On a bien compris depuis longtemps que Jean-Marie ou Marine ou Zemmour étaient les prétextes alibis totems obsessionnels d'un bon nombre de porteurs de la bonne parole bien pensante dans l'espace public politique et médiatique universitaire au point d'influencer dans le discours Historique depuis Chirac 1995 à nos jours (Nation=Front National=Vichy les heures sombres blablabla, tandis que l'autre extrême ce ne sont que de romantiques révolutionnaires égarés admirateurs de Che Guevara Staline Mao Khmers rouges etc...de cette complaisance mémorielle on en paye le résultat dans les rues de France et de Navarre et surtout nos compatriotes juifs)
à la vérité cette polémique n'aurait pas lieu si on n'avait pas le sentiment omniprésent que tout s'adresse presque toujours aux minorités en France et rarement pour ne dire jamais à la majorité silencieuse
aux uns les pauvres métèques la victimisation la martyrologie l'héroïsme la survalorisation la surestimation de leurs engagements qui échappent à tout bon sens - ici "60 000 "guerrilleros -
et encore je n'ai pas évoqué les soi-disants "25 000" espagnols tombés pour les alliés en 1939-1945 ! où? comment? je me le demande encore après des années, peut être pour essayer de contrebalancer les 50 000 Espagnols qui se sont battus pour l'Allemagne nazie sur le Front Est et jusqu'en France...mieux que la jactance du PCF ou celle de la Pologne Ukraine Biélorussie Yougoslavie en guerre celle des guerrilleros Espagnols de France au point que certains bulletins de leur associations ont même fini par pointer qu'il faudrait peut être commencer à se dégonfler le melon c'est dire
aux autres...ben le reste... : esclavage, colonisation, Vichy, Shoah, racisme, le pays pionnier, avec l'Autriche, de l'Emancipation des juifs dés 1787 qui l'exporte à travers l'Europe par le méchant colonialiste raciste suprématiste blanc misogyne Napoléon et qui avait déjà un maire noir en 1790 c'est la lie de l'Humanité si on comprend bien
en particulier les anglo-saxons qui participent largement de ce dépouillement, et à se demander, à ce début de "grand-remplacement" mémoriel, puisqu'on copie servilement leurs standards,
rien ne vient plus à propos que cette remarque de Dimitri Casali à la sortie de amours-gloire-et-beauté version Napoléon made in anglosaxonnia
Où sont les grands films historiques français ?
Le vrai scandale serait plutôt de se demander où sont les films français capables de traiter correctement de la vie de Napoléon ? Pas un seul depuis le Napoléon d’Abel Gance de 1927, aucun film français ne fut réellement à la hauteur du mythe. Où est la véritable fresque épique et moderne sur la vie de Napoléon ? On l’attend toujours. Ce n’est pas Monsieur N d’Antoine de Caunes (2003), film honnête sur la mort de Napoléon à Sainte Hélène qui serait capable de rivaliser avec Gance ou Ridley Scott.
La vérité est que les Français sont incapables de traiter de leur histoire de manière sereine et apaisée. « Il serait temps de s’interroger sur le traitement de notre propre histoire » comme le rappelle justement l’historien Pierre Bufacchi. D’Indigènes à Tirailleurs, la quasi-totalité des films historiques français sont à charge avec une lecture uniquement culpabilisante. Il n’y a que vision négative, criminalisante ou victimisation. Pierre Bufacchi s’alarme « de la gestion du cinéma français et de l’allocation des subventions » qui sont effectivement exclusivement réservées à des films de genres, abordant des thèmes politiquement corrects et compassionnels. « Avant que les flammes s’éteignent » sur l’abjecte affaire AdamaTraoré de Camélia Jordana vient de bénéficier de près d’1 million d’euros d’argent public sur un budget de 2,5 millions, éloquent…
à l'intérieur de la France le récit Historique ne s'adresse plus qu'à des minorités historiquement et culturellement étrangères au pays par besoin obsessionnel de les intégrer à la société
et à l'extérieur elle se fait écrire et raconter par des pays historiquement et culturellement hostiles à la France
à quel moment les Français vont pouvoir se réapproprier leur Histoire sans se la faire raconter par d'autres ou pour d'autres