Bonjour.
Lorsque les crimes commis par les nazis furent relevé au jour une question se tarauda tous les esprits « comment de telles choses avaient pu se passer dans une des civilisations les plus évolué qui existait alors ? » Les criminelles mises en cause avaient tous la même pitoyable défense « j’ai obéis aux ordres » Après la guerre les psychologues se penchèrent sur la question et tentèrent d’y apporter des réponses. Une des expériences les plus concluantes fut réalisée par un chercheur Américain du nom de Milgram. La voici :
Des volontaires sont appelés à prendre part à une étude mesurant l’efficacité de la punition sur l’apprentissage. Ils sont appelés par paire. Un tirage au sort désigne l’un d’entre eux comme « élève » et l’autre comme « enseignant ». « L’élève » est attaché à une chaise et relié à des électrodes. Dans une pièce adjacente, assisté de l’expérimentateur, « l’enseignant » doit apprendre à « l’élève » une liste de mots à retenir par cœur. A chaque fois que « l’élève » se trompe, « l’enseignant » doit lui envoyer une décharge électrique de plus en plus forte. Pour cela il dispose d’un curseur avec des boutons permettant d’aller de 15V à 450V par tranche de 15V.
En réalité, l’élève est un complice des expérimentateurs et ne reçoit aucune décharge. Par contre, il pousse des cris, réclame la fin de l’expérience et dit son désir d’y mettre fin et pour finir se prosterne dans un silence inquiétant. Le but est d’essayer de savoir jusqu’ou ira « l’enseignant » dans la continuation de cette expérience absurde. Avec la présence de l’expérimentateur lui enjoignant de continuer coûte que coûte.
Les résultats sont effarants : 65% des personnes vont jusqu’au bout c à d à un niveau qui serait dangereux pour l’être humain.
www.fr.wikipedia.org/wiki/Experience_de_Milgram
www.psychologie-sociale.com/index.php?o ... 0&Itemid=2
La vidéo :
www.dailymotion.com/video/xktdd_obeissa ... experiment
Dans les années 70 les Allemands conduirent une série d’expérience similaire. Or à leur grande horreur, les scientifiques obtinrent un taux d’approbation de 80%. Plus tard ils essayèrent de justifier en disant que « l’élève » allemand était un jeune, avec des cheveux long portant un jeans délavé et que donc il inspirait l’antipathie. Mais les faits sont là :
Nous sommes, dans notre large majorité, enclin à faire du mal aux autre pourvu la cause nous parait juste et qu’une autorité accepte la « responsabilité » Et avoir un passé lourd (on ne peut pas dire que les Allemands font l’impasse sur leur passé, contrairement aux Japonais par exemple) ne nous immunise pas forcément.
J’ai pris connaissance de cette expérience lors de mes études. Bien des années plus tard cela continue de m’interpeller. Et je ne peux me demander, encore aujourd’hui, si moi-même dans des conditions pareilles, j’agirai différemment.