JARDIN DAVID a écrit:pierma a écrit:Les nazis n'avaient pas les moyens de consacrer autant de moyens à la chasse aux Juifs, surtout si Vichy avait donné des consignes pour les planquer (changements d'adresse, faux papiers...) à ses préfets et à ses maires, tout en les faisant passer en zone libre. Ils avaient les moyens de commencer dès juillet 40, et à moyen terme de mettre tout le monde en sécurité en AFN.
Exemple typique de la bienpensance destinée à renforcer une certaine doxa.
Qu'est-ce que vous racontez ? Ou est la bienpensance ? Je constate que Vichy a collaboré, vous n'allez pas dire le contraire ? (Oui, ils pouvaient mettre les Juifs à l'abri des nazis - et personne ne me fera croire qu'ils n'étaient pas renseignés sur ce qui se passait à l'est.)
Où donc ais-je dit ça ?A MICHEL n'a jamais écrit que Vichy était judéophile !
Au contraire, la thèse que vous ne voulez pas lire c'est que l'antisémitisme de Vichy, bien réel, était différent, de celui des nazis, mâtiné de xénophobie et non biologique. Et surtout qu'il a produit des conséquences para-doxales ...
JD qui a bien du mal à dégager de temps pour suivre ce fil en détails
L'effet paradoxal est un effet comptable : les Juifs étrangers étaient 2 ou 3 fois moins nombreux que les Juifs français. Donc oui, on obtient mathématiquement un effet positif dès l'instant où Vichy s'en prend en priorité aux Juifs étrangers. (Toute choses égales par ailleurs, Vichy aurait tout aussi bien assumé le "paradoxe" inverse, si les Juifs étrangers avaient été les plus nombreux : des salauds sont des salauds.)
A noter aussi que quelque soit la nature de l'antisémitisme de Vichy, seules les protestations de l'opinion et des Eglises ont modéré son enthousiasme.
Et puis l'idée que Vichy ne souhaitait pas s'en prendre aux Juifs français est mise à mal sur ce fil, qui cite des contre-exemples significatifs.