Connexion  •  M’enregistrer

Höess, on en parle ?

De l'opération T4 à la solution finale, la dictature nazie atteint un degré d'horreur jamais atteint dans l'histoire moderne. Juifs, homosexuels, communistes, dissidents, Tziganes, handicapés sont euthanasiés, déportés, soumis à des expériences médicales.
MODÉRATEUR : Gherla, Frontovik 14

Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 11  Nouveau message de yeyel  Nouveau message 23 Oct 2008, 21:37

non mais le but de ce sujet était justement de vérifier si d'autres personnes le voyait comme moi


 

Voir le Blog de yeyel : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 12  Nouveau message de juin1944  Nouveau message 23 Oct 2008, 23:50

tout d'abord, peux tu nous parler de ce que tu connais de Hoess, connais tu le livre qu'il a écrit en captivité ; "le commandant d'auschwitz" parle ? . Son discours est le même qu'Eischman, et en règle général celui des décideurs nazis : "je croyais libérer le monde d'une menace, je n'ai fait qu'éxécuter les ordres du Fürher, les juifs étaient nos ennemis, leurs enfants seraient devenus des adultes". Hitler avait un côté génial , un seul : il maitrisait parfaitement la technique pour encourager ses lieutenants à accomplir l'innommable et en leur ôtant au passage tout notion de responsabilité criminelle.

Hoess n'est donc pas différent des autres : un type brillant à la pathologie criminelle, un sadique mettant ses vices sous le couvert des ordres reçus. La bonne question serait de savoir quelle influence il a pu avoir sur la mortalité et les crimes à Auschwitz : est il l'égal des autres commandants de camps ou bien les a t"il dépassés ?


 

Voir le Blog de juin1944 : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 13  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 24 Oct 2008, 01:26

yeyel a écrit:Pardon ? je crois que l'on ne se comprend pas bien, je ne parle pas de faire l'apologie de qui que se soit, au contraire... Excusez moi mais je suis un peu vexée de cette reflexion


Je ne faisais que vous spécifier que vous pouviez effectivement discuter de Hoess sans problème. Je n'ai absolument pas insinué que vous vouliez en faire l'apologie, mais ne voulais que rappeler les règles du forum à ce sujet. Désolé si mes propos ont été mal interprétés et bonne continuation sur le forum !


 

Voir le Blog de Audie Murphy : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 14  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 24 Oct 2008, 06:14

Bonjour,
Une bonne mini-bio de Hoess :
http://ordre-et-progres.over-blog.com/a ... 87175.html

Des (longs) extraits de son livre, peches sur le Net :
Rudolf HOESS, Le commandant d'Auschwitz parle, PCM petite collection maspero, 1979 (Julliard, 1959), pp. 5, 250-251, 253-257

AVERTISSEMENT

Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargés de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. On peut en voir l'original au crayon dans les archives du Musée d'Auschwitz. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs S.S., ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la «Solution finale » et du système concentrationnaire. Ce « compte rendu sincère » représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et ses supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité.
LE COMITÉ INTERNATIONAL D'AUSCHWITZ.
(…)
Aux yeux d'Himmler, l'Allemagne était le seul État qui avait le droit d'exercer sa domina-tion sur l'Europe. Tous les autres peuples étaient relégués au deuxième plan. Les nations au sang nordique prédominant devaient jouir d'un traitement privi¬légié afin qu'on puisse les englober, par la suite dans le corps de l'Allemagne. Les peuples de sang oriental, par contre, devaient être morcelés et réduits à néant, à l'état d'ilotes.
En s'inspirant de ces idées, on avait organisé, dès avant la guerre, des camps de concentra-tion destinés à l'internement des ennemis de l'État. Grâce au procédé de la sélection, ils devinrent, par là même, des lieux d'éducation pour les asociaux et rendirent dans ce do-maine des services précieux à la nation tout entière. Ils devinrent aussi un instrument utile pour la « lutte préventive 1 » contre la criminalité.
Mais, à partir de la déclaration de guerre, ces camps se transformèrent en lieux d'extermi-nation directe et indirecte où allait être anéantie cette partie de la population des territoires conquis qui se rebellait contre ses conquérants et ses oppres¬seurs.
J'ai déjà longuement expliqué mon attitude personnelle à l'égard de ces « ennemis de l'État ».

