Posté: 16 Mar 2008, 15:09
Pour abonder dans ton sens Marylille je peux te dire que mon pére( qui a été déporté pendant plus de 29 mois)a toujours refusé un allemand dans son hôtel qu'il tenait en gérance. Il trouvait toujours un prétexte, soit l'hôtel était complet, soit la seule chambre de libre était indisponible pour travaux etc. Il disait:"Mes draps sont trop propres pour ces fumiers"
Mais cela ne s'arrêtait pas là. Lorsque je suis allé au collège, la seule deuxième langue que je pouvais apprendre était l'allemand et bien sûr je n'en n'ai rien dit à mon père mais il n'a pas été long à le découvrir quand il a fallu payer le livre de cours. Il est allé trouver le directeur du collège, je ne sais pas ce qui s'est dit entre eux mais je suis passé subitement dans un autre établissement où j'ai appris l'espagnol. Lorsque j'étais à l'armée, il y a eu des manoeuvres dans le cadre de l'OTAN en Allemagne, et il y a eu des concours de tirs entre nations. J'ai gagné plusieurs épreuves dont deux américaines et à titre honorifique j'ai reçu deux médailles de tireur d'élite des forces américaines en Allemagne. Ces médailles avaient la même apparence que la croix de fer mais étaient grises au lieu d'être noires (comme celle à droite sur la bannière) et dont les branches étaient plus fermées. Sous chaque médaille était accroché un petit panneaux indiquant la nature de l'arme auquel correspondait la médaille. Sur les miennes il y avait "rifles" et sur l'autre "grenade"
Bien sûr , lorsque j'étais en tenue, j'avais l'obligation de porter ces médailles mais il n'en a pas été question avec mon père,si bien que lorsque je venais en permission (la tenue de sortie en uniforme était obligatoire à l'époque)j'enlevais mes médailles que je remettais lorsqu'il fallait que j'aille faire émarger mon carnet de permission à la gendarmerie
Il disait:Se rapprocher Oui! Pardonner, jamais!
Mais cela ne s'arrêtait pas là. Lorsque je suis allé au collège, la seule deuxième langue que je pouvais apprendre était l'allemand et bien sûr je n'en n'ai rien dit à mon père mais il n'a pas été long à le découvrir quand il a fallu payer le livre de cours. Il est allé trouver le directeur du collège, je ne sais pas ce qui s'est dit entre eux mais je suis passé subitement dans un autre établissement où j'ai appris l'espagnol. Lorsque j'étais à l'armée, il y a eu des manoeuvres dans le cadre de l'OTAN en Allemagne, et il y a eu des concours de tirs entre nations. J'ai gagné plusieurs épreuves dont deux américaines et à titre honorifique j'ai reçu deux médailles de tireur d'élite des forces américaines en Allemagne. Ces médailles avaient la même apparence que la croix de fer mais étaient grises au lieu d'être noires (comme celle à droite sur la bannière) et dont les branches étaient plus fermées. Sous chaque médaille était accroché un petit panneaux indiquant la nature de l'arme auquel correspondait la médaille. Sur les miennes il y avait "rifles" et sur l'autre "grenade"
Bien sûr , lorsque j'étais en tenue, j'avais l'obligation de porter ces médailles mais il n'en a pas été question avec mon père,si bien que lorsque je venais en permission (la tenue de sortie en uniforme était obligatoire à l'époque)j'enlevais mes médailles que je remettais lorsqu'il fallait que j'aille faire émarger mon carnet de permission à la gendarmerie
Il disait:Se rapprocher Oui! Pardonner, jamais!