Post Numéro: 3 de Bruno Roy-Henry 15 Mar 2016, 13:48
http://museedelaresistanceenligne.org/m ... eph-Laniel"Le 10 juillet 1940, Joseph Laniel vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il s'installe, ainsi que sa famille, à Bellerive près de Vichy. En 1943, il est déchu de son mandat de maire. Il est vrai qu'il ne cache guère la réserve que lui inspire le gouvernement de Vichy. Joseph Laniel rend visite à Paul Reynaud, aussi souvent qu'il en reçoit l'autorisation, et proteste auprès de Laval du maintien en captivité de son ancien patron.
En 1942, après l'invasion de la zone Sud, Joseph Laniel gagne Paris. Il est approché, en 1943, par les milieux de la Résistance. Il est prié de suivre, le 27 mai, un jeune homme - il s'agit de Félix Gaillard - qui l'amène rue du Four où se tient la réunion constitutive du Conseil National de la Résistance (CNR). Joseph Laniel y représente l'Alliance Démocratique. On sait que le général de Gaulle souhaitait qu'aux côtés des représentants des mouvements de Résistance siègent des représentants des partis politiques et des syndicats pour attester du soutien populaire qu'il recevait. Joseph Laniel participe ainsi à l'élaboration du programme du CNR sans pouvoir freiner l'ardeur réformiste de ses collègues. Lorsque le général de Gaulle descend les Champs-Elysées, le 26 août 1944, la deuxième personne à sa droite, au premier rang, est Joseph Laniel. Celui-ci a été désigné pour siéger à l'Assemblée consultative au titre du Conseil National de la Résistance. Du 2 au 5 mars 1945, Joseph Laniel présente aux délégués le rapport sur le budget du ministère de la reconstruction. Il juge insuffisante la législation en vigueur sur les dommages de guerre et demande le retour à la législation de 1919 pour obtenir une indemnisation totale.
Joseph Laniel reprend contact avec le Calvados en 1945 en sollicitant à nouveau, le 21 octobre, un mandat de député. Il conduit une liste de Concorde républicaine sur laquelle figure en deuxième position Jean Boivin-Champeaux qui avait voté les pleins pouvoirs à Pétain."
J'ai peut-être parlé un peu vite pour sa prise de contacts avec des résistants normands en 1942 : à fouiller...