Post Numéro: 34 de le pitaine 30 Sep 2010, 18:40
d'après : l' "Amicale des anciens e Chamborant Houzards"
le 2e Hussards a bien rejoint le 5e RCA en Afrique: " ...se reformèrent autour de l'Etendard du 5e Chasseurs d'Afrique, (régiment que leurs anciens avaient d'ailleurs contribué à former un demi-siècle auparavant)...
j'ai lu dans cet article que "Le Colonel Eugène Bridoux (1888-1955), commanda le 2e Régiment de Hussards de 1934 à 1936".
Durant la guerre la conduite du père et du fils fut plus que criticable :
Le Colonel Eugène Bridoux, "...devenu général de brigade, commanda l'École de cavalerie à Saumur (1938). En septembre 1939, il fut placé à la tête de la 41e division d’infanterie. Fait prisonnier en juin 1940, il fut libéré en mars 1941, grâce à l’intervention de Fernand de Brinon qui lui confia le poste de secrétaire général de la Délégation du gouvernement français dans les territoires occupés. Engagé dans la Collaboration, il fut successivement Secrétaire général de la Délégation générale du gouvernement français dans les territoires occupés du 20 mars 1941 au 18 avril 1942, puis secrétaire d'État à la Guerre (du 18 avril 1942 au 25 mars 1943), et enfin sous-secrétaire d'État à la Défense nationale (du 26 mars 1943 au 20 août 1944) dans le gouvernement du Maréchal Pétain. Lors de la Libération de la France, il s'enfuit à Sigmaringen. Capturé en 1945, il s'évade de Paris en 1947 (de l'Hopital du Val de Grâce) et se réfugie en Espagne où il meurt le 6 juin 1955. Il avait été condamné à mort par contumace pour faits de collaboration le 10 décembre 1948..."
Son fils, Eugène Jean Bridoux : "...servit comme Captaine commandant l'Escadron motorisé dans les rangs du 2e Régiment de Dragons commandé par le Colonel Schlesser à Auch après l'Armistice. Engagé avec son escadron vers la ligne de démarcation lors de l'invasion de la zone libre, il dû faire demi-tour sur ordre (ordre donné aux troupes françaises par son propre père), sans engager le combat contre les Allemands. Mais, contrairement à la plupart de ses camarades de régiment ayant, soit rejoint l'Afrique du Nord par les prisons espagnoles après le célèbre serment à l'Etendard, soit combattu dans les maquis de la Région d'Auch, le Chef d'escadrons Eugène Jean Bridoux (1914-1945), fut un des chefs de la LVF de 1943 jusqu'à la fin de 1944. Il prit ensuite le commandement du 2e Régiment de grenadiers de la division Waffen-SS française Charlemagne avec le grade de sturmbannführer SS de décembre 1944 à mars 1945. Il quitta cette fonction à la surprise générale, suite semble-t-il à une visite de son père au camp d'entraînement de Wildflecken où s'opérait l'organisation de l'unité Waffen-SS française. Il mourut en 1945 en Bavière alors qu'il se rendait aux Américains".
Ce qui me parrait intéressant, alors que je m'intéresse au 2e régiment de Dragons, c'est :
"Hormis l'évasion de l'Etendard (celui du 2e Hussards ne fut "que" caché dans la région) Il existe beaucoup de similitudes étonnantes entre ces deux numéro 2 de la Cavalerie(le 2e Hussards et le 2e Dragons) dans cette période : outre le fait qu'ils occupaient deux garnisons du Sud-Ouest proches, Tarbes et Auch, le serment à l'Etendard organisé par le Colonel Schlesser et son appel à continuer la lutte son très proches de l'ordre du jour du Colonel Désazard de Montgaillard. Si les membres du 2e Dragons se regroupèrent autour de leur étendard, ceux du Régiment passés en Afrique du Nord et par les prisons espagnoles eux aussi, se reformèrent autour de l'Etendard du 5e Chasseurs d'Afrique, (régiment que leurs anciens avaient d'ailleurs contribué à former un demi-siècle auparavant) mais la démarche est la même. Pour ceux demeurés en France, à de rares exceptions comme celle du Chef d'escadrons Bridoux qui est un extrême, ils participèrent à la formation des maquis locaux, et il est très vraisemblable que certains Dragons et Hussards des "2" aient d'ailleurs combattu ensemble dans ces mêmes maquis. Certains Dragons ont même dû se retrouver sous les plis de l'Etendard du 2eHussards, lorsque celui-ci, extrait de sa cachette et confié par le Général De Gaulle au Colonel O'Neill, lui même membre de ces maquis, fut choisi pour engerber ces mêmes unités FFI dans une unité régulière. "l'Etendard évadé" de Daniel Devilliers (Berger-Levrault), ne le mentionne pas expréssement mais raconte en revanche que ces anciens Dragons n'avait pour seul objectif que de rejoindre leur ancien régiment, membre de la 1eArmée Française du Général de Lattre.
2° régiment de Dragons
"da materiam splendescam"
(condé-dragon 1635)