Post Numéro: 5 de landevenneg 08 Avr 2023, 17:29
C'est fou comme après guerre comment les maquis FTP sont considérés comme "incontrôlés" pour faire oublier qu'ils ont agi en fonction d'ordres donnés;
C'est vrai en Ardèche mais aussi ailleurs.
Cela a beau être un "maquis noir" en grattant un peu c'est pas mal documenté:
Archives départementales de l'Ardèche
7113e compagnie FTPF ordres et comptes-rendus de missions. Cote : 70 J 34-39
Etats des effectifs FTPF, 7113ème compagnie. Cote : 70 J 35 14 -
Chanson du corps francs Basile 7113e compagnie FTPF. Cote: 70 J 60 35 -
7113e compagnie FTPF notes de service concernant la discipline. Cote : 70 J 34-38
MAITRON Bio de JACOB Paul, Marius
Né le 14 avril 1925 à Valence (Drôme), mort en action le 15 août 1944 à Saint-Georges-les-Bains (Ardèche) ; résistant FTPF, homologué Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Paul, Marius JACOB était le fils de Cyrille, Louis, Joseph JACOB, et de Marie, Antoinette Bilon, son épouse.
En 1936, la famille habitait le bourg à Portes-lès-Valence (Drôme). Cyrille JACOB, après avoir été longtemps coiffeur, était devenu camionneur, patron. Paul était le dernier né d’une famille d’au moins quatre enfants.
En 1944, il exerçait la profession de manœuvre.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 7113e compagnie de FTPF de l’Ardèche. Ses services sont homologués à partir du 1er juillet 1944.
Il fut tué en action le 15 août 1944 à Saint-Georges-les-Bains (Ardèche), lors des combats contre les Allemands qui venaient d’investir la commune voisine de Charmes-sur-Rhône (Ardèche).
Son corps fut découvert le 16 août au bord de la route nationale 86 au quartier des Roches.
Paul JACOB obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 57344 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 303208 (nc) ; GR 19 P 7/14, p. 2. — Arch. Dép. Drôme , recensements, Portes-les-Valence, 1911, p. 8, 1936, p. 27-28. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil, acte de décès n°14.
Il est enterré au cimetière communal de Portes-lès-Valence.
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative de la mairie à Saint-Laurent-du-Pape (Ardèche), sur le monument aux morts, la plaque commémorative de la mairie et la plaque commémorative du cimetière, à Portes-lès-Valence et sur le monument commémoratif départemental, à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Bio de PEYRACHE Louis, Marie, Jacques, François
Né le 27 juin 1922 à Yssingeaux (Haute-Loire), mort des suites de ses blessures le 30 août 1944 à Tournon (aujourd’hui Tournon-sur-Rhône, Ardèche) ; ouvrier charcutier ; résistant FTPF au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils de François Peyrache et de Rosine Calemard, Louis, Marie, Jacques François Peyrache était ouvrier-charcutier.
Célibataire, il habitait en 1944, 63 avenue de la Marne à Yssingeaux (Haute-Loire). Ses parents étaient déjà décédés à cette date.
Résistant au sein des FFI, Louis Peyrache appartenait probablement à la 7113e compagnie de FTPF de l’Ardèche.
Le 24 août 1944, la 30e compagnie de l’Armée secrète, vigoureusement appuyée par la 7113e compagnie de FTPF, attaqua les troupes allemandes qui occupaient Tournon (aujourd’hui Tournon-sur-Rhône, Ardèche).
Il y eut plusieurs blessés et morts parmi les FFI, dont Jacques Peyrache qui mourut des suites de ses blessures à l’hospice de Tournon le 30 août 1944, René Carer, Antoine Burrat, Kylman Kassanov et Israël Zarbaibo.
Selon un état des posthumes de la Haute-Loire, il aurait appartenu à la 7106 ème compagnie du 15e bataillon FTP de l’Ardèche.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière d’Yssingeaux.
Son nom figure sur une plaque commémorative, 1939-1945 et Algérie à Yssingeaux.