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Attitude des troupes allemandes à la Libération

Tout ce qui concerne la libération de l'Europe et qui n'est pas développé au sein des sections ci-dessus.
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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 21  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 03 Jan 2024, 10:52

Le 3 septembre 1944 au matin, à Jemappes (Belgique), sur la route nationale venant de France et reliant Valenciennes à Mons, un fort parti d'Allemands (+/-350) en retraite sont canardés par des résistants installés en embuscade sur un terril surplombant la route.
Les Allemands (mélange de troupes à pied de la Luftwaffe et quelques Osttruppen) ripostent et dispersent facilement les résistants.

Ayant subi malgré tout quelques pertes, les Allemands vont s'en prendre aux civils de l'avenue Demerbe (actuelle rue Richebé)).
Les portes des maisons sont défoncées, les habitants jetés dehors manu militari, leur mobilier saccagé à coups de crosses voire de grenades.
Hommes et femmes sont séparés en deux groupes rassemblés dans la rue.

Des avions alliés passent à basse altitude et créent un "moment de flottement" dont les femmes profitent pour s'égayer dans les rues environnantes.
Les hommes n'ont pas le même réflexe. Ils le paieront de leur vie.
Les Allemands ne poursuivent pas les fuyardes. Faute de temps ? Faute d'envie de s'aventurer dans un réseau de rues qu'ils ne connaissent pas et où peuvent roder des groupes de résistants armés ?

Les hommes sont fouillés, dépouillés de leurs papiers d'identité et de leur argent.
Ils sont emmenés au fond de la rue, alignés le long du mur des laminoirs.
Un blindé mitraille alors les suppliciés.

Ne se relèveront pas :
Emile FAGNIART ;
René MAIRESSE ;
Frans SPLINGARD ;
Hector QUINTIN ;
Edouard SIRAULT ;
Joseph BECK ;
Gaston HOYOUX.

Extrait de : "Les crimes de guerre commis lors de la libération du territoire national - Septembre 1944 - Région de Mons" ; Commission des Crimes de guerre, Ministère de la Justice, Royaume de Belgique.
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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 22  Nouveau message de landevenneg  Nouveau message 03 Jan 2024, 11:46

https://theconversation.com/finistere-7 ... nou-204159

Le 7 aout 1944 43 habitants du Gouesnou (à côté de Brest) sont tués par les Allemands. Bien qu'il s'agisse d'une des plus grandes tuerie de civils dans l'Ouest l'évènement n'a jamais mobilisé la Mémoire des Résistants ou des partis politiques.
Les soldats appartenaient à la Kriegsmarine.

Dimitri Poupon a mené une thèse sur le sujet:
Dimitri Poupon. Le massacre de Penguerec : Gouesnou, le 7 août 1944. Récits et mémoires d’un drame (1944-2021). Histoire. Université de Bretagne occidentale - Brest, 2022. Français. ⟨NNT : 2022BRES0064⟩. ⟨tel-04208017⟩

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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 23  Nouveau message de pentecote44  Nouveau message 03 Jan 2024, 12:06

Mais à Angers, avant leur départ, le patron du SIPO SD IVN (Renseignements de la Gestapo) a demandé à la gouvernante, et à sa fille, de venir faire le ménage avant leur départ.
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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 24  Nouveau message de pentecote44  Nouveau message 03 Jan 2024, 12:08

...pendant qu'ils brulaient leurs archives...

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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 25  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 04 Jan 2024, 00:08

Marcourt est un petit village situé dans la vallée de l’Ourthe entre La Roche en Ardenne et Hotton en Belgique.
Le 9 septembre 1944 , des troupes allemandes (SS ?) y brulèrent une grange (avec d’autres maisons du village) dans laquelle étaient enfermés des hommes du village en représailles à une attaque ‘’inconsidérée’’ de la Résistance menée la veille (J’écris ‘’inconsidérée’’ car comment voulez vous qualifier autrement l’action menée contre des troupes aguerries mais en en retraite et accompagnés de chars ? Ce n’est que mon avis, mais je n’excuse en aucun cas les meurtres commis). Ce 9 septembre donc, les allemands revirent et se vengèrent en prenant en otages les habitants du village. Certains furent brûlés vifs, d’autres fusillés.

