Innovations technologiques

Le fait que l'on parle du CNRS m'a fait pensé à ....
Avant 1940, personne n'avait songé à réaliser une bombe atomique. Cela faisait une bonne quarantaine d'année que la radio-activité était connue et pratiquement autant de temps qu'on cherchait, et arrivait, à l'utiliser dans le domaine médical. Le seul institut crée par Marie Curie, celui qu'elle voyait comme le continuateur de son oeuvre était original surtout par le fait qu'il était couplé avec un hôpital, on y faisait de la recherche médical appliquée. Certains essayaient de chercher comment extraire l'énergie du noyau atomique et l'on commençait à prendre des brevets (Joliot-Curie entre autres) en vue de l'exploitation civile de cette énergie pour produire de l'électricité. On y voyait une source infinie d'une énergie propre, infinie surtout au vu des besoins de l'époque. Dans les journaux et revues de l'époque, la radio-activité, très peu de monde parlait de nucléaire, était très bien vue et ne semblait pas pouvoir être utilisée dans une bombe. Dans les romans d'anticipation de l'époque, les héros utilisais des rayons électriques ou lumineux (ce que l'on traduisit ensuite pas laser), ces laser étaient alimentés par des piles atomiques ou des centrales d'énergie atomique. Donc, l'avenir des armes de ce secteur voyait l'atome seulement comme une source d'énergie qu'il faudrait transformer pour en faire une arme. On ne le voyait pas comme pouvant être le "coeur" d'une arme. Par voie de conséquence, alors que les armées s'intéressaient énormément à d'autres sciences en devenir (fusées, ....) aucun militaire hantait les couloirs de recherche nucléaire.
Et puis, Szilnard convainquit Enstein d'écrire une lettre à Roosevelt parce qu'il avait cru déceler que les nazis pouvaient faire des recherches pour réaliser une telle bombe. Et le cours de l'histoire en fut dévié.
Sans la SGM, les premières centrales atomiques civiles auraient vue le jour vers la fin des années 40 et le début des années 50. l'atome aurait gardé son image positive et l'on n'aurait peut-être jamais connus les affres de la menace atomique.
La bombe atomique est clairement la fille de la SGM, sans elle, il n'est pas sur que l'on est cherché à dompter l'énergie nucléaire pour en faire des armes.

Je me suis d'ailleurs toujours demandé : le systeme de propulsion de l'epoque etait il liquide , si oui , du propergol ? Un raffinage special de petrole ? Je n'en sais vraiment rien . Un melange poudre et hydrogene ?
Je suis loin d'etre cultivé dans le domaine des fusées ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/V2_%28missile%29#Caract.C3.A9ristiques_de_l.27A4.2FV2

http://www2.cnrs.fr/band/8.htm?print=1
En fait, il me semble que c'était plutôt l'aboutissement d'un projet qui mûrissait depuis un moment dans les esprit. Il se trouve que sa date de création est 3 jours avant la déclaration de la guerre, mais quand on connaît le temps qu'il faut pour mener à terme un tel projet, j'y vois plus une coincidence qu'une volonté délibérée.

C'est le decret officialisant le tout qui est promulgé au Journal Officiel le 19 octobre.

Les fusées Allemands étaient en géneral propulsées par des liquides, comme le Me 163 avec ses deux carburants. (Je me rappelle plus les noms, je n'ai plus le bouquin, prêté à mon frère) mais il s'agissait d'un propulsant a base d'un produit pétrolière, si je me trompe pas, et du peroxyde ou qqchose comme ça.
les fusées que les anglais utilisaient sur leurs avions avaient du poudre comme propulsant, je crois.
Amicalement,
Edouard.