Hey!
⚠j'aimerais m'excuser des fautes de français, en effet le français n'est pas ma langue natale, donc j'invite un Modérateur à corriger les éventuelles fautes pour faciliter la lecture⚠
La résistance Française a toujours eu la réputation d'avoir eu un rôle "secondaire" quand on étudie la résistance sous l'angle (strictement !) militaire, comparé à ses homonymes Polonais, Yougoslaves et même Grecque, la résistance est souvent critiquée (à tort) pour ne pas avoir eu un rôle aussi décisif que ses confrères Slaves sur le plan tactique. Je retiens le fait que beaucoup d'historiens relativisent le rôle militaire de la résistance française et on ne retient surtout son rôle que pour le sabotage, le renseignement, la falsification de papiers et d'autres activités jugées nécessaires par l'effort de guerre.
Mais il est clair qu'il eu des affrontements entre la Wehrmacht et les F.F.I, certes cela reste des batailles "mineures" mais il eu plus que des accrochages entre les F.F.I et les forces d'occupation sur tout la métropole on compte tout de même de grande bataille ;
Mont Mouchet, Mont Gargand, Saint Marcel et bien sûr la libération de Paris et du Vercors restent des batailles gravées dans l'histoire et qui montrent l'engagement des F.F.I pour la libération du territoire face à l'occupant.
Tout de même, je trouve sa "louche" qu'il n'est aucune étude qui permet de déterminer l'efficacité de la guérilla des F.F.I, bien sure, quand je dit F.F.I j'inclus tout les groupes armés de la résistance ; FPT, ORA, AS etc… Sur le Wikipédia anglophone, il est indiqué que durant le mois de Janvier on compte "2000 soldats allemands tués par la résistance". Ou? quand? Par qui ?
À ma connaissance, il n'y a que l'historien Dominique Lormier qui a réellement étudié la question. En effet, cet historien est l'un des seuls à mettre en lumière l'efficacité militaire de la résistance, il indique que seulement dans le sud-ouest de la France on compte plus de 101,000 soldats allemands mis hors de combat par la résistance française, 12,700 Allemands dans les Midi-Pyrénées et 3, 500 en haute Savoie, 20,000 dans le sud de la Loire, 5000 dans le Limousin. D'après un rapport allemand, dans la région de la Brive, on compte 12,700 Allemands mis hors de combat pour quelques 7,900 tués. (les chiffres ne sortent pas nulle part* elle viennent de vieille archive militaire allemande*)
L'historien Lormier reste un historien compétent qui ne semble pas "créer des mythes" à des fins politiques ou pour créer des ouvrages racoleurs et il reste membre de 'l'institut Jean Moulin" (tout de même… restons vigilants) Dominique Lormier a la chance d'avoir une très grande bibliothèque d'archives pour appuyer ses dires et ses chiffres énumérés dans ses ouvrages et je ne pense pas que beaucoup d'historiens vont s'amuser à compter les pertes des bataillons de sécurité de chaque coin de la France.
Pour commencer, la grande majorité des pertes allemandes se trouve durant la période de la libération de la France (Juin - septembre 1944) et bien sûr, la grande majorité de ces pertes sont des prisonniers. Des colonnes entière de soldat se rendent au "premier venus" après des mois de harcèlement de la résistance et (bien sure !) de l'aviation alliés, les résistants ne ramasse que les "miettes". Pareil pour les garnisons allemande qui se rendent en fonction de la rapidité des alliés, la haute-savoie reste l'une des rares région de la France à se libérer de elle même (avec les remercîment de la 7eme armée US et de la 1ere armée Française) et les Allemands n'ont pas le luxe de "se rendre avec dignité".
Seul Jean de Lattre de Tassigny expose le rôle essentiel des F.F.I durant l'avancée des alliés en France occupée, beaucoup de groupes armés de la résistance barrent la route à des unités de Wehrmacht en pleine déroute, qui doivent ainsi se rendre aux autorités alliées.
Un autre point n'est pas mentionné, beaucoup de Maquis sont soit assistés par des paras ou encadrés par des officiers de métiers (Jedburghs, agent du SOE) Français tout comme Alliés. Pour exemple les SAS seront largués sur les arrières des lignes Allemande, de la Bretagne jusqu'au Vosges on trouve des paras avec l'insigne des parachutistes. Ces troupes expérimentés et forgé par le combat seront des atouts CLEF pour la guérilla... sans compter le rôle des républicains espagnole dans les rangs de la france résistante.
Néanmoins. Sur cette même période, les pertes de la Wehrmacht sont importante dans le sud ouest de la France en effet, sans aucune "présence de char alliés" sur le territoire du sud ouest,la résistance parvient a se libérer avec une assistance limité des troupes alliés. Les Allemands sont en pleine débandade et les pertes s'évaluent (toujours les chiffres de Lormier) à quelque 106,000 allemands mis hors de combat par la résistance et c'est plus de 10 division allemande qui sont fixés par la résistance, même si certain groupement été assistés par la Luftwaffe. Donc nous pouvons durement dire que la résistance fut inefficace sur le plan militaire.
En conclusion, je pense qu'il y a besoin de plus d'étude sur le sujet, Dominique Lormier a proposé une nouvelle lecture sur le rôle de la résistance française qui en est et reste très intéressante. En effet il me semble que la lecture du "résistant qui libère la France" a toujours été une propositions qui agacés fortement les historien anglophone et c'est pourquoi nous avons une visions très "pacifique" de la résistance. Les pertes de l'occupant face à la résistance restent non négligeables et parfois impressionnantes, donc nous pouvons difficilement dire que la résistance fut aussi docile face à l'occupant que certains n'osent le prétendre.