Adria51 a écrit:Bonjour j' ai beau chercher je n' arrive pas atrouver de réponses a certaines questions que je me pose sur certaines armes japonaises . Tout d' abord malgré des recherches je n' ai pas trouvé de traçe de lance flamme ou de lance roquette pour l' infanterie . Déja que leurs armes n' était pas exactements brillantes si en plus ils manquaient de solution anti chars et de lance flamme pour nettoyer les bunkers cela devait poser problème . S' ils n' en avaient pas en ont ils importé d' autres pays de l' axe ?
Eric Denis a écrit:Bonjour,
Une réponse parfaite concernant les lance-flammes. Il faut cependant nuancer la seconde partie. Le théatre d'opération ou furent engagées les troupes japonaises était souvent bien peu propice au chars, ce qui explique que l'on en parle peu. Mais l'arsenal japonnais disposait de nombreux moyens à vocation antichar.
A l'origine, le Japon disposait d'une pièce de 75 de campagne (le type 38) capable de mettre hors de combat les différents engins blindés légers rencontrés pendant les premières années du conflit. D'autre part, une seconde pièce de 75, le type 88 semble avoir été détournée de sa vocation initiale de DCA dans certains cas pour être utilisée comme matériel antichar. Un obus destiné à cet usage fut d'ailleurs développé pour cette pièce. Il y avait également des canons automatiques de 20 mm, comme le type 98 qui pouvait exercer une fonction antichar, comme dans toutes les armées du globe de l'époque. A noter également que leur pièce de 70 mm type 92 était dotée de munitions antichars, bien que leur efficacité soit plus que relative.
Mais l'armée impériale était également équipée de matériels antichars, comme le fusil antichar type 97 , ou le canon type 97 ,d'un calibre de 3,7 cm, copié sur le PAK 35/36 allemand, suivi du Type 1, de 47 mm, qui fut l'arme standard antichar japonnaise de la 2GM. Il existait également des grenades à fusils destinées à ce type de lutte.
Enfin, et non des moindres, vers la fin du conflit, on dota l'infanterie d'armes antichars individuelles constituées au pire d'un genre de bombe humaine, et au mieux d'un long morceau de bois terminé par une charge explosive. L'engin devant être amorcé puis poussé jusqu'au contact du blindé. Dans tous les cas, le soldat y laissait sa peau, bien que ce second exemple ne fut pas considéré par l'empire comme une arme Kamikaze (sic).
D'autre part, le Japon disposait également de l'ance-roquettes de calibres s'étallant de 20 cm à 44,7 cm bien que présents en faible nombre.
Cordialement
Eric DENIS
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