Source :
Ouvrage collectif, Héros et martyrs. 1940 - 45. Les fusillés", Maison d'éditions J. ROZEZ, S.A., Bruxelles, sans date
Témoignages oraux, recueillis après de longues négociations par Jean Frings et moi-même en 1993.
https://www.rtbf.be/article/reglements- ... s-10899406
L'Union fait la force -- Eendracht maakt macht

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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 26  Nouveau message de dominord  Nouveau message 04 Jan 2024, 16:05

Rieux en Cambrésis :
Fin août 1944, la libération imminente créé une effervescence dans le village. Des groupes de personnes avides de retrouver leur liberté après des années de privation se rassemblent ici et là. Le 2 septembre, en fin de matinée, treize Rieuxois partent à la rencontre des Américains et se dirigent vers la Tour de Rieux. Ils savent que les chars américains commencent à arriver à Carnières, mais ils ignorent que des Allemands battent en retraite de Cambrai vers Valenciennes. Un de leurs convois vient de se faire barrer la route par des résistants à Iwuy. À son bord, des SS fous de rage rebroussant chemin vers Rieux pour essayer de trouver un passage par la route Cambrai-Solesmes. À mi-chemin, entre le terrain de football et le croisement de la Tour de Rieux, les Allemands rencontrent les Rieuxois. Sans jugement, ils rassemblent ces personnes, dont des jeunes qui n’étaient pas armés, les mitraillent et les achèvent l’un après l’autre avec une balle de pistolet en pleine tête.

Le plus jeune avait 14 ans et le plus âgé, 57 ans.
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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 27  Nouveau message de Loïc Charpentier  Nouveau message 04 Jan 2024, 17:41

Ne m'en veux pas, mais ce que je relève surtout, en ces circonstances dramatiques, c'est l'inconscience des "Vieux", qui avaient tous du se cogner la Der des Ders, mais qui avaient, néanmoins, embarqué, avec eux, des gamins pour aller "bêtement" fraterniser avec les troupes alliés, alors que la région était littéralement envahie de formations allemandes sur le repli, tendues comme des "strings", et que le 2 septembre, l'OKW, elle-même, signalait, sur la carte de situation, que çà pétait très grave dans le coin, en indiquant "17 zones de combat" (sic) dans le seul secteur de Cambrai! ::mal-a-la-tete::

Sans parler de "l'inévitable" présence de SS "fous de rage" (sic)! Certes, c'était parfaitement possible, car il y avait, également des unités de la Waffen-SS qui se repliaient, mais les "biffins" de la Heer, notamment, après avoir subi des pertes du fait de maquisards, étaient parfaitement capables, si on leur en donnait l'ordre, de se comporter comme de vrais salopards.

J'ai un exemple vécu par ma mère et ma grand-mère, lorientaises, mais qui demeuraient, après l'évacuation de la ville, à Riec-sur-Belon, dans le Finistère. A la fin de l'été 1944, les troupes allemandes se repliaient, en bon ordre, sur la Poche de Lorient. A quelques kilomètres de Riec, une de leurs formations avaient été prise sous le feu d'un maquis, tuant plusieurs hommes et blessant gravement un officier supérieur. Résultat, au lieu qu'elle franchisse "tranquillement" le village, son état-major avait ordonné d'y faire des otages, dont le maire, mais en s'engageant à les relâcher, une fois avoir rejoint Lorient, sans être attaqué. Sur le reste du trajet, les allemands n'avaient plus été inquiétés par les coups de feux du maquis, et, comme promis, ils avaient relâché leurs otages, à l'entrée de Lorient.

A ma connaissance, il n'y avait pas la queue d'une unité de la Waffen-SS dans ces troupes en repli; ; il n'empêche que la situation avait été à deux (petits) doigts de virer à la catastrophe et que, fort heureusement, les maquis locaux s'étaient vite passés la consigne de laisser les Allemands rallier Lorient.

Ces actions isolées et tardives de maquis, plus ou moins officiels, n'avaient eu aucune influence sérieuse sur la situation militaire existante, mais, par contre, elles avaient (trop) souvent générées des actions de représailles sur la population civile. Il existe, depuis les années 1870 et la guerre franco-prussienne, un certain nombre de règles strictes édictées par les Conventions de Genève, sur la reconnaissance du statut (pour faire simple!) des combattants du maquis et des unités de francs-tireurs; si elles ne sont pas respectées, leurs membres peuvent, dès lors, être considérés comme des "terroristes". Çà n'excuse, certes, pas pour autant les exactions de représailles menées sur la population civile, mais çà en explique, en partie, leur origine; en n'oubliant, jamais, au passage, qu'aucune armée européenne n'a vraiment les "fesses propres" dans ce domaine, à commencer par notre armée impériale en Espagne. ;)

