Post Numéro: 16 de Loïc 26 Oct 2015, 22:04
à la Mobilisation, fin août début septembre 1939 comme toutes les unités de l'Armée Française il y'a naturellement afflux des réservistes, la distinction active/pas d'active devient sans objet pour caractériser le 20e BOA de par la nature de sa transformation protéiforme :
pendant le temps de paix le 20e BOA était en soi une unité "d'active", comme tous les BOA du temps de paix avec 2 ou 3 compagnies "d'active" qui armaient les établissements du matériel et de munitions
fin août 1939 il cesse d'exister en tant que bataillon constitué à la déclaration de guerre, mais ne disparaît pas pour autant, il subsiste à la place un Dépôt mobilisateur "du 20e BOA" qui met sur pied les compagnies d'ouvriers d'artillerie divisionnaires, de corps d'armée, de forteresse, d'armée à partir du rappel de réservistes mélangés au noyau de personnel d'active originel, c'est donc normal de trouver des classes d'âge différentes dans ses compagnies, ceci sans compter les compagnies dans les établissements du Territoire mentionnés au début toujours à sa charge naturellement qui n'ont pas disparu
il procède ainsi à la formation des compagnies d'ouvriers d'artillerie destinés aux Parcs des Grandes Unités de la 20e Région :
11e 43e 70e DI
20e Corps d'Armée, 43e Corps d'Armée de Forteresse et divers autres de Secteurs Fortifiés de la même 20e Région Militaire (Haguenau, Sarre, Rohrbach...)
en plus 3 batteries d'ouvrages, et des éléments organiques de la 4e Armée (3 Cies du Parc de Munitions n°4 par exemple où servait le père de Jeannine)
toutes ces anciennes ou nouvelles compagnies, quelle que soit leur numérotation et leur dénomination, portent la patte de collet rouge et chiffre jaune du 20e BOA bien qu'elles soient des unités formant corps différentes ce qui provoque moult malentendus
Salutations
Loïc L.