De toute façon, c'était une erreur de procéder à l'extermination de grandes parties des na-tions ennemies. On aurait pu réduire les mouvements de résistance par un traitement bienveillant et raisonnable de la population des territoires occu¬pés en fin de compte, le nombre des adversaires vraiment sérieux serait devenu insignifiant.

Aujourd'hui, je reconnais aussi que l'extermination des Juifs constituait une erreur, une erreur totale. C'est cet anéantissement en masse qui a attiré sur l'Allemagne la haine du monde entier. Il n'a été d'aucune utilité pour la cause antisémite, bien au contraire, il a permis à la juiverie de se rapprocher de son but final.

Quant à la direction de la Sécurité du Reich, ce n'était que l'organe d'exécution, le bras policier prolongé d'Himmler. Cette direction et les camps de concentration eux-mêmes n'étaient destinés qu'à servir la volonté d'Himmler et les intentions d'Adolf Hitler.
J'ai déjà amplement expliqué dans les pages précédentes l'origine des horreurs qui se sont produites dans les camps de concentration. Pour ma part, je ne les ai jamais approuvées. Je n'ai jamais maltraité un détenu ; je n'en ai jamais tué un seul de mes propres mains. Je n'ai jamais toléré les abus de mes subordonnés.
(…)
On voit donc que même dans une petite prison le directeur ne saurait empêcher les abus de ses subordonnés. Dans un camp de la dimension d'Auschwitz, c'était chose absolument impossible.

Certes, j'étais dur et sévère, souvent même trop dur et trop sévère comme je m'en aperçois aujourd'hui.
Dépité par les désordres ou les négligences, je me suis permis parfois des paroles mé-chantes dont j'aurais mieux fait de m'abstenir.
Mais je n'ai jamais été cruel et je ne me suis jamais laissé entraîner à des sévices.

Bien des choses se sont produites à Auschwitz - soi-disant en mon nom et sur mes ordres - dont je n'ai jamais rien su : je ne les aurais ni tolérées ni approuvées.
Mais puisque c'était à Auschwitz j'en suis responsable. Le règlement du camp le dit ex-pressément : « Le commandant est entièrement responsable pour toute l'étendue de son camp. »

Je me trouve maintenant à la fin de ma vie.
J'ai exposé dans ces pages tout ce qui m'est arrivé d'essentiel, tout ce qui m'a influencé et impressionné. Je me suis exprimé en conformité avec la vérité et la réalité ; j'ai raconté ce que j'ai vu de mes yeux. J'ai laissé de côté les détails qui me paraissent secondaires ; il y a aussi beaucoup de choses que j'ai oubliées ou dont je ne me souviens que fort mal.
Je ne suis pas un écrivain et je n'ai pas beaucoup manié la plume. J'ai dû me répéter très certainement ; il est également probable que je me suis souvent mal exprimé.

Le calme et la sérénité qui m'auraient permis de me concentrer pour ce travail m'ont éga-lement manqué.
J'ai écrit au fil de la plume mais je n'ai pas eu recours à des artifices. Je me suis dépeint tel que j'étais, tel que je suis.
Mon existence a été colorée et variée. Mon destin m'a conduit sur les hauteurs et au fond des abîmes. La vie m'a souvent durement secoué, mais, partout, j'ai tenu bon et je n'ai ja-mais perdu courage.

Deux étoiles m'ont servi de guides à partir du moment où je suis rentré, adulte, d'une guerre dans laquelle je m'étais engagé gamin : ma patrie et ma famille.
Mon amour passionné de la patrie et ma conscience nationale m'ont conduit vers le parti national-socialiste et vers les S.S.
Je considère la doctrine philosophique, la Weltanschauung du national-socialisme, comme la seule appropriée à la nature du peuple allemand. Les S.S. étaient, à mon avis, les défen-seurs actifs de cette philosophie et cela les rendait capables de ramener graduellement le peuple allemand tout entier à une vie conforme à sa nature.