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Re: Attitude des troupes allemandes à la Libération

Nouveau message Post Numéro: 28  Nouveau message de Königstiger  Nouveau message 05 Jan 2024, 09:26

Loïc Charpentier a écrit:Ne m'en veux pas, mais ce que je relève surtout, en ces circonstances dramatiques, c'est l'inconscience des "Vieux", qui avaient tous du se cogner la Der des Ders, mais qui avaient, néanmoins, embarqué, avec eux, des gamins pour aller "bêtement" fraterniser avec les troupes alliés, alors que la région était littéralement envahie de formations allemandes sur le repli, tendues comme des "strings", et que le 2 septembre, l'OKW, elle-même, signalait, sur la carte de situation, que çà pétait très grave dans le coin, en indiquant "17 zones de combat" (sic) dans le seul secteur de Cambrai!

J'ai un exemple vécu par ma mère et ma grand-mère, lorientaises, mais qui demeuraient, après l'évacuation de la ville, à Riec-sur-Belon, dans le Finistère. A la fin de l'été 1944, les troupes allemandes se repliaient, en bon ordre, sur la Poche de Lorient. A quelques kilomètres de Riec, une de leurs formations avaient été prise sous le feu d'un maquis, tuant plusieurs hommes et blessant gravement un officier supérieur. Résultat, au lieu qu'elle franchisse "tranquillement" le village, son état-major avait ordonné d'y faire des otages, dont le maire, mais en s'engageant à les relâcher, une fois avoir rejoint Lorient, sans être attaqué. Sur le reste du trajet, les allemands n'avaient plus été inquiétés par les coups de feux du maquis, et, comme promis, ils avaient relâché leurs otages, à l'entrée de Lorient.

A ma connaissance, il n'y avait pas la queue d'une unité de la Waffen-SS dans ces troupes en repli; ; il n'empêche que la situation avait été à deux (petits) doigts de virer à la catastrophe et que, fort heureusement, les maquis locaux s'étaient vite passés la consigne de laisser les Allemands rallier Lorient.

Ces actions isolées et tardives de maquis, plus ou moins officiels, n'avaient eu aucune influence sérieuse sur la situation militaire existante, mais, par contre, elles avaient (trop) souvent générées des actions de représailles sur la population civile. ;)


Bonjour à tous, mes meilleurs voeux pour 2024 pendant que j'y pense encore!
tu as bien résumé la situation très française avec bien souvent une mono pensée, de ne voir que des SS partout, un peu comme la même chose de " tous des résistants de la dernière heure ". il était si facile ( histoire aussi familiale ) de buter 3 allemands inconnus en pleine retraite dans un bois de Paris Est et de s'étonner de represailles particulièrement dur sur la population civile après, le tout en ayant copiner avec des allemand"e"s en 1940 lorsque ça se passait bien !

ça fait un moment que je prends du recul sur beaucoup de choses, les biens penseurs, certains auteurs, journalistes, écrits, reportages orientés. Je ne prends pas parti pour les allemands, y'a autant de salaud en Feldgrau que de Français bien salopards ( si on remonte a l'histoire même de la conquette de Guillaume le Conquérant, viol, pillage, village brulé, torture, on trouve tout ça comme étant du folklore, idem pour du Napoleon, mais quand c'était les germains prussiens c'était du oulalala ce sont des vilains !
La France a ce coté très donneuse de leçon dans les agissements de oulalalala c'était des salauds, mais nous, on est un pays propre, sauf que non.
J'aime beaucoup citer cet exemple de l'occupation française en Italie en 1944, on sous le pretexte d'avoir " utiliser " des soldats marocains, c'est partie en couille. https://www.liberation.fr/societe/2015/ ... s_1310075/

Pour revenir sur le territoire français, j'aime aussi citer le cas d'une véritable chasse au sorcière pour quelques fritz lors de la libération d'un village normand, Luneray dans le 76.
http://bernardmorel.canalblog.com/archi ... 61707.html
Quelques extraits :

