Post Numéro: 42 de frontovik 14 08 Juin 2015, 22:43
Sans bien connaitre cet épisode de la Bataille des Ardennes, il parait logique d'employer des chars plutôt que des hommes pour venir à bout d'une position à l'aide d'un lance-flamme. Alors que la portée des modèles portatifs n'excède pas 20 à 30 mètres, celle des Churchill "Crocodile" atteint plus de 100 mètres, dans des conditions idéales. De plus ils transportent le liquide inflammable dans une remorque, facilement largable en cas de coup au but et d'explosion de celle ci. Enfin le char reste capable de tirer des obus classiques puisque son canon est conservé en tourelle, seule la mitrailleuse de caisse cède sa place au dispositif de jet de liquide.
Pour un soldat le lance flamme représente une corvée et une tâche à hauts risques, malgré le formidable impact psychologique de leur arme. La simple vue de cette arme aux effets épouvantables pouvait faire flancher le plus endurci et le plus déterminé des combattants. Surtout, les détenteurs de lance flamme constituaient des cibles privilégiées pour les tireurs ennemis, et ils ne pouvaient guère espérer la clémence en cas de capture... Souvent celle ci s'achevait par une balle dans la tête. Même chose pour les équipages de chars. C'est pourquoi dans certaines armées ces appareils étaient confiés à des soldats coupables de fautes, de délits, en guise de punition.
"Je ne vous apporte pas la liberté, je l'ai trouvée ici, parmi vous". Skënderbeg.