Ma famille était pour moi une chose tout aussi sacrée ; j'y suis attaché par des liens indissolubles.
Je me suis toujours préoccupé de son avenir : la ferme devait devenir notre vraie maison. Pour ma femme et pour moi, nos enfants représentaient le but de notre existence. Nous voulions leur donner une bonne éducation et leur léguer une patrie puissante.
Aujourd'hui encore, toutes mes pensées tendent vers ma famille. Que vont-ils devenir ? L'incertitude que je ressens à ce propos rend ma détention particulièrement pénible.

J'ai fait le sacrifice de ma personne une fois pour toutes. La question est réglée, je ne m'en occupe plus. Mais que feront ma femme et mes enfants ?

Mon destin a été bizarre. Ma vie a souvent tenu à un fil, pendant la première guerre, pen-dant les combats des corps francs, au cours d'accidents du travail. Ma voiture a été tam-ponnée par un camion et j'ai failli être tué. Montant à cheval, je suis tombé sur une pierre et j'ai manqué être écrasé par ma monture : je m'en suis tiré avec quelques côtes fracturées. Pendant les bombardements aériens, j'ai souvent cru mon dernier moment venu et il ne m'est rien arrivé. Peu de temps avant l'évacuation de Ravensbrück, j'ai été victime d'un accident d'auto et tout le monde me tenait déjà pour mort ; une fois encore, je m'en suis bien sorti.
Ma fiole de poison s'est brisée juste avant mon arrestation.

Chaque fois le destin m'a épargné la mort pour me faire subir maintenant une fin dégra-dante. Combien j'envie mes camarades tombés en soldats au champ d'honneur !
J'étais un rouage inconscient de l'immense machine d'extermination du Troisième Reich. La machine est brisée, le moteur a disparu et je dois en faire autant.
Le monde l'exige.

Je n'aurais jamais consenti à dévoiler mes pensées les plus intimes, les plus secrètes, à exhiber ainsi mon « moi » si on ne m'avait pas traité ici avec tant de compréhension, tant d'humanité.
C'est pour répondre à cette attitude que je me devais de contribuer, dans la mesure où cela m'était possible, à éclaircir des points obscurs.
Mais, lorsqu'on utilisera cet exposé, je voudrais qu'on ne livrât pas à la publicité tous les passages qui concernent ma femme, ma famille, mes mouvements d'attendrissement et mes doutes secrets 2.
Que le grand public continue donc à me considérer comme une bête féroce, un sadique cruel, comme l'assassin de millions d'êtres humains : les masses ne sauraient se faire une autre idée de l'ancien commandant d'Auschwitz. Elles ne comprendront jamais que, moi, aussi, j'avais un cœur...

Cracovie, février 1947.

Rudolf Hoess.

1 Dénomination commode pour permettre au service de Sécurité de pratiquer les arrestations sans jugement et d'expédier arbitrairement au camp ou à la mort tout individu considéré comme gênant.
2 L'autobiographie de Hoess présente un intérêt historique, un intérêt « exemplaire » si considérable, que son édition en plusieurs langues s imposait. Sa vie privée n'appartient au lecteur que dans la mesure où elle éclaire le comportement « historique » du personnage. Aussi les éditions Julliard comme l'éditeur anglais, polonais ou allemand n'ont pas jugé opportun de publier les lettres d'adieux d'Hoess à sa famille.


Lisant cela en sachant ce qu'il a fait, on peut se demander s'il ment dans ses commentaires ou si veritablement il croit en ce qu'il donne comme explications (justifications). C'est probablement ce genre de questions que Yeyel se pose.

Bien entendu, les falsificateurs negationnistes remettent en cause ce document en pretendant qu'il a ete "arrache sous la torture" a Hoess, faisant semblant de ne pas remarquer qu'il etait en execllente forme physique tout au long de sa detention et jusqu'a son execution.


