Je me remémore d'abord la charte
sont bannis tout propos se rapportant à une orientation sexuelle, à une religion et à la politique contemporaine. Dans la rubrique « suites, conséquences et héritages de la seconde guerre mondiale », il pourra être évoqué les décisions politiques prises à l'occasion des faits historiques sans que celles-ci fassent débats autour des formations politiques actuelles.
et je me lance : l'islamisme radical était marginal en Irak, comme en Syrie, avant l'intervention américaine de 2003, reliée aux attentats de septembre 2001 par des ficelles propagandistes des plus grossières. Ce n'est pas là une réflexion rétrospective d'intellectuel à son clavier mais d'acteur de l'époque -un parmi des millions qui, à travers le monde, avaient défilé des jours durant contre la guerre bushienne. A l'époque les dirigeants américains, britanniques et espagnols s'étaient grassement gaussés de ces marcheurs.
L'agression dont la France fait l'objet doit beaucoup à l'abandon progressif et honteux de la politique équilibrée au Moyen-Orient que de Gaulle avait su imposer à ses diplomates comme à ses militaires.
Lui-même n'aimait pas que quiconque agressât la France où que ce fût et il l'avait fait comprendre notamment à Bourguiba et au FLN.
Je redis que le fait de prendre vivants au moins une partie des assaillants -ceux des jours à venir à défaut de ceux de cette semaine- serait un ingrédient capital de la solution, afin d'éviter une escalade interne et externe.
Par ailleurs, puisque l'attaque d'un journal a polarisé l'opinion sur la liberté de la presse, il conviendrait d'être logique et d'exiger avec force toutes les informations compatibles avec le souci de ne pas faire le jeu de l'adversaire, notamment sur les erreurs commises.
Un juste hommage au courage des policiers, loin d'être incompatible avec une telle transparence, serait magnifié par elle.
Posté: 10 Jan 2015, 11:06
. Mais ça veut dire ça aussi que la liberté a un prix .... )