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Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 10 Fév 2009, 14:10
de juin1944
De son vrai nom Marcheret, il a fui en Allemagne puis a été arrêté. Il a été exécuté en 1949

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 13 Fév 2009, 18:47
de tinain76
salut
ok merci de ta reponse ,il a eu ce qu 'il meritait
a+

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 31 Aoû 2013, 17:32
de ANCIENFACTEUR
A propos de la gestapo de Paris, relatif à Yves Farge, d'aprés les journeaux d'époque Septembre , Octobre 44, Yves Farge etait à Lyon. Dés la libération, il fut
nommé, par le gouvernement provisoire, commissaire de la république française, en charge de régulariser les cours martiales, dans le Rhone, l'Isére, l'Ain et les
Savoies.. D'aprés des sources trouvées sur le Net, Yves Farge était venu à Lyon en Novembre 42 pour y préparer la venue de Jran Moulin, il en est reparti au mois de Février 1946;

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 31 Aoû 2013, 18:15
de Prosper Vandenbroucke
Bonjour Louis,
Je ne vois pas trop le lien entre cet ancien fil et ta contribution.
De plus:
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/328.html
Bien amicalement
Prosper

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 09 Oct 2013, 00:19
de orpo57
En fait quand on parle de la Gestapo à Paris, il convient de faire la différence entre :
- la Gestapo allemande qui était une branche de la Sicherheitspolizei et dont les membres étaient fonctionnaires d'Etat
- la "Gestapo française" qui était un corps d'auxiliaires de police de nationalité française (ou non) qui travaillaient pour le compte de la Gestapo allemande.

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 09 Oct 2013, 15:10
de ANCIENFACTEUR
Voir la photo de groupe; Gestapo, sur le blog ancien facteur. Il y eut aussi plusieurs sportifs gestapistes , dont Ferdinand Villaplana en foot profession-
nel, et Aupetit boxeur champion mi-mouche. En connait-on d'autres?

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 09 Oct 2013, 15:22
de ANCIENFACTEUR
Mme Glain-Loup, finalement, aurait emmenée rue de la pompe, avant de partir pour Fresne, d'apres un recit dans la presse locale, quand au capitaine Jacques, ( Marcheret) il a été fusillé en 1949, je crois.

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 10 Oct 2013, 09:28
de fanacyr
Je viens de terminer "tu trahiras sans vergogne" de Philippe Aziz
Bouquin imprimé en 1969, il avait donc pu interviewer des policiers connaissant bien le dossier Lafont.
En bref : environ 32 000 auxiliaires français ont aidé la Gestapo sous l'Occupation, (les premiers recrutés dès 1936) venin savamment distillé par les nazis pour tuer le pays, tout simplement.

A la Libération, vous remarquerez que le procès Bonny/Lafont a été "expédié" assez rapidement, (sans autre forme de procès, comme dirait l'autre !) comme si on voulait pas trop insister là-dessus et poser le manteau de l'oubli (d'ailleurs, beaucoup de témoins à décharge, que Lafont avait personnellement sauvés des griffes nazies n'ont pas osé venir publiquement témoigner, la peur du qu'en dira-t-on etc...)

Quand Aziz enquête, une part de ses interlocuteurs cherche à l'en dissuader, au nom de l'oubli réparateur; et d'autres lui ouvrent leurs archives.

Beaucoup de pseudos dans le livre, hélas; je cherche particulièrement le vrai nom du responsable de la Résistance qui a essayé en 43 je crois, de persuader Lafont de retourner sa veste, lors d'un entretien accordé dans un night-club où Lafont avait ses entrées, Veuve Clicquot à gogo, cigarettes...
Lafont évidemment n'a pas marché dans la combine mais a reconnu du sang-froid à son interlocuteur !

Autre bouquin sur l'époque : "crimes et trafics sous l'Occupation" (Jacques Delarue)

Quand je m'intéresse aux collabos, je pense spontanément aux milis (LVF ou Waffen), mais moins aux policiers, alors qu'il faut considérer que c'est d'eux que venait le danger immédiat et qui, avec la toile d'araignée qu'ils ont su dresser en France, ont failli tuer la Résistance sous les coups portés, surtout en 1943 !

à méditer

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 10 Oct 2013, 10:47
de pierma
fanacyr a écrit:Beaucoup de pseudos dans le livre, hélas; je cherche particulièrement le vrai nom du responsable de la Résistance qui a essayé en 43 je crois, de persuader Lafont de retourner sa veste, lors d'un entretien accordé dans un night-club où Lafont avait ses entrées, Veuve Clicquot à gogo, cigarettes...
Lafont évidemment n'a pas marché dans la combine mais a reconnu du sang-froid à son interlocuteur !

Un résistant qui fait son métier ! (S'il a deux sous de bon sens il est venu escorté pour être sûr d'en sortir vivant, mais ce n'est même pas certain : le courage ne manquait pas.) Curieux, en 1943, que Laffont n'ait pas vu la perche qu'on lui tendait : on commençait à comprendre partout en France que la guerre était perdue pour les Allemands. Sans doute s'est-il laissé prendre au piège des apparences, du luxe dans lequel il vivait par rapport à la misère du sort de la résistance qui passait entre ses mains. C'est pourtant ces va-nu-pieds qui sont du côté des vainqueurs.

Autre bouquin sur l'époque : "crimes et trafics sous l'Occupation" (Jacques Delarue)

Quand je m'intéresse aux collabos, je pense spontanément aux milis (LVF ou Waffen), mais moins aux policiers, alors qu'il faut considérer que c'est d'eux que venait le danger immédiat et qui, avec la toile d'araignée qu'ils ont su dresser en France, ont failli tuer la Résistance sous les coups portés, surtout en 1943 !

à méditer

Je pense que les brigades spéciales de la police ont fait beaucoup plus de dégâts que la bande à Bony/Laffont. Ceux-là étaient des brutes qui ne savaient que arrêter et torturer, ce qui n'est pas forcément le plus efficace. Les brigades spéciales se montraient plus patientes dans l'exploitation des renseignements, et cherchaient à faire tomber le réseau entier.

Mais tous les chefs résistants ont dit :"La Gestapo n'aurait pas fait le dixième de ses arrestations s'il n'y avait pas eu des Français pour l'aider, ainsi que des trahisons dans les mouvements."

En 1943-début 44 les pertes sont terribles dans les mouvements de résistance. La résistance saigne, et pourtant son rendement global dans le renseignement ne faiblit pas.

Pierre Nord :"Il était temps que ça se termine. Six mois de plus et nous aurions tous fini dans un camp ou dans le fossé d'un chemin."

Re: Gestapo à Paris

Nouveau messagePosté: 10 Oct 2013, 13:43
de ANCIENFACTEUR
Il y eut bien quelques essais pour retourner Bonny, en échange de certains dossiers que ce dernier possedait, sur le tout Paris, certains espérant à deux mois
de la libération, se faire , comme l'a dit à l'époque, un vernis, néo gauliste tout neuf. Bonny devait par la suite remettre une partie des dossiers à Laffond, qui
s'empressa de les détruire, l'autre partie à Mr Joseph pour monter son réseau "Honneur de la police".