 

Voir le Blog de Daniel Laurent : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 15  Nouveau message de juin1944  Nouveau message 24 Oct 2008, 08:06

Tout en minimisant sa responsabilité écrasante dans le Judéocide, Hoess est malheureusement sincère, c'est aussi mon opinion. Ce point permet de mieux comprendre le fonctionnement des nazis et de leur bras armé, la Waffen SS. Dans l'idéologie nazie, les seuls êtres humains dignes de régner sont les Nordiques. Les Slaves sont destinés à servir le Reich, c'est à dire être réduits en esclavage, les Juifs ne peuvent être considérés comme des êtres humains à part entière. Pour Hoess, lorsqu'il aborde les principes fondamentaux de l'humanité, il s'appuie la race Nordique et rien d'autre. Il n'a pas changé d'opinion sur "les ennemis du Reich", ces monstres qui veulent la mort de l'Allemagne. Lorsqu'il dit regretter la solution finale, je serais plus réservé : Hoess a crié "Heil Hitler" en montant sur la potence. Ses regrets sont donc relatifs.

Voici un extrait de la déposition d'un officier SS, Robert Brill, questionné après sa capture sur son opinion vis à vis de la solution finale : quant à ce point et à cette question, j'ai parlé avec beaucoup de gens qui faisaient partie des différents camps d'internement, et je ne puis que vous répéter ce que chacun de nous a déjà dit. Les alliés, découvrant tous ces crimes nous ont mis, nous - les waffen SS - devant un problèmes terrible, ce qui est pour nous une énigme, nous avions été éduqués à servir dans l'ordre, la discipline et la correction et pendant cinq ans nous avons lutté en remplissant notre devoir pour notre patrie. Aujourd'hui, nous sommes derrière les barbelés et on nous dit que nous sommes des criminels et des assassins. Je ne puis vous dire qu'une chose, je le répète aussi pour les camarades avec qui j'ai parlé : "[i]nous n'avons pas tué". Nous n'avons rien à faire avec cela et nous n'avons rien su des actes épouvantables que des hommes de Himmler ont commis car il nous a lui même trahis et trompés puisqu'il a préféré la mort à ses responsabilités. Par son suicide, il est sorti du rang des anciens SS et ce petit nombre d'hommes qui , peut être avec une compréhension erronée de l'obéissance, ont été ses auxiliaires, ceux là ont su se taire, car, jusqu'à ce jour, nous n'avons rien su. [/i]
Op. Cit. Christian Bernadac, l'ordre SS le glaive et les bourreaux, Editions France Empire, page 310.

A la libération, à chacun son excuse : "je ne savais pas, je n'ai pas tué, 'j'ai tué mais par respect des ordres du Führer, j'étais à Babi Yar mais nous n'avons exécuté que des Bolchéviques et des partisans. ". Il faut savoir lire entre les lignes. Tant que le Reich existe, les bourreaux sont couverts par le crime légalisé. Mais à sa chute, ils se retrouvent confrontés à une vision des choses totalement différente qui inclue le prix sacré de la vie quelle qu'elle soit.

Autre homme interrogé, Paul Hauser fut inspecteur des Verfugugstruppen avant de terminer sa carrière comme Generaloberst der Waffen SS. Questionné sur la conférence de Posen où Hitler a exprimé très clairement les termes de la solution finale, il répond ceci : Je n'étais pas présent à ce discours de Posen, et c'est seulement ici, en captivité que j'en ai entendu parler pour la première fois. Autant que je sache, ce discours était adressé aux dirigeants en Allemagne et dans les régions occupées. Il n'y avait aucun membre des Waffen SS présent, ou très peu.

Voici un extrait des paroles prononcées par Heinrich Himmler au discours des généraux le 5 octobre 1943 à Posen

" Je voudrais aussi vous parler très franchement d’an sujet extrêmement important. Entre nous, nous allons l’aborder ouvertement et, cependant, en public nous ne devrons jamais en parler..

Je voudrais parler do l’évacuation tes Juifs, de l’extermination du peuple juif. Voilà une chose dont il est facile de parler. " Le peuple juif sera exterminé, dit chaque membre du parti, c’est clair, c’est dans notre programme élimination des Juifs, extermination; nous ferons cela . Et puis, ils viennent, 80 millions de braves Allemands, et chacun a son " bon " Juif. Evidemment, les autres, ce sont des cochons, mais celui-là, c’est un Juif de première qualité. Pas un de ceux qui parlent ainsi n’a vu les cadavres, pas un n’était sur place. La plupart d’entre vous savent ce que c’est que de voir un monceau de 100 cadavres ou de 500 ou de 1 000. Avoir passé par là, et en nième temps, sous réserve des exceptions dues à le faiblesse humaine, être resté un homme correct, voilé qui nous a endurcis...

