive 1202 est reconnue apte au service et on se mit à la recherche du machiniste affecté à sa conduite. Comme par hasard, évidemment, le machiniste était porté malade. Le tableau horaire, des rôles de service, désignait son remplaçant de réserve. Après contrôle, il fut reconnu que celui-ci connaissait la ligne d'Anvers et pouvait conduire notre convoi, il fut donc désigné, mais, ce brave patriote, dans l'empressement vous n'en doutez pas, qu'il mettait à nous conduire en Allemagne, fit, "tout à fait par hasard évidemment", une chute malencontreuse et devenait inapte à remplir ses fonctions.

Une nouvelle consultation du tableau du personnel fit ressortir que, pour la locomotive 1202, il faudrait attendre l'arrivée du machiniste et du chauffeur prenant leur service à 14 heures. Il était environ midi.

Il va sans dire que le Herr inspektor entra dans une colère bleue, cherchant en vain dans toute la gare, après les chefs et les sous-chefs qui, "toujours par hasard", ne se trouvaient jamais, là, où on lui disait les avoir vu.

Pendant ce temps, en dépit des remarques d'un de ses collègues pro-boche actuellement sous les verrous, un fonctionnaire de la gare avait entrepris courageusement d'ouvrir les bouches d'aérage de nos fourgons, afin d'améliorer notre pénible situation.

Il faut aussi que l'on sache que "avant toute intervention de personnes étrangères", le samedi dès la première heure, certains fonctionnaires de la gare du Midi, affiliés à des groupes de résistance, avaient déjà alerté leurs chefs et le long de la ligne d'Anvers les patriotes s'organisaient.

Les Allemands, vu l'encombrement de la ligne d'Anvers, décidaient brusquement de détourner par Denderleeuw un train sanitaire. Immédiatement, un employé de la gare, aidé d'un officier de police, plaça des cartouches de dynamite, destinées à faire sauter éventuellement l'aiguillage vers Denderleeuw dans le cas où, en dernière minute, notre convoi serait aussi détourné par cet itinéraire.

D'autre part, des membres du Corps Consulaire, avaient entrepris des démarches auprès des autorités Allemandes, pour obtenir notre libération, le résultat fut malheureusement négatif, puisque "envers et contre tout", notre train s'ébranla, conduit par un machiniste ayant à ses côtés trois Allemands, l'arme au poing.

Tous les prétextes ayant été épuisés, ne pouvant plus faire autrement, le départ avait été donné à 4h30. Mais le machiniste allait s'employer, jusqu'à l'extrême limite de ses possibilités, "à traîner en route".

C'est ainsi que tout doux, tout doux, tout doucement, perdant son eau et sa vapeur, "toujours par hasard évidemment", notre convoi n'atteindra Malines que le soir vers 10h30.

Le machiniste sait, qu'à Malines, la pompe alimentant en eau les locomotives, est sabotée, aussi, "toujours par le fait du hasard", sa machine a besoin d'eau.

Voilà notre train obligé de se rendre à la gare de Muysen, où il arrive nuitamment cahin-caha.

Nous restâmes là jusqu'à l'aube, nous entendîmes, le coeur battant, dans la campagne environnante, le crépitement d'une mitraillette. Puis deux explosions dans le lointain.

Vers 5 heures du matin, après une panne de pivotement et manque de pression, la locomotive nous ramenait à Malines, où il fut signifié au machiniste qu'il n'était plus possible de rejoindre Anvers, les voies étant obstruées. Après diverses palabres, le chef de station Allemand admet que le convoi retourne sur Bruxelles, pour y rejoindre la ligne de Liège. A ce moment, se trouvait en gare de Malines la locomotive n° 109 de Bruxelles-Midi, retournant à vide vers Bruxelles et susceptible d'assurer, en double, la traction du convoi. Mais le retour vers Bruxelles n'était pas du goût des soldats Allemands desservant les wagons de D.C.A. accrochés au train. Ils furent donc proprement laissés à Malines. C'est ce qui explique que notre convoi rentrait à Bruxelles, le dimanche 3 septembre vers 10h1/2 du matin avec une machine en plus et deux wagons de D.C.A. en moins.

Dès leur arrivée à la Petite Ile, les deux machines furent assaillies par les Allemands de tout acabit, qui voulaient les résuisitionner pour les accrocher à un train avec lequel ils voulaient fuir.

Dans la confusion, notre héroïque machiniste parvint à s'éclipser, ce qui valut aux trois boches chargés de le surveiller, quelques magistrales paires de gifles, allouées sans timbres, par les officiers furibonds.