L’on apprend rapidement que l’opération s’est soldée positivement. Des soldats allemands retranchés dans la maisonnette ont cessé toute résistance et se sont constitués prisonniers. D’autres se sont échappés en direction de Saint Valéry en Caux et seront capturés un peu plus tard.
Durant cet après midi de libération, je m’active beaucoup en parcourant de bonnes distances afin de percevoir le maximum d’informations. De leur côté, les résistants sillonnent les rues communales et tous les alentours en quête de récupérer tous les soldats allemands esseulés et qui n’ont comme objectif de se rendre aux armées libératrices. La chasse est donc savamment menée et les captifs sont ramenés près des deux chars par les FFI. Des scènes émouvantes sont vécues avec plus ou moins de célérité ou d’élégance ! Afin d’en expliciter les faits avec authenticité et rigueur, je me limiterai à rapporter deux actes concrets dont j’ai été le témoin oculaire.
La première scène se déroule à une centaine de mètres du char stationné à la gare, entre le garage René Renault et l’Hôtel de M. Loqué. Un soldat allemand inoffensif remonte la rue du cimetière sud à la gare. Il est très fatigué, épuisé, hagard et n’a qu’une seule envie de se constituer prisonnier. Il a son fusil et fait des signes pour le donner au premier venu. Malencontreusement, il croise sur son parcours un homme en état d’ébriété très avancé qui semble avoir déjà bien fêté la libération de Luneray. Il ne tient plus debout, titube constamment, tente de se relever difficilement sans y parvenir et se trouve en piteux état ! Il ne peut comprendre ce que lui propose le soldat et désire uniquement lui prendre son fusil. Il manifeste toutefois des intentions agressives envers sa personne et le pire est à redouter ? Au même moment, un brave habitant passe à vélo pour rejoindre son domicile. Dans sa promptitude, il s’arrête, devine la situation belliqueuse et agit sur le champ pour éviter le probable carnage ! A sa demande, il désarme le soldat, puis s’active à déposer l’homme ivre sur le talus de proximité. A présent, il accompagne le soldat allemand pour le remettre auprès des autorités canadiennes, avec le fusil. Par cet exemple qui symbolise parfaitement les diverses situations à laquelle la population se trouve confrontée, il est aisé de constater tous les clivages qui naîtront entre les impulsifs et les raisonnables lors de la libération.
Dans un esprit comparable, le second fait se passe sur le char même. Parmi les badauds, j’ai réussi à grimper et nous nous efforçons de dialoguer avec nos libérateurs. Tous les prisonniers sont acheminés en ce lieu. Ils subissent quelques interrogations, remettre leurs papiers et armes et se trouvent dirigés vers un local de regroupement. Un énième arrive et satisfait à toutes les démarches. Il semble aussi hagard, hébété et donne l’air de ne plus être dans le monde ! Soudainement, un homme monte sur le tank et lui jette un gros crachat sur le visage en lui vociférant "sale boche" ! La scène est minable et ne semble pas être appréciée par tous. Un homme svelte et très alerte monte à son tour pour invectiver l’odieux individu, au risque de déclencher une rixe entre eux. Il faut l’intervention des Alliés pour les séparer et éviter une redoutable bagarre. L’homme outragé par cet acte méprisable est un dieppois, ancien prisonnier de guerre. M. René Janvier a été fait prisonnier en juin 1940 par les allemands et fut expatrié dans un stalag. Deux ans après, il sera bénéficiaire d’une libération anticipée, comme tous ses congénères dieppois, et rapportée précédemment.
En l’apostrophant violemment, il lui lance cette pertinente remarque : « Moi-même ait été prisonnier de guerre en 1940 et jamais je n’ai eu a déplorer de tels agissements vulgaires et répréhensibles à mon arrivée en Allemagne, pas plus que mes camarades prisonniers ! Il faut agir avec lâcheté et mépris pour s’employer de la sorte envers un homme qui n’a ni défense, ni moyens pour réagir ! Je qualifie cet acte d’odieux et d’horrible à la fois et il ne grandit pas le méprisable individu qui vient de s’en acquitter ! » L’énergumène ne cherche pas à en rajouter et tout en grommelant quelques invectives, s’efface discrètement et la tension s’arrête. De son côté, le prisonnier qui ne comprend pas l’objet de cette agitation, enlève cette affront d’un revers de sa manche pour retrouver un faciès plus conforme à la raison.


J'ai envie de conclure, par.... l'homme n'a pas besoin d'un uniforme, d'être français, allemands, anglais, américain pour être un con, un salaup. il peut l'etre dans sa nature la plus profonde, habillé ou à poil. Le stress, la fatigue, la faim, les tensions, la haine, le groupe, sont des facteurs déclencheurs.

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