" Ceci est une page glorieuse de notre histoire qui n’a jamais été écrite et qui ne le sera jamais


Comme HAuser l'indique, aucun SS ou presque ne se trouvait à Posen, sauf bien sûr Le Reichfürher SS en personne.


 

Voir le Blog de juin1944 : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 16  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 24 Oct 2008, 08:42

juin1944 a écrit:Ce point permet de mieux comprendre le fonctionnement des nazis et de leur bras armé, la Waffen SS

Exaxctement.
Hoess est pour moi l'un des "symboles" de la reussite hitlerienne dans son entreprise de nazification non seulement de ses cadres mais egalement de son armee et de son peuple. Toute l'attitude de Hoess quand il est incarcere et juge reste typiquement nazie : croyance totale dans les principes raciaux et, quand necessaire, negation des crimes, du moins de ceux qu'il a commis.


 

Voir le Blog de Daniel Laurent : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 17  Nouveau message de juin1944  Nouveau message 24 Oct 2008, 08:51

Il faut aussi ajouter qu'à partir de la fin 1944, les Waffen SS gardiens de camp ont été retirés pour la plupart et versés sur le front. Ils ont été remplacés par des soldats de la Whermarcht ; ceux ci ont donc mené "les marches de la mort", épisode tout aussi terrible et inhumain que les séances de gazage. Ce qui montre bien à quel point le processus de nazification du Reich a été abouti et atteint la totalité de l'Allemagne. Les allemands savaient, l'industrie allemande fonctionnait grâce aux déportés, les SS savaient, l'armée régulière savait, les populations occupées de pologne savaient...


 

Voir le Blog de juin1944 : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 18  Nouveau message de juin1944  Nouveau message 24 Oct 2008, 08:58

Yeyel, si tu veux en savoir un peu plus, cours acheter ceci chez ton marchand de journaux favori :

Image

Trois membres du forum ont participé à ce magazine : François Delpla, Daniel Laurent et moi même.


 

Voir le Blog de juin1944 : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 19  Nouveau message de lebel  Nouveau message 24 Oct 2008, 10:50

Est il enccore en kiosque ?


 

Voir le Blog de lebel : cliquez ici


Re: Höess, on en parle ?

Nouveau message Post Numéro: 20  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 24 Oct 2008, 11:02

lebel a écrit:Est il enccore en kiosque ?

Jusqu'au 23 novembre.
Si tu le loupes, Lebel, j'ai la version Word, mais disponible seulement et exclusivement pour toi, sinon l'editeur va me trainer, avec raison, en justice.
;)


 

Voir le Blog de Daniel Laurent : cliquez ici


PrécédenteSuivante

Connexion  •  M’enregistrer

Retourner vers LA DEPORTATION ET LA SOLUTION FINALE




  • SUR LE MEME THEME DANS LE FORUM ...
    Réponses
    Vus
    Dernier message
 
  ► Les 10 Derniers Posts du jour Date Auteur
    dans:  Quiz suite - 7 
il y a 6 minutes
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Plage Dunkerque 
il y a 9 minutes
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : Épaves de guerre (1936-1945) 
Aujourd’hui, 16:35
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. 
Aujourd’hui, 13:56
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Chasseur du ciel - Bataille de France 
Aujourd’hui, 09:30
par: coyote 
    dans:  Batailles aériennes N ° 108 
Aujourd’hui, 08:54
par: iffig 
    dans:  Fort du Hackenberg - A19 - Septembre 1939 
Aujourd’hui, 08:51
par: Jumbo 
    dans:  Sombre personnage: Sergent SS Paul Groth 
Hier, 23:00
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  « La dernière rafale » 
Hier, 20:56
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Masters of the Air, la nouvelle série de Tom Hanks et Steven Spielberg 
Hier, 17:30
par: iffig 

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 24 invités


Scroll