En gare du Nord, au dispaching, on savait que notre convoi revenant vers Bruxelles, devait se trouver immobilisé aux abords de la gare de la Petite Ile. C'est là, qu'après diverses tribulations, un docteur de la Croix-Rouge de Belgique, dont l'épouse se trouvait parmi les prisonnières, s'employa à parlementer avec les Allemands. Il avait, en effet, reçu d'un annotateur de la gare, l'assurance formelle que les voies étant sabotées, le train ne saurait aller plus loin.

Le commandant Allemand s'obstinait pourtant à nous emmener en Allemagne, il avait découvert parmi les détenus Allemands, un ersatz machiniste, celui-ci ne put que constater que, si notre héroïque machiniste était parti, son collègue le chauffeur avait, lui, laissé partir le feu. Trois bonnes heures devenaient nécessaires pour ramener la pression de vapeur.

C'est le visage blême et parlant de désastre que le commandant accepta enfin de nous libérer moyennant l'assurance écrite du docteur de la Croix-Rouge, que les milliers de blessés Allemands abandonnés à Bruxelles, seraient bien soignés.

Or, à ma connaissance, on n'a pas en Belgique l'habitude d'achever les blessés. Il est évident que le commandant Allemand imposait cette condition pour camoufler "sa capitulation pure et simple", devant les forces liguées de tous les artisans de notre libération, qui d'ailleurs, avant le départ nous avaient dit:

"Soyez rassurés, le train ne passera pas"

Dans le désarroi d'une armée en fuite, la vie d'un homme ne compte plus. La brute sanguinaire, dont le doigt démange sur la gâchette, a vite fait d'abattre qui lui résiste.

Aussi, dois-je faire une mention particulière pour notre héroïque machiniste qui, durant 18 heures, avec 3 révolvers braqués dans le dos, n'a pas perdu conscience que la destinée de 1.500 de ses compatriotes ne dépendait plus que de lui et de lui seul.

Je m'excuse d'avoir été un peu long, j'aurais pu pourtant vous donner encore mille petits détails qui révèlent l'invincible ardeur patriotique du peuple Belge. Par exemple, le service, obscur mais vigilant, du ramassage des billets, jetés par nous en cours de route.

Or, on essaie de ternir la spontanéité des sentiments patriotiques des artisans de notre libération. Dans une lettre qui m'a été adressée, on essaie même d'insinuer qu'une somme d'argent aurait été versée.

A cela je réponds : "Le patriotisme des cheminots Belges n'a jamais été et ne sera jamais à vendre"

Pour terminer, Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs, je fais appel à l'union de tous les prisonniers politiques en une seule Fédération Nationale puissante.

Ne suivons pas le funeste exemple de l'occupant d'hier, qui avait semé en Belgique la désunion.

Nos glorieux fusillés seraient morts en vain si, parmi les prisonniers politiques eux-mêmes, la discorde et la démagogie prenaient la place de la Fraternité.
Source:
http://sites.google.com/site/adandoy/mnb/letrainfantome


 

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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 06 Aoû 2011, 18:48

Bonjour et merci pour ce poignant récit mon cher Jacques.
Amicalement
Prosper ;)
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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 06 Aoû 2011, 22:00

Bonjour à toutes et à tous,
Pour illustrer le récit du "Train Fantôme" que l'ami Haddock a mis en ligne, voici une photo - malheureusement pas trop nette, mais elle ne l'est déjà pas dans le livre où je l'ai trouvée - et qui nous montre à droite le chauffeur de la locomotive du train, M. Léon Pechet, à sa droite, le machiniste M. Louis Verheggen, à le droite de ce dernier, M. Louis Foulon, doyen des prisonniers politiques de nationalité française et M. l'Abbé Godts.
(source de la photo: page 125 du livre en langue néerlandaise de Jos Omblets et intitulé "De kleine Belg in de grote oorlog". Editions Helios - Antwerpen 1985)
Bien amicalement
Prosper ;)
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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 07 Aoû 2011, 09:19

Le machiniste était M. Louis Verheggen . (Tres bonne info de Prosper)

Je voulais trouver son nom a ce Monsieur car effectivement ce qu'il a fait cad en gros se foutre de l'ennemi, mais en plus dans une atmosphére d'excitation , de fuite , et surtout en présence d'un ennemi en armes ,il fallait le faire.

J'espére qu'il fut recompensé .


Imaginons aussi la partie "comique de l'affaire".: ces Belges décidement incapables de conduire leurs Locos et vous parlez d'un entretien .. null c'est édifiant et les aiguillages des ruines ...
Notez que la partie dite "Comiques" est tempérée par les conditions , vous imagniez vous un instant a +- 90 dans un Wagon Dresden prévu au grand maximum pour 40 ..


 

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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 07 Aoû 2011, 10:12

Bonjour.
En ce qui concerne le nom du chauffeur de la locomotive il appert qu'il s'agirait de Léon Pochet et non pas de Pechet comme je l'ai écris erronément dans ma première contribution.
Et il y a des précisons dans le livre suivant.

