Mon travail m'attire beaucoup de malveillance. C'est normal, je le comprends très bien, quelque part je suis aux côtés des malveillants et partage avec compassion leurs tourments ! Espérer autre chose, avant que les idées que je défends soient devenues banales, serait vouloir se séparer de son ombre... un vieux mythe germanique !
La folie, donc. Plus exactement, un mixte, unique dans l'histoire politique, de folie et d'intelligence. J'en trouve en ce moment des confirmations tous les jours. Et puisque JD attire notre attention sur le front de l'est, je verse au débat la conclusion de l'article sur l'agonie de Stalingrad d'un certain Armin Peez, journaliste occasionnel de la presse nazie, dans la
Freiburger Zeitung http://az.ub.uni-freiburg.de/show/fz.cg ... &anzahl=10 et sans doute aussi d'autres journaux (appel au peuple : connaissez-vous d'autres quotidiens allemands intégralement en ligne ?) :
Cette guerre est une guerre absolue, comme sera absolue la victoire, ou la défaite. Plus cette évidence s’impose à nous durement et clairement, plus durement et clairement chacun doit pour lui-même faire abstraction de son destin personnel. Il y a des forces immenses qui sommeillent encore dans notre peuple et garantissent la victoire, derrière laquelle se profilent la réconciliation, la récompense et la paix merveilleuse. Mais n’oubliez pas que l’amour passionné de la patrie et du Reich est la plus forte et la plus puissante d’entre elles, et que nous sommes invincibles quand nous opposons à la haine maléfique du monde hostile la sainteté de notre amour.
Vous avez vu la date ? Le dixième anniversaire
himself ! Il n'est pas commémoré... sinon par le martyre des soldats de Stalingrad. Le fétichisme hitlérien des dates affectionne les anniversaires ambigus, comme aussi celui des 8-9 novembre. Ce sont des jours de victoire et de défaite, et surtout de lutte, bref, de combat homérique entre l'Allemagne et les Juifs. La démarche est religieuse de part en part, comme en témoigne le vocabulaire : heilig, unheilig... et surtout cette guerre "absolue" (vollkommen), un concept beaucoup moins banal que "totale".
Il me semble, cher JD, que toutes les erreurs pâlissent, à côté de cette conviction... erronée !
En d'autres termes, une démarche politicienne de caresse dans le dos des indépendantistes ukrainiens, ces sous-hommes slaves, aurait constitué un sacrilège tout à fait contre-productif. Il valait mieux foncer droit devant en comptant sur la Providence. Car, encore une fois, quelle paix aurait pu être atteinte en contraignant l'URSS à un armistice de type pétainiste et en la faisant produire pour le Reich ? Au mieux une guerre de dix ans contre un bloc anglo-saxon jouant son va-tout, et bien mieux outillé.