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Re: Höess, on en parle ?

Nouveau messagePosté: 25 Oct 2008, 22:14
de juin1944
Pas d'accord, ou tout au moins pas tout à fait avec Christophe (Judex). La nazification de la Reichwehr est au contraire l'un des objectifs majeurs d'Hitler, une méthode de persuasion sur la durée en obtenant une adhésion active, lequel concept provoquera d'ailleurs la rupture avec Rohm et les S.A, pronant une révolution très musclée. Ce principe de légalisation est au contraire essentiel , c'est même ce qui caractérise le régime d'Hitler. Il aurait pu faire tuer n'importe qui sans aucune couverture couverture légale. Au contraire, il est allé bien plus loin dans sa réflexion en légalisant des actes d'homicide. Le décret sur les personnes classées ".N.N" (Nacht und Nebel) en est un bon exemple.

Re: Höess, on en parle ?

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2008, 06:10
de Daniel Laurent
Bonjour,
yeyel a écrit:Revenons à Hoess

Vos desirs sont des ordres (les femmes me perdront)

Je ne connais pas l'enfance de Hoess mais il me semblent clair que les complices principaux d'Hitler, a commencer par le Fuhrer lui-meme, avaient quelquechose de nature a interesser les psychiatres.

Mais je crois qu'il ne s'agissait pas de symptomes graves, car une bande de fous a lier n'aurait pas pu faire ce que les nazis ont fait. Des petites nevroses, frustrations de jeunesse, ce genre de chose ma foi assez commun (qui est "normal" ?) et qui n'engendre pas de tels crimes dans une societe civilisee. Goebbels, par exemple, a souffert durant sa jeunesse de son pied bot qui l'a empeche de participer a la 1ere guerre et de s'integrer dans la jeunesse allemande de l'epoque. Mais les handicapes physiques ne deviennent pas tous des teurs en serie.

La bien legitime repulsion que leurs crimes ont engendre pousse, au premier abord, d'expliquer cela par la folie. C'est normal car admettre que ces gens etaient "normaux", comme toi, moi et mon voisin, est penible.

Mais helas, c'est pourtant bien ce qui s'est passe. J'ai deliberement patrouille quelques sites internets qui parlent des nevroses, des psychopathes et le genre, question d'essayer d'evaluer ce que ses handicapes mentaux peuvent faire ou ne pas faire. J'en suis sorti convaincu. Il y avait bien des psychopathes chez le nazis, comme par exemple Oskar Dirlewanger, mais il faut descendre assez bas dans la hierarchie pour les trouver. Aux echelons superieurs, dont Hoess fait partie, les nazis n'auraient pas pu plaider l'irresponsabilite mentale au cours de leurs proces. Le fait, d'ailleurs, que aucun de leurs avocats n'aie tente le coup (a ma connaissance) apres la guerre me semble significatif.