Bonjour,
Questions difficile, nous ne les avons pas vécus et nous réfléchissons tranquillement au chaud derrière notre micro. Nos réflexions actuelles seraient-elles le reflet de nos actes si le problème concernait notre frère, parents, …. Cela restera un mystère.
Pour le premier cas, je dirais non pas d’enterrement.
Il est certain que les lieux, la foule éventuelle, …, vont grouiller d’indics, policiers en civil, …. qu’un jeune ou des tranches d’âges sensibles (même si des anciens ont été résistants), vont être surveillés, épiés, écoutés, …
Même si l’on ne sait pas comment il a été traité, il probable que l’interrogatoire ne s’est pas passé autour d’une tasse de café et quelques douceurs. Comment va réagir une personne à la douleur, va-t-il parler, … Personne ne peut dire avant « moi jamais ».
Si les lieux le permet, peut-être une participation lointaine (jumelles, …).
Maintenant, certains auraient et ont surement assistés à des enterrements malgré les risques, pour des motifs surement variés dont "plus rien à perdre sauf la vie, pourquoi lui et pas moi, …".
Pour le deuxième, je dirais oui (toujours avec les mêmes réserves que ci-dessus).
Le fils était mineur donc légalement sous la responsabilité des parents, mais ; et tous nous l’avons vécus ; les parents ne savaient pas nécessairement tout ce que l’on faisait de nos journées. Le jeune a-t-il rencontré des résistants au sein de son établissement scolaire, à son travail, …, a-t-il un jour rejoint le maquis sans laissé d’adresse, … Si les parents n’ont pas d’infos sur la vie résistante du jeune, je pense qu’ils pouvaient ce dire nous ne risquons rien.
Est-ce que cela sera le cas ? Ce n’est pas forcément le cas.
De plus, les parents sont « installés », ont une maison, peut-être d’autres enfants encore à la maison à nourrir, …, ce sont surement des points qui doivent peser sur la décision.
Comme à la première question, certains sont surement restés à la maison, ont pris le maquis, …, ou malgré les risques sont venus.
Il y a surement eu autant ; pour les deux cas ; de décisions dans un sens comme dans l’autre que de personnes et pour des motifs de tous ordres.
Quel que soit « la bonne réponse », elle ne devait être valable que pour cette personne, dans cette situation, lieu, … Un autre aurait réagi peut-être différemment.
A+
JP