Pour faire plaisir à Laverdure...
Dans ce qui suit, le mot "extermination", utilisé deux fois dans ce qui suit, est à prendre avec d'énormes pincettes tant il est vrai que si les homosexuel(le)s ont été persécuté(e)s par les nazis et ce dès 1933 en Allemagne, le but n'était pas de les exterminer mais d'éradiquer l'homosexualité (c'est très différent !!!) en "soignant" ou "ré-éduquant" ses adeptes ce qui n'enlève évidemment rien à l'horreur de cette pseudo "remise dans le droit chemin de l'hétérosexualité" selon les méthodes nazies et à l'extrême dureté de leur condition de survie dans les camps (castrations, trépanations, expériences pseudo médicales diverses, torture, épuisement au travail, droit de vie et de mort, etc.).
@ +
Cécile
http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire ... ienne.html
LA DEPORTATION POUR MOTIF D'HOMOSEXUALITE
Le sort des lesbiennes
Les témoignages concernant les homosexuels dans les camps sont rares mais concernant les Lesbiennes, la situation est pire encore et pourrait laisser penser qu'elles ont été épargnées dans cette tentative d'extermination. Il n'en est rien.
Bien qu'elles n'étaient pas concernées par le paragraphe 175 du code pénal allemand, les Lesbiennes sont plus discrètes étaient accusées d'être des filles de mauvaise vie, des femmes trop indépendantes qui ne faisaient pas d'enfant. Toutefois elles ne mettaient pas en péril la pureté du sans allemand. Ce sont les raisons qui expliquent que les nazis n'aient pas mené, comme ils l'ont fait à l'égard des gais, une politique systématique d'extermination des lesbiennes.
Mais celles qui étaient connues des nazis ne furent pas épargnées par le zèle de la Gestapo et de nombreuses lesbiennes furent déportées, mais ce fut plutôt en tant qu'" asociales " qu'en tant que délinquantes sexuelles définies. En effet, elles étaient marquées d'un triangle noir, signe de leur appartenance au groupe des personnes "socialement inadaptées". Parmi ces personnes, on trouvait des chômeurs de longue durée, des vagabonds, des marginaux, des alcooliques, des drogués et certains malades mentaux, mais aussi, des prostituées ou encore des femmes qui employaient des contraceptifs.