DES BATONS DANS LES ROUES
Les cheminots belges durant la deuxième guerre mondiale
CLAUDE LOKKER
Dessins originaux de ROBERT BERGMAN
1985, Fonds Ortelius - Editions MIM
150e anniversaire de la S.N.C.B.


J'ai eu ce livre en main il y a quelques temps d'ici et pour une autre recherche.
Cependant, je pense qu'Henri Rogister pourra vous en dire plus car il me semble qu'il possède le livre en question.

Bien amicalement
Prosper ;)
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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 07 Aoû 2011, 10:27

Aviateurs Alliés se trouvant dans le Tain Fantome.


■Auda, Robert
■Blair, Harry
■Bomar, Hugh
■Bradley, John
■Brown, John
■Brown, Roy C. (Can)
■Cleveland, Robert
■Conrad, James
■Cozen, Wally
■Cunningham, F/O
■Dykes, J.R.
■Gottlieb, Max
■Grosvenor, William
■Herschler, Robert
■Hillis, Charles
■Hutchinson, Lester
■Junkin, Raymond
■Kleinmann, Ted
■Larsen, R.D.
■Leslie, Stuart
■Levey, James
■Loucks, Dale
■Mac Gilvary, Royce
■Mason, Sgt.
■Meredith, JT.
■Murphy, Sgt.
■Muse, William
■Panzer, Leon (Can)
■Ryckman, William
■Sanders, Alfred
■Singleton, J.H.
■Smith, Harold
■Smith, Ray
■Swanson, Donald
■Terzian, Jack
■Thurmier, Jake
■Tuttle, Frederick
■Wagner, James
■Willey, Harold
■Williams, Clifford
■Wolcott, Henri

Chercheurs ; Walter Verstraeten, Michael LeBlanc et David Grosvenor ( 2001)


PS : Je pense que le nom de Sanders évoquera QQ chose a notre Ami Prosper ... ::pipo::


 

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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 07 Aoû 2011, 10:52

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ICI la 1012 on parle dans le recit de la 1011.....

Voici 2 locos d'époque avec numerotation a 4 Chiffres (Il est possible que ce soit ce type de locos qui roulaient si mal ....)
( Date de création de la SNCB : 1926. Numéro à 4 chiffres jusque 1948, puis numéro à 5 chiffres. )


 

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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 07 Aoû 2011, 11:08

Haddock a écrit,
PS : Je pense que le nom de Sanders évoquera QQ chose a notre Ami Prosper ...

Oh que oui, que de souvenirs.
Voir ici:
http://archives.lesoir.be/l-aviateur-ab ... 08GQZ.html
Et voici Alfred Sanders (avec son épouse Millie) lors de son retour à Rebecq (Belgique) en 1994.
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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de H Rogister  Nouveau message 07 Aoû 2011, 11:09

Prosper Vandenbroucke a écrit:Bonjour.
En ce qui concerne le nom du chauffeur de la locomotive il appert qu'il s'agirait de Léon Pochet et non pas de Pechet comme je l'ai écris erronément dans ma première contribution.
Et il y a des précisons dans le livre suivant.

[i]DES BATONS DANS LES ROUES
Les cheminots belges durant la deuxième guerre mondiale
CLAUDE LOKKER
Prosper ;)


Je recommence mon message car il a disparu et je ne sais pourquoi. grossecolere

Page 891 du livre cité par Prosper, j'ai lu ceci:

La loco portait le n°1202
Le machiniste s'appelait Louis VERHEGGEN
Le chauffeur était Léon POCHET

Trois soldats SS sont restés 18 heures sur la locomotive à surveiller Verheggen et Pochet
Entre 150 et 175 soldats SS surveillaient le train plus des mitrailleurs postés sur un wagon DCA.

L'histoire de ce train débute le 2 septembre pour se terminer le 3 septembre.

Plus ou moins 14 pages parlent de cette histoire dans le livre: Des Bâtons dans les Roues.

A+

Edit par Prosper.
Ton message avait disparu, je ne sais pour quelle raison et ce au moment où j'éditais une contribution du même fil. Mille excuses


 

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Re: Le Train Fantôme

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de H Rogister  Nouveau message 07 Aoû 2011, 11:12

Haddock a écrit:
ICI la 1012 on parle dans le recit de la 1011.....
Voici 2 locos d'époque avec numerotation a 4 Chiffres (Il est possible que ce soit ce type de locos qui roulaient si mal ....)
( Date de création de la SNCB : 1926. Numéro à 4 chiffres jusque 1948, puis numéro à 5 chiffres. )


A la page 891 du livre dont parle Prosper le N° de la locomotive est 1202. ::dubitatif::

A+


 

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