La Résistance Allemande en Lozère

Bonjour
A la lecture de vos interessants documents , il apparait ( pour les noms qui font l'objet de renvoi ) que pour les allemands , il s'agit de réfugiés, ex brigadistes ou membres des GTE , communistes , juifs ou antifascistes
Ma question portait sur les deserteurs allemands de la Wehrmacht ........s'il y en a eu

À votre question, la réponse est oui, les désertions étaient de motifs diverses, la sentence elle était par contre sans appel. Il faudrait toutefois rappeler que dans toutes les armées les désertions furent tout aussi nombreuses, notamment dans l'armée américaine....

L'idéal serait que vous mettiez la main sur le documentaire Les Déserteurs de la Wehrmacht de Guillaume Dreyfus dont voici le synopsis

Sous le régime hitlérien, 30.000 soldats de l'armée allemande, la Wehrmacht, furent condamnés à mort pour avoir été objecteurs, réfractaires ou déserteurs, 20.000 furent exécutés, dont plus de 10.000 déserteurs. Lorsqu'ils étaient graciés, c'était pour être envoyés sur le front de l'Est dans des bataillons disciplinaires.
Ce film raconte l'histoire de plusieurs déserteurs pendant et surtout après la guerre, où, dans la société ouest-allemande, ils étaient stigmatisés par un casier judiciaire et considérés jusque dans les années 80 comme des "traîtres" et des "lâches". Pourquoi un tel climat d'opprobre a-t-il si longtemps persisté ? Quelles difficultés ont rencontré les déserteurs, lorsque, à partir de 1990, ils s'associent pour tenter d'obtenir une réhabilitation générale ? Qui sont alors leurs adversaires ? Et pourquoi les débats au Bundestag sur cette question sont-ils, en 2002 encore, aussi vifs ?
À travers l'histoire des déserteurs, c'est une certaine histoire de l'Allemagne d'après-guerre et de sa confrontation au passé qui est racontée.
http://www.film-documentaire.fr/film.php?id=13219

Un sujet longtemps resté tabou en Allemagne ....


Il y aurait des stèles depuis en la mémoire de ces déserteurs, en voici un à Hanovre



Mais sans doute ce sujet est aussi évoqué dans un autre documentaire: La Wehrmacht :Le complot des généraux
http://www.tagtele.com/videos/voir/75137/

Je reviens à ma question : Y a t-il eu des déserteurs allemands de la Wehrmacht qui aient rejoint la Résistance , leur nombre , leurs noms ?
Merci

eh bien lebel, merci d'avoir enfin "clarifié" votre question,
il est tout aussi aisé de remonter à ce genre d'info (films + livres + témoignages + écrits) encore faut-il s'en donner le temps
mais dans la mesure où un déserteur antifasciste allemand (soldat ou officier) ne serait vous intéresser et dans la mesure où vous êtes à la recherche de "purs" allemands sans aucune étiquette idéologique
.....

Bonne continuation

Mais justement , y a t'il eu des deserteurs allemands de la Wehrmacht qui ait rejoint la Resistance ?
ça devrait se savoir d' aprés les documents du maquis et les infos d'aprés guerre , rien de secret !

Mais justement , y a t'il eu des deserteurs allemands de la Wehrmacht qui ait rejoint la Resistance ?
ça devrait se savoir d' aprés les documents du maquis et les infos d'aprés guerre , rien de secret !

Si la question de Lebel concerne uniquement les déserteurs ALLEMANDS de la Wehmarcht en LOZERE (emplacement géographique relatif à ce fil), je suis convaincu que la réponse est "non". Il n'en est jamais fait état dans les ouvrages des historiens locaux (Cordesse, Vielzeuf, Peytavin, ...) que je connais.

Par contre, on connait le rôle du groupe de Otto Khune, ancien des Brigades Internationales, et on connait la désertion d'étrangers incorporés dans la Wehrmarcht (arméniens notamment)

Mais justement , y a t'il eu des deserteurs allemands de la Wehrmacht qui ait rejoint la Resistance ?
ça devrait se savoir d' aprés les documents du maquis et les infos d'aprés guerre , rien de secret !

Si la question de Lebel concerne uniquement les déserteurs ALLEMANDS de la Wehmarcht en LOZERE (emplacement géographique relatif à ce fil), je suis convaincu que la réponse est "non". Il n'en est jamais fait état dans les ouvrages des historiens locaux (Cordesse, Vielzeuf, Peytavin, ...) que je connais.

Par contre, on connait le rôle du groupe de Otto Khune, ancien des Brigades Internationales, et on connait la désertion d'étrangers incorporés dans la Wehrmarcht (arméniens notamment)

Nous sommes bien d'accord : mis a part les antifacistes allemands refugiés ou les anciens brigadistes allemands , et des etrangers incorporés dans Wehrmacht ou la SS ( armeniens+ croates de Villefranche )
il n' a jamais été rapporté , de deserteurs allemands ( wehrmacht ou ss ) qui aient rejoint la Resistance

Bonsoir,

Mais justement , y a t'il eu des deserteurs allemands de la Wehrmacht qui ait rejoint la Resistance ?

Hans Heisel.
http://lescombattantsdelombre.arte.tv/# ... n-a-paris/

Vous nous parlez d'un individu , je veux bien , mais c'est le nombre de deserteurs de l'armée allemande
qui aurait rejoint ou aidé la Resistance qu'il serait utile de connaitre
ça devrait se savoir par le canal des associations de resistants français

Voici d'autres soldats allemands qui sont passé à la Résistance:
- MÛLLER Johann
http://maquisdevabre.free.fr/mvtmg-atd.htm

- KARL Max
Déserteur allemand ayant rejoint le maquis, faisait fonction de cuisinier. Tué lors de l'attaque de la ferme Arroues.
http://www.memorial-genweb.org/~memoria ... id=1151590

- Un déserteur allemand aurait servi dans la compagnie Stéphane.

D'autres Allemands ont choisi de s'engager dans les mouvements de résistance des pays occupés. Ainsi, à partir de 1941, plusieurs centaines d'Allemands se sont engagés dans la Résistance française, notamment dans la division Travail anti-allemand du Front National de Libération (FNL). Leur tâche consistait à apporter leur aide dans tous les domaines pour lesquels des connaissances linguistiques ou de civilisation étaient nécessaires, comme l'espionnage, la prise de contact avec des Allemands, et la diffusion de propagande antifasciste au sein de l'armée allemande. De nombreux Allemands, surtout des communistes, ont également résisté et combattu dans le maquis aux côtés des Francs-tireurs et Partisans Français (FTPF). D'autres résistants allemands se sont engagés dans les mouvements gaullistes. Au printemps 1944 s'est constitué dans le maquis français, sur le modèle du Comité National de l'Allemagne libre ("Nationalkomitee Freies Deutschland") fondé à Moscou, un Comité de l'Allemagne libre pour l'Occident (Komitee "Freies Deutschland für den Westen"), qui a été reconnu après la libération de la France comme une division à part entière de la Résistance française.